retour du calme

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Bon ayé, j’ai dépassé mon petit craquage de mardi. En réfléchissant 5 min (bon OK, un peu plus de 5 minutes), j’ai reposé quelques bases :

1. Tu aimes bien ce mec, OK !! Mais attends petite, ça fait 1 mois que tu le connais. Tu ne sais pas grand chose de lui et lui pas grand chose de toi (vous noterez ma tendance à me parler à moi-même).

2. Qu’est-ce que tu aimes exactement ? Sa peau, son odeur, ses yeux, la façon dont il me touche, ce qu’on fait dans un lit (et ailleurs) tous les deux…

3. Mais lui, ce qu’il est, sa personnalité, ses amis, sa famille, tu les aimes ? Ben non, je ne les connais pas.

4. Tu le trouves hyper intelligent, hyper cultivé, hyper intéressant, il a découvert le vaccin contre le SIDA ou bien ? Ben non.

5. Tu l’admires ? Ben non, pas spécialement.

6. Tu veux passer le reste de ta vie avec lui, lui faire une chiée de gosses et te marier par dessus le marché ? Ah ben non.

7. Bon alors qu’est-ce que tu nous fais chier ? Tout ça, parce que c’est la fête du slip quand tu le vois ? N’importe quoi ma pauv’ fille.

Bon d’accord, j’ai compris.

Le calme est revenu en moi. Je crois que je commence à m’aimer assez pour apprendre à ne plus m’en faire.

Quand est-ce qu’on se reverra ? Je ne sais pas. Ça arrivera quand ça arrivera. En vrai, je crois que je m’en fous.

 

PS : Oh et puis, rien à voir, j’ai pris rendez-vous pour mon troisième tatouage. Un tout petit cette fois-ci. J’ai hâte d’être à mardi prochain.

schémas et reproduction

schémas_et_reproduction

Deuxième article de la journée : et ben ça va tomber de la merde (comme dirait l’autre).

Je suis en colère contre moi-même. Je suis en pleine reproduction d’un schéma que je connais bien. Y’a pas, j’aime souffrir. Et je ne suis jamais tombée amoureuse d’un garçon qui ne m’aurait pas fait souffrir… C’est con mais jusqu’à présent, ça a toujours été comme ça. Je ne sais pas qui de la poule ou de l’œuf précède l’autre. Je ne sais pas si je tombe amoureuse parce que je souffre ou si j’éprouve le besoin de souffrir parce que je suis amoureuse.

Là, avec zou : tout va bien ! Et ben non, j’ai tellement envie de trouver le troisième mec de ma vie que je fais tout pour me persuader que c’est lui. Du coup, vu que ça va, il faut bien que je trouve un moyen de me torturer parce que sinon, je ne pourrais pas tomber amoureuse de lui. Putain que je suis tordue. J’en ai marre…

Ce mec, il a tout ce qui faut : il est honnête, il est indépendant, il a des amis, des passions, une famille qui l’aime et qu’il aime, il fait des trucs de sa vie… Et au lit, je ne vous raconte même pas comment je prends mon pied !

Ben du coup, ça va pas. Je ne peux pas seulement apprécier ce qu’il y a entre nous : je veux plus, je veux les sentiments qui me soulèvent de terre, je veux les doutes, je veux le putain de grand tremblement… et que ce soit réciproque en plus.

Je voudrais vivre sans amour – ce serait tellement plus simple – mais je n’y arrive tout simplement pas. Je me sens faible et je recommence à me comporter comme une pauv’ fille qui veut qu’on l’aime. Je me fais un peu  pitié…

[Et tout ça pour un jour où il n’avait pas le temps de venir me voir, pfffff. Ça promet (^_^)]

 

 

premier jour de vrai automne

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Ce titre est moche comme tout mais il décrit bien mon humeur de la journée : grise, pluvieuse et de mauvaise foi.

Quand même, je suis allée déjeuner avec des copines. C’était bien de les revoir mais bon comme il s’agit de filles qui bossent dans la même boite que moi (mais pas au même endroit), ça n’a pas loupé, on a parlé du boulot.

Ça m’a collé le moral dans les chaussettes que j’avais été obligée de mettre ce matin rapport à la pluie tenace.

Et pis zou que j’avais envie de voir (3 jours sans lui et ça y est, je suis en manque) mais pas lui, vu qu’il avait d’autres chats (d’autres chattes ?? (^_^)) à fouetter. Je sens que je suis en train de m’éprendre de lui (comme dirait Camille) et c’est plutôt mal parti parce que sûrement que lui, non. D’ailleurs, il m’a clairement dit qu’il ne pourrait jamais être amoureux d’une fille qui ne veut pas d’enfant. Je ne sais même pas vraiment pourquoi je suis triste vu que pour l’instant, ça se passe plutôt très bien entre nous. Je ne sais pas pourquoi je cherche à en avoir plus. Suis-je génétiquement programmée à tomber amoureuse du premier gars qui me fait jouir ? (ce n’est pas ça et je le sais très bien, la réponse est ailleurs comme dirait Mulder)

J’ai très envie de pleurer parce que ça fait longtemps que je ne l’ai pas fait mais en même temps, je trouve ça con comme la lune (et pis de toutes façons, ça ne sort pas).

Serait-ce mes hormones (les salopes) qui me jouent encore des tours ? Hier, j’avais rendez-vous pour une échographie – la gynéco se disait que j’avais peut-être un kyste qui expliquerait tout le chambardement mais non, mes ovaires et mon utérus sont au top. « Si vous voulez des enfants, c’est maintenant, ma p’tite dame » qu’il m’a dit, le radiologue.

C’est nul ! L’hiver ça craint. Vivement demain.

La chanson qui va bien avec l’ambiance.

 

 

c’est comment qu’on compte

comment_qu_on_compte

Bon aujourd’hui je me pose une question de la plus haute importance – comme à mon habitude…

C’est comment qu’on compte pour trouver la date anniversaire d’une histoire ? La rencontre, le premier baiser, les premières galipettes, une date au hasard ??

Je sais que j’ai dit que zou et moi n’étions pas ensemble. Ouais ben n’empêche que bizarrement, on arrive toujours à grappiller du temps à droite et à gauche pour se voir – même pas longtemps – et que du coup, on se voit plusieurs fois par semaine (et on s’appelle quasiment tous les jours). Donc on n’est pas ensemble, mais bon mon cul c’est du poulet ou bien ?

Donc, c’est comment qu’on compte? Enfin, c’est comment que vous vous comptez ?

jusqu’ici

jusqu’ici

Jusqu’ici tout va bien et ça me fait un peu flipper ma race (comme disaient les djeunes il y a au moins 5 ans – c’est dire si je suis has been).

Bon je disais que jusqu’ici tout va bien. Ça va même trop bien cette histoire (je ne suis pas vraiment sûre que le mot soit bien choisi vu qu’on ne s’est pas dit (pas encore ?) qu’on était ensemble, on s’est même dit qu’on était « pas ensemble »). On avance tout doucement, et j’aime tout ce que je découvre… Il est où le lièvre, il est où le truc qui va me ramener sur terre ?

Je ne sais pas s’il a aussi peur que moi. Je sais que pour l’instant, il aime ça autant que moi. Il veut et ne veut pas les mêmes choses que moi – c’est moyennement clair comme phrase mais pourtant c’est bien ça que je veux dire.

Par exemple, je ne veux pas l’exclusivité (j’en ai à peu près rien à foutre qu’il couche avec d’autres filles ou pas) mais je ne veux pas que pour ça, on arrête de se voir.

Ça m’agace d’aimer être avec lui – enfin, ça me fait peur plutôt… J’ai peur mais j’aime ça.

Bon, ce petit week-end dans les Landes loin de lui avec d’autres gens, pour faire d’autres trucs que de toucher sa peau et de respirer son odeur… Je ne pense qu’au sexe, c’est chiant !!

Je disais donc : ce week-end loin de lui va sans doute me permettre de refroidir la machine – ou pas… Mais si c’est « pas », comment je vais faire ??