dans quel état j’erre

Photo by Roman Mager on Unsplash

Bon les ami.es, je suis toute perdue. Je sais : ce n’est pas très original. Mon errance concerne mes activités professionnelles et c’est plus rare que dans le domaine privé (où je m’égare régulièrement dans des marais insondables).

Cela fait quelques semaines que j’essaie de créer mon école en ligne et, même si je suis plutôt sûre de moi en ce qui concerne le contenu du premier cours que je suis en train de concevoir (vu qu’on est en plein dans mon domaine de compétences), je suis mécontente du rendu.

Et en particulier des vidéos. Il ne s’agit pas de vidéos où je parle devant la caméra. J’ai essayé mais ce n’est pas pour moi. Je me déteste en vidéo et l’idée de montrer ma bobine me met dans des états pas possibles. Ce n’est évidemment pas le cas quand j’ai de vraies personnes devant moi (je le fais depuis 20 ans et ça fait belle lurette – j’aime beaucoup cette expression – que ça ne m’émeut plus). La situation-même (parler à une caméra) me stresse au plus haut point. Du coup, je filme des powerpoint que je commente en voix off. Je trouve que la qualité des vidéos (la forme donc) ne rend pas hommage au contenu voire même le dessert (ah au fait, j’ai encore arrêté le sucre).

Bref, quand il s’agit de m’y mettre (quand je ne travaille pas en face à face, que je ne suis pas à Paris chez mon chéri, que mon cœur arrête de faire des siennes, que le jardin ne réclame pas mon intervention… et que je n’ai pas d’autre prétexte bien pratique pour repousser ce travail aux calendes grecques), vu que je n’aime pas le résultat de ce que je vais produire, je n’ai pas beaucoup d’enthousiasme et ça traîne en longueur… Je n’ai même pas encore fini le module 1.

Je suis face à un obstacle dans la progression de ma vie pro. Évidemment, je pourrais faire comme d’habitude c’est-à-dire prendre le temps et l’énergie de développer mes compétences pour pouvoir continuer à travailler seule mais cette fois-ci :

  1. j’ai envie de travailler avec quelqu’un d’autre.
  2. je n’ai pas le temps de tout faire

J’ai besoin de collaborer avec quelqu’un pour avancer et aussi pour profiter de cette émulation qu’on ne trouve qu’avec les autres personnes.

Alors voilà, je cherche la perle rare qui aura envie de travailler avec moi sur ce projet d’école en amenant ses idées, son énergie, ses compétences, sa bonne humeur, son temps… sans être assuré.e que nos efforts seront payants. Je ne veux pas engager un.e salarié.e – je n’en ai ni l’envie (la relation patron-employé.e ne me tente pas) ni les moyens. Je cherche une personne comme moi (un.e indépendant.e) qui aimerait se lancer dans la création d’une école en ligne. Et bien sûr, nous partagerions les galères mais aussi les gains de ce travail. Le premier cours (en cours (sic !) de création) vise à aider les étudiant.es et personnes en formation à apprendre mieux et plus rapidement tout en gérant leur stress. Mais ça peut changer en fonction de ce que la personne mettra dans notre besace commune.

Si ça vous intéresse, vous savez ce qu’il vous reste à faire…

les plaisirs solitaires

 

Se faire plaisir tout.e seul.e n’a pas forcément à voir avec l’onanisme (j’ai bien écrit « pas forcément » 😉 ).

Voici une petite liste non exhaustive et dans le désordre de mes plaisirs solitaires :

  • lire
  • écrire
  • tricoter
  • méditer
  • pédaler
  • nager
  • rêvasser au soleil
  • regarder une bonne série TV
  • aller au cinéma
  • prendre un bain
  • ranger des trucs
  • faire mes comptes (oui je sais, je suis malade)
  • jardiner
  • faire des listes de trucs à faire (ou pas)
  • trier et jeter des trucs
  • dormir

La bienséance voudrait que je dise qu’en fait, parmi cette liste il y a des choses que j’aime quand même faire à plusieurs mais en fait, c’est faux. J’aime pédaler seule et me retrouver le soir avec d’autres personnes pour parler du trajet. J’aime aller au ciné seule et discuter après de mes goûts et dégoûts avec d’autres.

Ma liste est incomplète. A quoi ressemblerait la vôtre ? Si ça vous dit de partager…

PS1. Si vous avez besoin d’être rassuré sur mon état mental, voici une petite liste de plaisirs partagés : faire l’amour, danser, discuter, manger au restau, boire des coups, aller au théâtre et au concert, jouer à des trucs, se serrer fort dans les bras, aller au spa, se promener, chanter…

PS2. La jolie photo ne me représente pas (généralement je lis des livres avec des trucs écrits dedans 🙂 ) mais ci-dessous, vous trouverez un lien pour trouver d’autres belles images gratuites de cette photographe.

Alice Hampson

la tomate est ton amie

tomate

la tomate est ton amie

Bonjour petit poulet et petite poulette,
Le sujet du jour c’est tandan…. la tomate !

Tu ne le sais pas encore mais la tomate est ton amie. Jamais elle ne te trahira, jamais elle ne te laissera sur le bord du chemin et même mieux, grâce à elle, tu peux changer le monde.

Euh, non en fait tu ne peux pas !

Nan mais Marie, tu déconnes ! Tout ça dans une tomate ? Tu es tombée sur la tête ou bien ?

Je vais te dire un secret, petite poulette : je ne parle pas d’une vraie tomate mais d’un objet en forme de tomate que tu trouveras peut-être dans ta cuisine : un minuteur !

Faut que je te raconte : il y a bien longtemps dans des temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… Non en fait, ça date d’il y a peu de temps mais un gars dont je ne me souviens plus le nom et qui cherchait désespérément à augmenter sa concentration. Ben oui le pauv’ poulet, vu qu’il passait son temps sur facebook, sur les sites de jeux ou à zapper toutes les 3 secondes devant sa télé, il était devenu branque et totalement incapable de focaliser son attention plus de 2 minutes…

En cherchant à droite et à gauche, il est tombé sur tout un tas d’articles qui parlaient de comment ça marche l’attention dans la tête des poulets et des poulettes. Il n’a pas tout vu, il n’a pas tout lu, vu qu’il était incapable de se concentrer longtemps mais il a quand même fait une découverte INCROYABLE. L’attention fluctue au cours de la journée et pis en plus, on ne peut pas la maintenir plus d’une demi-heure sans être happé.e par autre chose. Alors une demi-heure, c’est la moyenne quand tu as un petit peu l’habitude. Certains poulets ne parviennent même pas à tenir plus de 5 minutes, à lire un mail en entier etcaeteri etcaetera.

Mais ô miracle, poulets, poulettes, l’attention ça se travaille.

Et Marie est là pour te parler de ça et du minuteur en forme de tomate du gars perdu. C’est simple et ça marche pour tout un tas d’activités – surtout celles que tu évites comme : faire le ménage, travailler tes maths, rédiger ce rapport de screugneugneu… j’en passe et des meilleures.

Poulet, poulette, la prochaine fois que tu freines des 4 fers pour pas faire un truc qui te saoule ou dont tu as peur, tu prends ta petite tomate-minuteur et tu la programmes sur 10 minutes. C’est peu mais il vaut mieux commencer petit. Tu prends ton courage à deux mains et pis tu fonces sur le balai, sur ton livre de math, sur ton pc. Et pis après 10 min – dring dring – tu prends 3 minutes de pause (pas 12 hein, 3 !). Peu à peu, tu augmenteras la durée mais attention, tranquille, ne va pas te fouler un œil non plus ! Pour l’instant, tu restes à 10 minutes.

Et hop, après tu renquilles sur un cycle : tâche / pause, tâche / pause, tâche / pause jusqu’à ce tu en aies vraiment marre.

Quand tu te seras entraîné.e, tu pourras augmenter jusqu’à atteindre 25 minutes de tâche qui fait beurk ou qui fait peur alternées avec 5 min de vraie pause pendant lesquelles tu fais complètement autre chose. C’est là que tu peux aller sur facebook ou appeler ta mamie poulette, manger une banane ou faire le poirier.

Promets-moi d’essayer poulet ! On ne sait jamais, ça pourrait marcher.
Et au fait, poulette, je réponds aux questions dans les commentaires !

j’y vais mais j’ai peur

521555841Alors voilà, je suis lancée dans la voie du travail en libéral depuis bientôt 10 mois. Tout ne se passe pas comme prévu (mais il faut dire que je n’avais pas prévu grand chose, de toutes façons). Mon CA frise encore le ridicule et heureusement que j’avais de l’argent de côté. Les dépenses sont pour l’instant largement supérieures aux gains mais bon, le moral est bon !

Alors je me lance comme une grande et j’organise mes deux premières formations « à moi rien qu’à moi » en mai :

  • à Nevers, des ateliers de 2h pour les lycéen.nes et les étudiant.es qui passent un examen en fin d’année : MéMO (pour Mémorisation, Méthode de travail et Organisation) où je vais parler de comment on apprend des trucs et de ce qu’il faut faire et éviter si on veut que ça soit efficace et pas trop chronophage.
  • à Paris, un atelier de 6h (le 28 mai) qui portera sur l’organisation personnelle et familiale – comment programmer des trucs et ne pas les oublier, comment mettre du futur dont on rêve dans le présent qu’on vit etc.

Si vous êtes intéressés par l’un ou l’autre de ces ateliers (celui de Paris aura sans doute plus de succès dans la blogosphère – que l’autre) ou si vous avez juste envie d’en savoir plus, vous pouvez recevoir les informations (dates, programme, prix…)  en laissant votre e-mail ici. [edit : le lien ne fonctionne pas, il faut que je comprenne pourquoi… En attendant, vous pouvez toujours m’envoyer un e-mail mariedeuxpointzero[AT]yahoo.fr]

Voilà, vous savez tout ou presque !

J’y vais mais j’ai peur

 

le PocketMod

pocketmodBon, vous allez me dire que je vais encore écrire des conneries !! Et ben, peut-être.

C’est quoi un PocketMod ? C’est une méthode de pliage de tout papier de type A4 et plus généralement de tout ce qui ressemble à un rectangle. A un moment, comme vous le verrez, faut plier le papier en quatre quarts ;-).

A quoi ça sert ? A tout, et entre autres, à ré-utiliser des feuilles écrites sur un seul côté comme un petit carnet de poche pour écrire des tas de trucs.

Comme cet article est un honteux resucé d’un vieil article du vieux blog, y’a pas de raison que je réécrive tout et donc, vous pouvez aller télécharger des modèles . Pouh, j’avais même fait une vidéo avec mes mains de l’époque (si, si). Si vous allez lire l’article en question, outre les fautes d’orthographe, vous remarquerez peut-être l’expression « disponible bientôt » qui revient plusieurs fois. C’est plutôt rigolo pour une page publiée le vendredi 27 mai 2011. C’est dire si ma tendance à ne pas tenir mes engagements ne date pas d’hier !!

Le site de référence est . Y’a une autre chouette vidéo qui permet aux plus maladroit.e.s d’entre nous de s’en sortir.

Et pof, un cadeau : un modèle que j’ai créé avec mes stagiaires lors d’une séance « gestion de l’argent et consommation » (mes stagiaires étaient jeunes pour la plupart et tous pauvres… on en reparlera bientôt – je tease à mort là).

Carnet des Dépenses

 

Avec Cristophe et sans doute beaucoup d’autres, je me lance dans le jeu des 366 Alphabétiques. Bon, vu que je me connais, je vais sûrement avoir des ratés (vous êtes donc prévenu.e.s et donc ce n’est pas la peine de me disputer quand ça arrivera !!!). Edit du 9 mars 2015 : c’est décidé, je vais le faire « à ma manière » ce défi c’est-à-dire que parfois je vais suivre la règle et parfois pas. Du coup, j’essaierai de rattraper au fur et à mesure les mots que j’ai laissé filer.