Faux-la-Montagne et caetera

Avec mon chéri, cela fait quelques jours que nous cheminons sur les petites routes françaises.

Cosne d’Allier

Nous sommes partis lundi 15 juin au matin sous la pluie pour notre première étape – Cosne d’Allier – où nous avons passé la nuit au camping municipal (j’y ai retrouvé le gardien qui m’avait réouvert les sanitaires il y a deux ans et demi lorsque j’avais fait mon périple Bordeaux-Nevers).

Chambon sur Voueize

Deuxième étape, mardi 16 pour Chambon sur Voueize. Ce fut pour l’instant l’étape la plus difficile puisque nous avons du traverser Montluçon et remonter la cuvette, une sacrée pente ! Je signale à tous et toutes que le camping municipal de Chambon est sans doute le plus cher du monde : 5,40 euros la nuit pour deux avec des sanitaires ultra propres et au chaud. Je ne vous raconte pas la ruine.

Aubusson

En route pour la troisième étape (je les avais programmées de plus en plus courtes sachant qu’elles allaient être de plus en plus pentues). Nous avons mangé une pizza chez Lino et nous ne l’avons pas regretté. Si vous êtes dans le coin, allez-y : elles sont divines.

Et enfin, Faux-la-Montagne !

Et voici l’arrivée qui me donne l’occasion de vous présenter mon nouveau vélo (à gauche) et celui de mon chéri (à droite) :

Arrivée à Faux la Montagne

Oh qu’ils sont beaux nos vélos !

Après un concert dans une grange, aux Salles – un petit hameau perdu dans la pampa creusoise – et une rencontre improbable avec Julie (guitariste, entre-autre chose) qui se souvenait avoir assisté à une conférence à Toulouse où j’avais fait une communication à l’époque où j’étais jeune chercheuse en psychologie cognitive, nous avons repris nos vélos hier après-midi pour aller jusqu’à Royère de Vassivière participer à la fête de l’Atelier, un bar, friperie, tout-en-un associatif qui semble assez actif dans la région.

Home

Notre maison itinérante (en orange).

Nous allons sans doute passer deux jours ici (nous avons monté la tente dans une ferme qui propose aussi des yourtes et des gites) puis continuer notre découverte du coin (enfin MA découverte parce que Jean connait déjà le plateau de Millevaches) et aller à Felletin et sans doute Eymoutiers. Nous pensons repartir en direction de Nevers le 24 ou le 25 juin pour 5 jours de voyage puisque nous n’allons pas prendre le même itinéraire mais faire un petit crochet par Dornes pour visiter un copain producteur bio.

Je suis heureuse les ami.es. Et puis, comme d’habitude quand j’écris mes petits posts, j’ai beaucoup utilisé la parenthèse (hi, hi, hi) et ça me fait penser qu’il y a quelques mois déjà, j’avais évoqué un autre style de parenthèse – le premier article où je vous parlais de Jean. C’est la première fois qu’on passe autant de temps ensemble et on a déjà prévu d’autres voyages à vélo (peut-être qu’on les fera, peut-être qu’on ne les fera pas) pour des destinations un peu plus lointaines.

on parle de cul, ou bien ?

Attention, ce billet n’est pas pour les enfants…

Je crois que je me fais vieille ou alors peut-être est-ce parce que je suis passée dans une faille spatio-temporelle. Bref, tout ça pour dire qu’en allant acheter des timbres au bureau de tabac, je suis tombée sur ça :

poppersOn parle de cul, ou bien ?

Ou bien, c’est que j’ai l’esprit mal tourné. Dites-moi : depuis quand achète-t-on du poppers au bureau de tabac ?? Dans mon souvenir, ce genre de truc s’achetait dans les sex-shops. C’est un délire de mon buraliste, une blague ? Les mœurs ont changé à ce point (je ne découvre pas la sodomie, rassurez-vous  mais bon…) ?

La photo est floue parce que je l’ai prise avec mon téléphone et que je ne suis décidément pas très douée (ce qui n’est pas non plus une découverte).

Je vais acheter des clopes, mon amour (mon œil !)

La prochaine fois que votre chéri.e va chez le buraliste en prenant un air énamouré, méfiez-vous ! C’est peut-être qu’il.elle a une petite idée derrière la tête (ou ailleurs d’ailleurs).

 

oulala

tatouage velo

ceci est une photo de mon aisselle droite – même si on dirait qu’il s’agit de l’aisselle gauche…

Oulala mes pauv’z’ami.es

Comment dire ça ?

Je n’y arrive plus… à écrire ici ou ailleurs d’ailleurs. Est-ce parce que ma tête est pleine de projets, de vide, de brume ? Je ne sais pas trop.

Et pourtant j’ai essayé !

J’ai essayé de m’y remettre grâce au jeu des 366 alphabétiques mais rien de rien, je suis sèche comme une peau de banane oubliée en plein soleil après un méchoui (!!).

Et pourtant j’en ai des trucs à raconter !

Plein, des tas ! Des trucs chouettes en plus.

A commencer par mon n’amoureux qui m’a offert le plus beau des cadeaux d’anniversaire. C’est fastoche à deviner mais je vais vous le dire quand même : le vélo de mes rêves pour voyager… en pièces détachées. Et oui ! Ce qui fait que je vais pouvoir le monter moi-même et donc, développer ma vélonomie, comme on dit. Premier voyage prévu pour la deuxième quinzaine de juin jusqu’au plateau de Millevaches (on a du repousser le départ à cause d’un machin pas chouette – pas ce qui suit, autre chose).

Et puis aussi, je me lance dans le grand bain : je suis en train de créer mon activité en freelance. Normalement, tout devrait être opérationnel d’ici le 15 juin dernier délai. J’ai fait en sorte de concevoir le truc avec tout ce que j’aime et que je sais bien faire : ça parle – entre autres – d’organisation, d’argent, de formation, de motivation et aussi de psychologie cognitive (^_^).

ASSEZ DICK (fastoche, j’ai même honte d’avoir osé) !!

Je ne sais pas si ça va marcher (c’est-à-dire si je vais pouvoir dégager des revenus suffisants pour vivre) mais j’ai beaucoup d’espoir. Et puis du coup, je ne vais plus percevoir d’ASSEDIC : plus de comptes à rendre (yes) mais aussi l’obligation de m’enlever les doigts du popotin (yes… oulala, j’ai peur).

Plus d’ASSEDIC, ce n’est pas tout à fait vrai. En fait, quand vous avez encore des droits, deux options se présentent. Soit vous démarrez votre boite et vous demandez le maintien partiel de vos droits mais quand y’en a plus, ben y’en a plus. Soit vous décidez de couper en deux ce qu’il vous reste à percevoir. Dans ce cas, le Pôle Emploi vous verse la moitié de la moitié (le quart donc) dès la création de votre boite et l’autre quart, 6 mois après. Et si votre boite coule dans les 3 ans après la création, vous avez encore votre moitié de droits – ce qui vous évite normalement de vous retrouver sans aucun revenu. J’ai choisi l’option numéro 2. Le Pôle Emploi va donc me verser 2500 euros X 2 (la moitié de mes droits restants). Évidemment 2500 euros pour 6 mois, ça fait peu pour vivre mais je crois en ma bonne étoile (il vaut mieux) et en ma capacité à trouver des clients.

Dites-moi merde (ou crotte de bique).

 

 

nourriture nourritures

saucissonJe mange des olives et de la ratatouille (et parfois des olives dans la ratatouille) mais pas de saucisson parce que le saucisson, c’est de la viande (et oui, je vous en apprends une bonne, là !).

Et je ne mange plus de viande… ou presque.

Cela fait un peu plus d’un an – je ne me souviens pas exactement de la date mais cela doit faire à peu près ça. Pendant cette période, j’en ai mangé deux fois, avec mon amoureux et j’ai beaucoup apprécié.

Je crois que je me suis habituée. Et maintenant que mes ami.es se sont habitué.es aussi, je vais continuer sur ma lancée.

Encore une expérience liée à la nourriture ?

Woui, en lisant un article sur un bouquin qui sort ou est sorti (mon cerveau est un vrai gruyère), j’ai envie de tenter l’expérience du « sans sucre ajouté » (ce qui fait que j’ai droit d’ingérer tous les fruits et légumes que je veux mais que je fais l’impasse sur les gâteaux – entre autres). Alors, je ne tente pas 1 an mais 8 semaines : ce sera déjà pas mal. J’ai commencé le lundi de Pâques (sans chocolat donc). Et puis y’aura mon anniv’ qui tombe pile poil dans la période des 8 semaines : parfait pour résister à la tentation – je mangerai du salé !

Bon pour cette fois, j’ai laissé de côté d’autres types de nourritures, de celles qu’on pourrait partager lors d’un repas de quartier en regardant les papillons voleter tout autour d’un ténor fou, venu là pour animer les ripailles…

Je vous jure, ce défi des 366 alphabétiques me rend chèvre !