gloire à toi, ô seigneur

 

gloire_a_toi

Gloire à toi, ô seigneur ! Alléluia et tutti quanti. J’ai de nouveau internet à la maison depuis hier. J’étais en panne depuis le 19 décembre (oui, vous avez bien lu). Et après environ 7h de conversation avec le service client de Bouygues (plus incompétent, je pense que ce n’est pas possible), 4 visites de techniciens qui ont tous dit exactement la même chose à savoir qu’il fallait changer la box, j’ai enfin eu gain de cause. Ils m’ont envoyé une nouvelle box (la mienne avait 10 ans et je leur disais depuis le début – comme les 4 techniciens, d’ailleurs – qu’elle avait grillé).

Mais même pour un simple colis, il m’a fallu faire 3 aller-et-retour entre le relais colis et chez moi parce que le service client de Bouygues (encore lui) m’avait donné des informations erronées. Je les hais ! Cette manière de ne pas du tout écouter ce que tu dis et de répéter les mêmes formules – une vraie torture mentale. En plus, ils ne sont pas du tout formés à l’accueil client et ils se permettent de te gueuler dessus…

Comment peut-on tolérer qu’on nous traite comme ça ? Comment accepter des procédures aussi débiles qui ne conduisent qu’à la maltraitance de tous (et je compte dans les personnes maltraitées, toutes celles qui font partie du dispositif et en premier lieu, bien sûr, les pauvres filles et les pauvres garçons obligé.es de gagner leur vie dans ces —— de centrales téléphoniques) ? Au nom de quelle puissance divine se soumet-on à cette immense saloperie de truc ?

Je fais semblant de chercher mais vous connaissez la réponse comme moi : la rentabilité, autrement dit le fric. Un bon 90% des personnes qui vivent sur cette planète souffre à cause de l’inhumanité instituée en système économique pour engraisser les 10% restant.

Je sais que vous savez mais ce soir, c’est plus fort que moi (et ça n’a évidemment plus à rien à voir avec cette purée de pois de box), j’en ai marre. J’en ai plein le dos de cette merde (bip) qu’on a construite et qu’on continue à entretenir.

Mon boulot m’amène à intervenir régulièrement auprès de personnes qui veulent être salariées (et qui cherchent donc un « emploi ») et de personnes salariées dans des secteurs aussi différents que l’industrie, la santé ou encore l’éducation et la formation. Tout le monde souffre… C’est infernal de voir que les soignant.es par exemple (celles et ceux qui sont censé.es prendre en charge les autres), sont en première ligne, confronté.es au stress généré par la pression et le harcèlement institutionnels. Et je ne parle même pas de la façon dont on traite (et ça va bientôt devenir encore plus insupportable) les personnes qui survivent avec 3 francs six sous – les « bénéficiaires » comme on les appelle pudiquement.

Ce soir, j’en ai marre de tout ça. Je veux vivre dans un monde où les gens se parlent normalement et ne se sautent pas dessus à la moindre frustration ou contrariété.

Est-ce que je ressens plus ces choses en ce moment parce que je suis moi-même en difficulté ?

Je n’ai pas de réponse. J’en ai juste marre.

Et puis, je veux du soleil !!!

ça, c’est fait

ça_c_est_fait

Bon ben ça y est, je suis rentrée. Et j’ai encore tous mes membres et toutes mes dents.

Comme prévu, rien ne s’est passé comme prévu ! Je n’ai pas eu d’ennui mécanique (juste un tout petit problème de dérailleur réparé en 5 min), je n’ai pas eu d’accident et je ne me suis pas faite attaquée par un chien. En plus, j’ai avancé beaucoup plus vite que je ne le prévoyais (de l’ordre de 65 à 70 km par jour au lieu de 50).

Par contre, j’ai eu quelques moments d’intense solitude, j’ai parfois dormi dans des endroits improbables et j’ai rencontré des gens super gentils tout le long du chemin.

J’aurais bien voulu vous mettre quelques photos du voyage mais là, mon téléphone merdouille un peu. On verra ça plus tard.

Et zou alors ? Ben zou est toujours là !

 

jusqu’ici

jusqu’ici

Jusqu’ici tout va bien et ça me fait un peu flipper ma race (comme disaient les djeunes il y a au moins 5 ans – c’est dire si je suis has been).

Bon je disais que jusqu’ici tout va bien. Ça va même trop bien cette histoire (je ne suis pas vraiment sûre que le mot soit bien choisi vu qu’on ne s’est pas dit (pas encore ?) qu’on était ensemble, on s’est même dit qu’on était « pas ensemble »). On avance tout doucement, et j’aime tout ce que je découvre… Il est où le lièvre, il est où le truc qui va me ramener sur terre ?

Je ne sais pas s’il a aussi peur que moi. Je sais que pour l’instant, il aime ça autant que moi. Il veut et ne veut pas les mêmes choses que moi – c’est moyennement clair comme phrase mais pourtant c’est bien ça que je veux dire.

Par exemple, je ne veux pas l’exclusivité (j’en ai à peu près rien à foutre qu’il couche avec d’autres filles ou pas) mais je ne veux pas que pour ça, on arrête de se voir.

Ça m’agace d’aimer être avec lui – enfin, ça me fait peur plutôt… J’ai peur mais j’aime ça.

Bon, ce petit week-end dans les Landes loin de lui avec d’autres gens, pour faire d’autres trucs que de toucher sa peau et de respirer son odeur… Je ne pense qu’au sexe, c’est chiant !!

Je disais donc : ce week-end loin de lui va sans doute me permettre de refroidir la machine – ou pas… Mais si c’est « pas », comment je vais faire ??

 

zou

C’est tout nous ! A part que je ne suis pas vraiment blonde et que zou n’est pas franchement blanc (^_^).

Je viens de passer deux très belles journées avec Zou (ben ouais, c’est comme ça que je l’appellerai ici mais ce n’est pas ainsi que je l’appelle en vrai – dans la vraie vie, j’utilise son prénom, tout simplement) dans le centre Euronat.

Je ne sais pas quoi dire à part que c’était vraiment chouette et que j’ai aimé chaque minute passée avec lui…

Et là, je suis crevée alors je vais aller me coucher très très tôt (peut-être même tout de suite).

sur la plage abandonnée…

… par les touristes, je vais passer la journée et peut-être la nuit… en compagnie de E (oui, il faut bien que je lui donne un nom, je ne vais pas sans arrêt l’appeler le deuxième brun – ça pourrait être vexant). Mais « E », ça ne me convient pas. Le petit nom viendra avec le temps – si on se l’accorde (le temps). On verra. Pour l’instant, c’est un jour après l’autre, un pas à la fois. On n’est pas pressé. On verra. Quand on ne se voit pas, on ne se manque pas. Pas encore ? On verra.