la méthode Valérie

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Ce matin, je suis allée me faire écraser les seins (youhou !!). A priori, le radiologue n’a décelé aucun problème (ouf).

Ça m’a rappelé une discussion avec une de mes copines (qui se reconnaîtra si elle me lit).

Valérie (puisque c’est son prénom, vous vous en doutiez, hein ?!) a une technique vachement sympa pour faire face aux petites et plus grandes tracasseries du quotidien. Quand elle doit faire (ou qu’il lui arrive) quelque chose de particulièrement pénible, elle s’offre un petit ou gros cadeau.

Je trouve ça super parce que ça permet de neutraliser la valence de l’événement (-1+1=0).

Du coup, ce matin en sortant du centre de radiologie, je suis allée vite fait faire un tour dans une friperie pas loin et me suis achetée un petit haut. Mais comme ça ne suffisait pas et que je suis passée devant une crèmerie en rentrant, je me suis offert un morceau de Gorgonzola de la mort qui tue. J’en ai dégusté un morceau à midi… Mon Dieu qu’il est bon !

J’ai désormais un joli petit haut « Mammo » (et un morceau de Gorgonzola aussi mais vu qu’il sera vite mangé, ça ne compte pas). J’ai envie d’une jolie théière (il n’y en a pas dans l’appartement où je suis)… Je vais attendre la prochaine tuile ou le prochain épisode désagréable pour me l’offrir. Du coup, j’ai hâte (hi, hi, hi).

Evidemment, la taille et le type du cadeau peuvent être adaptés à l’ampleur de l’événement négatif.

Et vous, c’est quoi votre technique ?

c’est cadeau

coq-reveilBon ce n’est pas encore la rentrée mais vu que, pour moi aussi, va y avoir une rentrée (je vous en dirai plus quand ce sera fait) et que ça fait un bail que je n’ai pas été obligée de me réveiller au son désagréable d’une sonnerie quelconque, je me suis dit que ce serait trop violent comme retour à la civilisation.

Du coup, je me suis bricolé un p’tit son du matin, histoire de me lever du bon pied.

Et pis, je me suis dit que vous aimeriez peut-être l’avoir, vous aussi, dans vot’ téléphone pour pouvoir péter le feu, dès le matin.

Le voilà :

reveil

 

à petits pas…

 

Abraham Lincoln aurait dit « Quand vous tenez un éléBabar-écolophant par la patte arrière et qu’il tente de s’échapper, mieux vaut le laisser filer. »

Je laisse filer et mon week-end me donnera (j’espère) l’occasion de vous répondre et de m’occuper de ce fichu css qui me fait des misères depuis que j’ai changé de thème.

 

don’t feed the troll…

troll

don’t feed the troll

… inside you.

Comme tout le monde (ou presque), je suis affublée depuis l’enfance d’un méchant troll intérieur qui me suit partout (logique puisqu’il est à l’intérieur de ma tête). Le mien (mais chacun a le sien, ils sont donc tous différents) me serine des trucs comme quoi je ne vaudrais pas grand’ chose, que je n’aurais aucune importance (tiens donc) et que je ne mériterais pas d’être aimée… et d’autres choses du même acabit, j’en passe et des meilleures.

Evidemment, mon enfance toute pourrie n’est pas étrangère à l’apparition de ce troll là en particulier mais on s’en fout parce que de toutes façons, on en a tous un (voire plusieurs).

Bref, j’ai décidé de lutter ! Tout le monde le sait, il ne faut jamais JAMAIS JAMAIS nourrir un troll. Sinon, il reste et grossit, GROSSIT, GROSSIT jusqu’à prendre toute la place.

Dans ma vie, je l’ai beaucoup nourri avec des trucs différents en fonction des époques. Entre 18 et 23 ans, par exemple, je lui ai donné à manger au sens propre du terme : oui, je suis passée par une phase de boulimie de 5 ans. Je mangeais, je mangeais, je n’arrêtais pas de manger. Je croyais que c’était pour me remplir, pour grossir et qu’enfin on me verrait. Mais non, mon corps était en pleine expansion, c’est sûr mais moi. Moi j’étais toute petite parce que celui qui se gavait, c’était le troll. Et plus il était gros, et plus il parlait fort. Et plus il gueulait, et plus je lui donnais à manger.

Plus tard dans ma vie, et après avoir perdu une bonne douzaine de kilos, je me suis arrangée pour le nourrir autrement : j’ai rencontré Lui, dépressif notoire qui a sombré dans l’alcoolisme assez rapidement. Et ça a duré 12 ans + 3 ans de deuil de la relation. Mon troll était très heureux pendant ces longues années, il se repaissait de tout ça. J’étais une petite fille vile, sans importance aucune et qui ne méritait que ce genre de relation (le Lui en question est par ailleurs drôle, intelligent et cultivé).

Sauf que maintenant, monsieur le troll, je suis grande et j’ai décidé d’essayer d’arrêter de te nourrir. Et donc…

Et donc, la suite une prochaine fois !

smile…

merciJe n’ai qu’un mot à vous dire, c’est MERCI. Merci à vous tous qui, par le biais des commentaires ou directement par mail, m’envoyez des tonnes de courage.

 
Y’en a même quelques uns (ils se reconnaîtront) qui me proposent leur aide financière alors que je ne les ai jamais vu (c’est pour ça qu’il y aura bientôt – demain sans doute – un bouton « Don » dans la colonne de droite) !! Je ne sais pas quoi dire, je suis touchée à un point que vous n’imaginez pas (et quand je suis comme ça, je pleure…). Alors voilà, je pleure de joie et de reconnaissance. Je ne vous connais même pas en vrai !! Et dire qu’il y a des gens qui pensent que les relations « espitolairinternet », ce n’est que du flan !!

Faut que je trouve un moyen de vous remercier tous pour ça…

En attendant, voici la chanson du lundi (une chanson qui m’arrache les larmes). Bonne écoute !

 

Je vous mets quand même les paroles au cas où…

Smile, tho’ your heart is aching,
Smile, even tho’ it’s breaking
When there are clouds in the sky,
You’ll get by
If you smile
Through your fear and sorrow
Smile ~ and maybe tomorrow
You’ll see the sun come shining through
For you

Light up your face with gladness,
Hide every trace of sadness
Although a tear
May be ever so near
That’s the time you must keep on trying,
Smile ~ what’s the use of crying?
You’ll find that life is still worthwhile
If you’ll just smile

That’s the time you must keep on trying
Smile ~ what’s the use of crying?
You’ll find that life is still worthwhile
If you’ll just smile