this is the end

Aujourd’hui, j’ai mis le point final à mon livre. Et je parle bien du livre que j’ai écrit et pas de celui qui va être publié. Bien entendu, celui-ci aussi je l’ai écrit mais en fait, je n’ai pas fini le dégraissage : il sera finalement un résumé succinct du livre principal qui comprend pas loin de 800 000 signes. Les deux parlent d’argent et de ce que nous faisons pour en gagner, alors qu’en fait on en a sûrement moins besoin qu’on ne le croit. Le court est plutôt mainstream et ne choquera même pas ma belle-mère. L’autre, le long, est plus radical (mais pas trop quand même – c’est moi qui l’ai écrit et je ne suis pas très radicale). Ça vous paraîtra sans doute bizarre que je prenne les choses dans ce sens-là mais je ne pense pas (sincèrement pas) qu’il nous faille plus d’argent pour être plus heureux. Du coup, il est logique que je n’ai pas écrit un livre qui parle de comment on pourrait en gagner plus. Non, je parle de comment on peut faire pour être heureu.ses avec ce qu’on a.

Un copain à qui je parlais du sujet de mon livre m’a rétorqué que ça allait bien les histoires de « quand on veut, on peut », qu’il fallait arrêter de culpabiliser les gens, que le problème était sociétal et qu’il fallait donc agir au niveau sociétal pour régler les problèmes des pauv’ gens. Bref, je me suis pris une sacrée charge. Il a totalement raison, le problème est sociétal et il faut donc régler le problème à ce niveau…

Mais quand on se sent pauvre, comment ont fait en attendant que des braves gens d’en haut 😉 résolvent nos problèmes ? On subit en courbant l’échine ? On passe sa vie à espérer un changement qui n’arrive pas ? Non, on lit le livre de Marie (je rigole) !!

Les deux approches ne sont pas incompatibles : on peut vouloir agir au niveau individuel et au niveau de la société.

 

les vacances

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Bonsoir les poulets,

Puisqu’enfin cela semble de saison, parlons des vacances !
Ça coûte cher les vacances.  Ça coûte cher de voyager. Enfin, c’est ce que tout le monde dit !
Tout dépend des vacances et du type de voyage, en fait. Si vous partez à l’autre bout du globe dans des hôtels avec des étoiles, évidemment, ça coûte cher. Et pis si vous prenez ces avions et tous leur kérosène, on peut dire que ça coûte cher à l’environnement, aussi…

Je voyage peu, je n’aime pas trop rester longtemps loin de chez moi, rapport à mes chats. Cet été, comme tous les ans (presque tous les ans), je prévois un petit voyage à vélo. L’année passée, j’avais partagé l’aventure avec mon amoureux. Nous avions fait Nevers-Faux la Montagne et retour, au mois de juin. J’en avais chié des ronds de chapeaux, parce que même s’il m’attendait tout le temps parce qu’il est mignon, mon chéri est en forme et moi, beaucoup moins, surtout depuis que mon genou gauche a percuté une voiture et s’est tout tordu sur la gauche, comme un idiot.

Cette année donc, comme je le disais à l’instant, j’ai décidé de voyager seule et comme j’habite au bord d’une vélo route (la numéro 6), je me suis dit que ce serait bête de ne pas en profiter. Donc, je vais mettre mon vélo dans le train jusqu’à Nantes et puis, je vais revenir à vélo, en longeant la Loire, tranquillou, parce que je suis une vieille personne. Je dormirai en camping (sous ma tente) ou chez l’habitant (en couchsurfing), histoire de rencontrer des gens quand même.

Voici mon budget :
billet de train : 56 euros
hébergement : 70 euros (ça, c’est si je passe toutes mes nuits en camping, sinon, ce sera moins)
bouffe et bière du soir (espoir) : 50 euros
bidules et trucs : 30 euros

Ça fait 206 euros pour 9 jours de voyage et de souvenirs précieux, mes poulettes.

Et bien moi, je trouve que ce n’est pas très cher.

la magie de noël

wampasnoel

Ce soir, ce soir c’est Noël, les étoiles brillent dans le ciel
Ce soir, ce soir c’est Noël
C’est Noël

Ben non mon petit poulet et ma petite poulette, ce soir c’est pas Noël. On est en plein mois d’avril.

Et ben c’est quand Noël ? Noël, c’est le 24 décembre, tout le monde le sait.

Ah ? Y’a quelque chose que je ne comprends pas alors. Pourquoi, tous les ans, quand c’est Noël, les gens sont étonnés que ça leur coûte de l’argent ? On dirait que ça les prend par surprise cette histoire de Noël. Alors du coup, ils n’ont pas de sous, ils font des crédits, ils passent l’année à rembourser et l’année d’après, rebelote. ça les reprend par surprise clac comme s’ils savaient pas que ça allait arriver réellement .
Et pof le 30 novembre c’est la panique. Alors ils font des crédits, pis ben ça recommence, pffff

Mais poulet, poulette, ce n’est pas une fatalité, tu peux faire autrement.
Tu vois là par exemple, au milieu du mois d’avril, tu prends une boite, une enveloppe, un cabas, ce que tu veux et hop, tu mets un petit sou dedans. Et pis la semaine prochaine (par exemple, le lundi mais ça peut être le dimanche), hop, tu mets un petit sou dans ta boite.

Petit calcul. Si tu mets comme ça 2 euros par semaine en commençant aujourd’hui. A Noël, tu auras 72 euros. C’est pas assez ? ben mets 5 euros alors. A Noël, tu auras 180 euros. Et si c’est toujours pas assez, tu mets plus. Et pis si des fois tu peux pas, ben tu mets moins. Mais mets toujours quelque chose (imagine combien tu pourrais avoir si tu avais commencé en janvier… waouh)

Il te coûte combien ton crédit ? Combien tu rembourses tous les mois pour le Noël de l’année dernière, ou pour ta nouvelle télé, ta wouature ???

Fais-moi plaisir petit poulet et petite poulette, essaie de mettre un petit peu dans ta boite chaque semaine, toujours le même jour. Une petite somme, juste pour essayer.

Ce soir ce soir c’est Noël, les étoiles brillent dans le ciel

mange la pomme, mange

pomme_blanchneige

mange la pomme

Les poulets et les poulettes, il faut que Marie vous parle.
Wwoui aujourd’hui c’est lundi et Marie vous parle des sous !

En flânant sur internet comme ça, un jour, je suis tombée sur un truc à peine croyable. J’ai cru que c’était un article du Gorafi et pis non, même pô.

Maintenant, vous pouvez acheter une pomme coupée en quatre dans un sachet plastique et une atmosphère « contôlée ».

Hein, non mais c’est quoi cette connerie euh cette bêtise je voulais dire. Une pomme coupée en quatre dans un sachet plastique avec des produits chimiques pour pas qu’elle s’oxyde.

Non mais on se fiche de nous les poulets et les poulettes.

Ouais euh , c’est quand même vachement pratique. euh…

Comment ça pratique ? Ben euh tu vois euh quoi, t’as pas besoin de couteau.

Parce que toi, t’as pas de dents ? C’est bien ça, tu n’as pas de dents ou alors t’es con. Une pomme ! UNE POMME ! Tu me dis que c’est compliqué d’emmener une pomme avec sa petite peau de pomme dans ton sac, dans la poche de ton blouson, dans ta sacoche !

Mais ça va pas, non ?
et pis leur saloperie de plastique après, t’en fais quoi ? parce que le trognon d’une pomme entière, au pire tu peux le jeter par terre dehors. Ca va pas polluer, c’est une pomme, c’est naturel mais le plastique, d’où qui vient, où qui va ? Tout ça, quoi !!

Et le coup de grâce c’est le prix de ta belle pomme coupée en 4 avec des produits dedans pour la conserver comme au premier jour. Elle te coûte 1 euro et des poussières. C’est pas cher un euro ! C’est vrai c’est pas cher un euro. Tu sais combien ça coûte un kilo de pommes normales avec leur petite peau de pomme ? Genre des bios, t’en as pour allez soyons fous 2,50 le kilo (et ça c’est si tu ne sais pas te débrouiller pour trouver les bons producteurs dans ton petit marché, dans ton petit quartier). Mais pour 2 euros 50, t’en a plusieurs des pommes, genre, t’en as 5 ou 6.

Petite pause calcul mental : 2 euros 50 divisés par 6, ça fait 42 centimes la pomme.

Fais moi une promesse petit poulet ou petite poulette : n’achète pas leur fruits et légumes épluchés, lavés et découpés, vendus dans du plastique sous atmosphère contrôlée.

C’est à force de faire des choix comme ça que tu perds tes précieux petits sous…

Courage les poulets et les poulettes, nous vaincrons.

je suis fauchée – stratégie n°1

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Bon les amis, l’heure est grave. Après avoir été fauchée par ce chauffard de malheur (et toujours aucun bout de remboursement en vue mais ayé mon avocat est sur le coup -tiens au fait, je suis devenue une fille avec un avocat (ce qui fait drôle)), dorénavant fauchée du portefeuille je suis.

Du coup, j’ai décidé de prendre ça comme un jeu et d’essayer de m’amuser un peu de cette situation (nan, parce que, en vrai, je ne suis pas une vraie fauchée – quand ça a été vraiment le cas, je rigolais un peu moins).

J’ai donc mis au point la stratégie n°1 pour sortir un peu de la merdasse : ne rien acheter à manger pendant une semaine. Je vous rassure, j’ai fait un rapide tour du frigo, du congel et des placards (pas du jardin parce que cette année, c’est plutôt le désert – à part la bourrache) et je ne vais pas mourir de faim.

Y’a qu’une seule exception au défi : la bouffe pour les chats (je ne vais quand même pas les obliger à avaler des pois chiches ou du vermicelle, les pauv’).

Je ne sais pas si j’y arriverais mais si je craque pour une belle salade croquante ou 1 kilo de nectarines, promis juré craché, je vais à confess’!

Au menu ce midi, j’ai mangé des lentilles, du pain, un gros morceau de camembert et de bleu d’Auvergne (du vrai, hum comme c’est bon) et du sorbet à la prune (et je m’en suis resservi une belle portion à 4 heures).

Je sens que ce blog va devenir passionnant (^_^).