schémas et reproduction

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Deuxième article de la journée : et ben ça va tomber de la merde (comme dirait l’autre).

Je suis en colère contre moi-même. Je suis en pleine reproduction d’un schéma que je connais bien. Y’a pas, j’aime souffrir. Et je ne suis jamais tombée amoureuse d’un garçon qui ne m’aurait pas fait souffrir… C’est con mais jusqu’à présent, ça a toujours été comme ça. Je ne sais pas qui de la poule ou de l’œuf précède l’autre. Je ne sais pas si je tombe amoureuse parce que je souffre ou si j’éprouve le besoin de souffrir parce que je suis amoureuse.

Là, avec zou : tout va bien ! Et ben non, j’ai tellement envie de trouver le troisième mec de ma vie que je fais tout pour me persuader que c’est lui. Du coup, vu que ça va, il faut bien que je trouve un moyen de me torturer parce que sinon, je ne pourrais pas tomber amoureuse de lui. Putain que je suis tordue. J’en ai marre…

Ce mec, il a tout ce qui faut : il est honnête, il est indépendant, il a des amis, des passions, une famille qui l’aime et qu’il aime, il fait des trucs de sa vie… Et au lit, je ne vous raconte même pas comment je prends mon pied !

Ben du coup, ça va pas. Je ne peux pas seulement apprécier ce qu’il y a entre nous : je veux plus, je veux les sentiments qui me soulèvent de terre, je veux les doutes, je veux le putain de grand tremblement… et que ce soit réciproque en plus.

Je voudrais vivre sans amour – ce serait tellement plus simple – mais je n’y arrive tout simplement pas. Je me sens faible et je recommence à me comporter comme une pauv’ fille qui veut qu’on l’aime. Je me fais un peu  pitié…

[Et tout ça pour un jour où il n’avait pas le temps de venir me voir, pfffff. Ça promet (^_^)]

 

 

muze

muze (et pas Muse ou muse) est un magazine que j’affectionne tout particulièrement. Dès qu’il sort, je me précipite à la bibliothèque de mon quartier pour déjà en dévorer des bouts avant de pouvoir l’emprunter (3 mois après) pour m’en délecter bien tranquille chez moi.

J’aime toujours. J’ai l’impression de me remplir de bonnes choses.

Voici le lien vers le blog de muze, si ça vous intéresse.

Ma rubrique préférée ? L’atelier d’écriture, bien sûr. Je ne le fais pas toujours mais des fois oui.

PS : en relisant ce post, je me dis qu’on dirait une pub – si ça se trouve, j’ai de l’avenir dans la pub (^_^).

 

les filles à poils

les_filles_à_poils

Non, ce n’est pas un appel pour que les filles se mettent à poil mais une petite réflexion personnelle à propos des filles qui choisissent de laisser pousser leurs poils de jambes et d’aisselles. Je ne parle pas de quelques poils qui se battent en duel ou d’une épilation un peu ancienne. Non, je parle des vrais poils de 3 cm bien noirs sur des papates bien blanches.

Pendant mon petit périple et souvent dans les milieux « alter », j’ai croisé plusieurs filles qui avaient fait le choix du naturel total. Les deux dernières étaient brunes et moi, y’a pas, je trouve ça super moche. Déjà que je ne suis pas très attirée par les poils des mecs, ceux des filles ne m’attirent pas plus. Je ne suis pas non plus une adepte du total look sans poil c’est-à-dire du sexe épilé pour parler clairement. En fait, je trouve le fait qu’un garçon désire le sexe d’une fille épilée, un peu… comment dire… limite. Pour moi un sexe de fille sans poil est un sexe de petite fille (mais y’a peut-être que moi sur Terre qui pense ça). Et je ne pense pas que les garçons qui préfèrent ça sont des pédophiles, hein. N’allez pas me faire dire ce que je n’ai dit. En plus, il y a sans doute des effets de mode qui font faire certains choix et pis le côté pratique peut-être. En gros, c’est pas mon truc et du coup, les mecs qui me conviennent sont des mecs qui préfèrent les poils à cet endroit.

Du coup, ce que je viens de dire va l’encontre de ma faible attirance pour les poils des jambes et des aisselles. Ben oui ! Je suis comme ça : incohérente (mais pour ma décharge, je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais l’être – cohérente). Bon OK, les aisselles ça passe mais les papates ; je ne peux pas.

PS : Siouplait, dans les commentaires (en parlant de ça, je commence à vous répondre dès que je peux – c’est-à-dire demain sûrement), ne me sortez pas les arguments féministes. Je les connais et je m’en fous. Moi aussi, je suis féministe.

désobéir au sexisme

Cet après-midi, j’ai lu ce livre :

desobeir_sexisme

J’aime bien la collection Désobéir. J’avais acheté Désobéir dans l’entreprise (d’ailleurs je l’ai prêté mais je ne sais plus à qui).

C’est concis, ça se lit vite et surtout ça ne réfléchit pas à ma place…

Bref, dans Désobéir au sexisme, les auteurs évoque une initiative plus qu’intéressante engagée par Luc Frémiot (dont on nous dit qu’il était à l’époque procureur de la République à Douai) pour lutter contre les violences domestiques.

1. ce ne sont plus les femmes victimes  qui partent (fuient) du domicile, ce sont les auteurs de ces violences qui vont passer un petit séjour en foyer d’accueil

2. les policiers ne doivent plus se contenter d’une main courante. Une plainte est déposée et l’auteur est placé en garde à vue.

3. la victime est prise en charge par une association d’aide…

Si vous souhaitez en savoir plus sur les actions entreprises, vous pouvez lire l’audition de Luc Frémiot par la mission d’évaluation de la politique de prévention et de lutte contre les violences envers les femmes.

Voilà, quand on sait qu’en France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, que chaque année 75 000 femmes sont victimes de viol (je ne parle encore que des chiffres de notre beau pays) – ce qui représente 200 cents viols par jour – c’est-à-dire un viol commis toutes les 7 minutes et que – soit dit en passant – la violence domestique est la principale cause de mortalité ou d’invalidité des femmes entre 16 et 44 ans (avant le cancer et les accidents de la route)… Bref, quand on prend conscience de l’énormité de ces chiffres dans un pays « civilisé », on a envie de retrousser ses manches parce qu’il semble qu’il y ait encore pas mal de boulot !!

J’ai pris ce livre à la bibliothèque parce qu’en ce moment j’ai une collègue qui passe des moments difficiles. Je crois qu’elle fait partie de ces femmes victimes de violences dans leur foyer. A priori dans son cas, il ne s’agit pas – j’espère – de violences physiques mais d’autres formes de violences… D’ailleurs, j’ai appris à l’occasion d’une visite de la Maison des Femmes de Bordeaux avec mes stagiaires qu’il y avait de nombreuses formes de violences faites aux femmes. En dehors, des coups, des viols, la loi reconnaît également les violences économiques, psychologiques ou encore administratives.

Bref, XXXX (je m’adresse à ma collègue) , je ne sais pas quoi faire pour t’aider. Si tu me lis – parce que je crois que parfois c’est le cas – je suis là pour parler, pour rigoler autour d’un verre, pour aller au resto, pour un ciné (pour une séance shopping, je passe mon tour, tu me connais) ou pour autre chose.