Autant vous dire que je ne suis pas au mieux de ma forme puisque – comme un bonheur ne vient jamais seul (et je sais que le dire va remplir d’aise mes petites tortionnaires – je pense même qu’elles vont en mouiller leur petite culotte) – ce n’est pas la joie du côté sentimental. Zou souffle le chaud et le froid. Et en ce moment, c’est le froid polaire. Alors que (comment dire ?), la seule seule dont j’ai besoin c’est d’être entourée de chaleur, de câlins et de gros poutous (parce qu’en plus évidemment je me suis tapée une grippeanginerhume – si, si , c’est possible). Mais évidemment comme ce garçon a ses humeurs, je suis assez mal barrée. Ce n’est pas vraiment le style « tendre », ni « à l’écoute ». Il a beaucoup de qualités mais pas celles-ci. Je vous avoue que le côté chaud/froid, froid/chaud, ça commence grave à me saouler.
Passons. Pas d’inquiétude, jusqu’ici, avec mes ami(e)s, je parviens bien à donner le change. Je souris beaucoup, je danse et je parle fort.
Du coup, j’écris beaucoup plus que d’habitude en ce moment. Et là, je vais faire quelque chose que je ne fais que très rarement : recopier ici un de mes trucs qui résume bien mon état d’esprit de ce matin. Je vous préviens, ce n’est pas très gai. Mais ça va passer, c’est sûr, ça va passer – il le faut (là, je tente clairement de me convaincre moi-même). Alors y’a pas de titre, parce que ça ne mérite pas.
Envahie par le sombre
Faire comme si
Je ne sais plus pleurer
Engourdie par le froid
Fatiguée, épuisée
Je me traîne
Y’a plus rien qui brûle
M’enfouir
Arrêter la machine
C’est inhumain de vivre sans amour
Couper le moteur
Quelques fils
Laisser le temps les ronger
Ou partir d’un coup
Disparaître
Pfuit
Plus là
Plus mal
Fini