face à l’océan, la chaleur du printemps s’épanouit

Je ne vais pas faire la fille cultivée mais voilà, je suis en train de lire ce bouquin de Xiaolu Guo (une découverte pour moi) – que je trouve hallucinant tellement j’aime. Et dedans, l’auteure cite un poète chinois Cha-Haisheng, aussi appelé Hai Zi.

La première strophe est à la page 55 :

A compter de demain, j’aurai de la chance

Nourrir les chevaux, couper le bois, voyager de par le monde

A compter de demain, je penserai à ma santé et je mangerai plus de légumes

J’aurai une maison face à l’océan ; la chaleur du printemps s’épanouira.

Je ne sais pas du tout ce que ça donne en chinois mais purée de pois, en français, c’est bon !! C’est du poème ça, non ??

PS : pas le temps pour la bidouille sonore aujourd’hui (peut-être cette nuit… ou pas).

 

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