poème ratp

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J’ai participé au concours de poésie de la RATP. Mon poème n’a pas été sélectionné pour faire partie des 100 finalistes alors je me suis dit que je pouvais le poster là. Peut-être aura-t-il plus de succès 😀

Il m’a été inspiré par les nombreux témoignages d’agression que subissent les femmes dans le métro. Je me doute que la ratp n’a pas très envie de mettre l’accent sur ce fléau. Et effectivement, afficher ce poème-là dans le métro aurait sans doute fait tâche (bon, ils l’ont peut-être tout simplement trouvé mauvais mais moi, je l’aime bien).

Je prends souvent le métro mais n’ai, pour l’instant jamais eu à subir ce genre de violences). Je crois que si ça m’arrivait, j’aurais très envie de crever ce putain de bâtard (excusez-moi ce moment d’égarement, je voulais dire que j’aurais envie de signifier poliment à l’agresseur qu’il n’a pas le droit de disposer de mon corps comme si j’étais un objet).

Bref, voilà ce que ça donne :

Un flash
Immobile
Des plumes
J’attaque le tout au scalpel
Mon t-shirt sent très fort la transpiration
Aurais-je suffisamment de temps ?
J’écrase une mouche, d’un geste, par dépit
Une odeur de vin rouge
Il souffle comme un buffle
Cligner des yeux
La tâche
S’agrandit
Finalement, je suis descendue aux Abbesses

un peu de ma vraie vie

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Depuis peu, je suis en train de transformer (de mettre à jour) un vieux blog pour en faire mon blog professionnel.

Mon blog professionnel

Si ça vous intéresse, c’est là ! Mais si vous vous y rendez, ayez bien conscience que vous le faites à vos risques et périls (en effet, vous serez confrontés à mon vrai nom et ma vraie tête, bouh).

Vous y trouverez aussi :

  • un jeu pour gagner mon livre « Consommez moins pour vivre mieux »
  • des articles sur les thèmes autour desquels je travaille avec mes clients
  • des outils gratuits à télécharger pour améliorer (si vous en avez besoin) votre gestion du temps, par exemple.

Il n’y a pas beaucoup de matière pour l’instant parce que je n’ai commencé qu’au début de ce mois.

et Marie 2.0 (sans importance) dans tout ça ?

J’ai envie que ce blog-ci (celui que vous êtes en train de lire, là maintenant) (re)devienne un peu plus créatif, qu’il retrouve un peu de sa loufoquerie initiale. Je ne sais pas à quelle fréquence je pourrais publier des bidules et des machins mais ce que je sais, c’est que j’aimerais beaucoup y faire apparaître plus de montages audio, des interviews de gens que je rencontre, des textes, des poèmes, des dessins… mais pas forcément de moi.

Si l’envie vous prenait de m’envoyer un bout de vous (évitez les morceaux de corps – trop flippant, on n’est pas dans Seven quand même – ou les fluides – trop dégueu), je pourrais le déposer ici avec un lien (ou pas, c’est vous qui voyez) vers votre site/blog…

Je me dis, du coup, que si je publie régulièrement des choses de vous, le blog devrait changer de nom. Que diriez-vous de « Sans importance » ?

Anniversaire, élections et early birds

Aujourd’hui les ami.es, c’est mon anniversaire. J’atteins l’âge canonique de 46 ans. Mouais. Qu’est-ce que ça me fait ? A vrai dire, pas grand chose.

Il est 7h17 au moment où j’écris cette ligne et je ne sais toujours rien des élections présidentielles. Je n’ai pas voté. Je suis anarchiste. Et désolée pour celles et ceux qui ne me comprennent pas. Psychologiquement, il m’est impossible d’avoir des convictions et de ne pas essayer de les vivre concrètement. Ce serait un peu comme si je disais que j’étais écologiste et que je me déplaçais en voiture pour faire les 500 m qui me séparent du boulanger. Ou alors comme si je prônais des valeurs de tolérance et que je ne supportais pas que mes ami.es ne pensent ni n’agissent comme moi.

Est-ce que je me fous du résultat des élections ? Oui. Je sais très bien que Macron aura remporté le truc. Et je sais aussi que, de toutes façons, ce n’est pas lui qui décidera de quoi que ce soit.

Est-ce que je me fous du résultat des élections ? Non. Symboliquement, il aurait été trop puant de devoir vivre à côté de personnes qui osent dire leur haine de tout ce qui n’est pas comme eux. Parce que c’était ça l’enjeu finalement. Cette horrible bonne femme leur aurait donné l’autorisation de communiquer et de vivre ouvertement leur fanatisme.

Depuis plusieurs semaines, je me réveille entre 5h30 et 6h . J’ai entendu à la radio que c’était une nouvelle mode. Que des trentenaires fringants se lèvent volontairement très très tôt pour pouvoir être plus productifs le reste de la journée. On les appelle des early birds. V’la que je suis à la mode maintenant ! Il ne manquait plus que ça ! Bon dans mon cas, c’est la Pépette qui décide. Dès qu’elle voit poindre le jour, elle ne peut pas s’empêcher de venir me lécher le visage. Je la jette une ou deux fois mais à la troisième, le mal est fait et je ne peux que me lever (on ne se rendort pas si facilement quand on est insomniaque).

Je vous laisse avec un poème de Bukowski (que j’ai déjà sans doute déjà posté) :

 

haïku

Hier, j’ai participé à un atelier d’écriture à la bibliothèque de mon bled (c’est la troisième fois que j’y vais). C’était bien. Le thème c’était l’écrivain et l’animal et on a fait trois exercices différents.

Pour le premier, il s’agissait d’écrire une courte nouvelle dont le héros était un animal représenté sur une image que l’animatrice nous a distribué (que des œuvres d’art). Moi, j’ai eu ça :

Le rhinocéros - Xavier Veilhan -Centre Pompidou

Le rhinocéros – Xavier Veilhan -Centre Pompidou

Pour le deuxième exercice, il fallait écrire un poème « à la manière de » Robert Desnos, dans La fourmi mais avec un autre animal imposé : j’ai eu le zèbre.

Et enfin pour le dernier qui ne m’a pas inspiré des masses, il fallait rédiger la réponse à la Lettre du moustique à la fenêtre qui refuse de s’ouvrir… (tirée de Lettres à pattes et à poils… et à pétales, de Philippe Lechermeier et Delphine Perret).

Bref, ce n’est pas de ça dont je voulais parler.

En flânant dans la bibliothèque, je suis tombée sur un recueil de haïkus (je n’y connais rien en haïkus) rédigés par des enfants et j’ai lu celui-ci, que j’ai beaucoup aimé…

Mon petit frère pleure
Je pleure avec lui
Sans les larmes

Il a été écrit par un.e enfant de CM1. C’est beau, hein ?!