lettre à mon futur amour

Tree of Life

lettre futur amour

J’ai écrit ce petit texte il y a plusieurs mois déjà, bien avant de rencontrer Jean (enfin si, techniquement je l’avais déjà rencontré mais cela avait été fugace…).

J’ai l’impression que ce que Jean me propose comme relation s’incarne exactement dans ce que je veux de l’amour. Alors, je ne sais pas ce qui va se passer pour nous dans le futur mais parfois, tout s’emboite si bien. Une copine m’a dit dernièrement qu’on traverse une grosse période de changement cosmique. Peut-être que les planètes se ré-alignent pour moi ou peut-être que c’est le hasard. Dans tous les cas, c’est bon.

Alors voilà,

Je te promets de me barrer
si un jour, égaré
tu crois que je t’appartiens
Je te promets qu’on ne se mariera pas
et qu’on n’aura pas d’enfants

T’avise pas de te cacher derrière des bouquets
ou des putains de diamants

Prépare toi
faut être grand et sûr de toi

Je te promets que tu dormiras tout seul
souvent et qu’il n’y aura
pas de déjeuner du dimanche
chez tes parents
Tu ne seras pas my one and only one
Et j’embrasserais qui je veux si je veux

Je n’veux pas que tu me rassures
Je n’veux pas que tu me protèges
Je te promets qu’on s’aimera loin

 

 

retour dans ma vraie vie

Tambours_du_bronx_bidonAlors les amis, y’a du lourd mais je n’ai pas le temps de développer aujourd’hui :

1. je reviens de Bourgogne, le vin y est toujours aussi bon et les garçons sont toujours aussi beaux, surtout un en fait que j’ai revu lors du mariage d’un couple d’amis de 25 ans (ouais, c’est là où je me dis que je suis vraiment une vieille personne). Je crois que je viens d’avoir mon troisième coup de foudre (les deux premiers se sont soldés par deux grandes et longues histoires d’amour difficiles). C’est un peu compliqué de vous expliquer le pourquoi du comment je suis sûre que c’est le troisième vu qu’en plus, on s’est dit 4 phrases qui se battaient en duel, mais là, je suis sûre ! Si sûre que j’ai fait un truc dont je vous parlerai plus tard si ça me prend de le raconter… Bref, je vous tiens au courant.

2. je reprends mon travail !! Je ne parle pas de celui dont on m’a virée mais de mon travail, le vrai, celui pour lequel j’ai fait 8 années d’études après le bac, celui qui m’a nourri jour et nuit et que j’ai lâchement abandonné il y a 8 ans parce que Lui ne voulait pas partir à l’étranger (y a des fois, je suis trop conne, bref). Alors, je ne m’enflamme pas parce que c’est un contrat d’un an mais purée de pois que je suis heureuse (^_^).

don’t feed the troll…

troll

don’t feed the troll

… inside you.

Comme tout le monde (ou presque), je suis affublée depuis l’enfance d’un méchant troll intérieur qui me suit partout (logique puisqu’il est à l’intérieur de ma tête). Le mien (mais chacun a le sien, ils sont donc tous différents) me serine des trucs comme quoi je ne vaudrais pas grand’ chose, que je n’aurais aucune importance (tiens donc) et que je ne mériterais pas d’être aimée… et d’autres choses du même acabit, j’en passe et des meilleures.

Evidemment, mon enfance toute pourrie n’est pas étrangère à l’apparition de ce troll là en particulier mais on s’en fout parce que de toutes façons, on en a tous un (voire plusieurs).

Bref, j’ai décidé de lutter ! Tout le monde le sait, il ne faut jamais JAMAIS JAMAIS nourrir un troll. Sinon, il reste et grossit, GROSSIT, GROSSIT jusqu’à prendre toute la place.

Dans ma vie, je l’ai beaucoup nourri avec des trucs différents en fonction des époques. Entre 18 et 23 ans, par exemple, je lui ai donné à manger au sens propre du terme : oui, je suis passée par une phase de boulimie de 5 ans. Je mangeais, je mangeais, je n’arrêtais pas de manger. Je croyais que c’était pour me remplir, pour grossir et qu’enfin on me verrait. Mais non, mon corps était en pleine expansion, c’est sûr mais moi. Moi j’étais toute petite parce que celui qui se gavait, c’était le troll. Et plus il était gros, et plus il parlait fort. Et plus il gueulait, et plus je lui donnais à manger.

Plus tard dans ma vie, et après avoir perdu une bonne douzaine de kilos, je me suis arrangée pour le nourrir autrement : j’ai rencontré Lui, dépressif notoire qui a sombré dans l’alcoolisme assez rapidement. Et ça a duré 12 ans + 3 ans de deuil de la relation. Mon troll était très heureux pendant ces longues années, il se repaissait de tout ça. J’étais une petite fille vile, sans importance aucune et qui ne méritait que ce genre de relation (le Lui en question est par ailleurs drôle, intelligent et cultivé).

Sauf que maintenant, monsieur le troll, je suis grande et j’ai décidé d’essayer d’arrêter de te nourrir. Et donc…

Et donc, la suite une prochaine fois !

ça va passer… non ?

winter

ça va passer

Autant vous dire que je ne suis pas au mieux de ma forme puisque – comme un bonheur ne vient jamais seul (et je sais que le dire va remplir d’aise mes petites tortionnaires – je pense même qu’elles vont en mouiller leur petite culotte) – ce n’est pas la joie du côté sentimental. Zou souffle le chaud et le froid. Et en ce moment, c’est le froid polaire. Alors que (comment dire ?), la seule seule dont j’ai besoin c’est d’être entourée de chaleur, de câlins et de gros poutous (parce qu’en plus évidemment je me suis tapée une grippeanginerhume – si, si , c’est possible). Mais évidemment comme ce garçon a ses humeurs, je suis assez mal barrée. Ce n’est pas vraiment le style « tendre », ni « à l’écoute ». Il a beaucoup de qualités mais pas celles-ci. Je vous avoue que le côté chaud/froid, froid/chaud, ça commence grave à me saouler.

Passons. Pas d’inquiétude, jusqu’ici, avec mes ami(e)s, je parviens bien à donner le change. Je souris beaucoup, je danse et je parle fort.

Du coup, j’écris beaucoup plus que d’habitude en ce moment. Et là, je vais faire quelque chose que je ne fais que très rarement : recopier ici un de mes trucs qui résume bien mon état d’esprit de ce matin. Je vous préviens, ce n’est pas très gai. Mais ça va passer, c’est sûr, ça va passer – il le faut (là, je tente clairement de me convaincre moi-même). Alors y’a pas de titre, parce que ça ne mérite pas.

Envahie par le sombre
Faire comme si
Je ne sais plus pleurer
Engourdie par le froid
Fatiguée, épuisée
Je me traîne
Y’a plus rien qui brûle
M’enfouir
Arrêter la machine
C’est inhumain de vivre sans amour
Couper le moteur
Quelques fils
Laisser le temps les ronger
Ou partir d’un coup
Disparaître
Pfuit
Plus là
Plus mal
Fini

mais puisqu’on te dit que c’est bouché !!

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c’est bouché

Purée t’es chiante d’insister comme ça : c’est bouché !

Mais c’est quoi qu’est bouché , exactement ?

Tout, tout est bouché pauvre idiote ! L’amour, l’argent, ton avenir, les chiottes, l’évier de la cuisine, ta gorge, ton nez… Tout, quoi !

L’amour ?

Ben ouais, tu croyais quand même pas que tu pouvais y croire, imbécile !!  Qu’est-ce que t’es conne quand tu t’y mets !

Il me reste quoi, du coup ?

Cherche bien, tu trouveras mais arrête de te plaindre putain, tu me soûles. Tout le monde t’avait prévenu : tu n’as plus droit à rien ! C’est fini, passe ton chemin. Tu as déjà eu ta part de vie… Allez dégage !

[ceci était un petit intermède en direct live de ma tête]