face à l’océan, la chaleur du printemps s’épanouit

Je ne vais pas faire la fille cultivée mais voilà, je suis en train de lire ce bouquin de Xiaolu Guo (une découverte pour moi) – que je trouve hallucinant tellement j’aime. Et dedans, l’auteure cite un poète chinois Cha-Haisheng, aussi appelé Hai Zi.

La première strophe est à la page 55 :

A compter de demain, j’aurai de la chance

Nourrir les chevaux, couper le bois, voyager de par le monde

A compter de demain, je penserai à ma santé et je mangerai plus de légumes

J’aurai une maison face à l’océan ; la chaleur du printemps s’épanouira.

Je ne sais pas du tout ce que ça donne en chinois mais purée de pois, en français, c’est bon !! C’est du poème ça, non ??

PS : pas le temps pour la bidouille sonore aujourd’hui (peut-être cette nuit… ou pas).

 

jusqu’ici

jusqu’ici

Jusqu’ici tout va bien et ça me fait un peu flipper ma race (comme disaient les djeunes il y a au moins 5 ans – c’est dire si je suis has been).

Bon je disais que jusqu’ici tout va bien. Ça va même trop bien cette histoire (je ne suis pas vraiment sûre que le mot soit bien choisi vu qu’on ne s’est pas dit (pas encore ?) qu’on était ensemble, on s’est même dit qu’on était « pas ensemble »). On avance tout doucement, et j’aime tout ce que je découvre… Il est où le lièvre, il est où le truc qui va me ramener sur terre ?

Je ne sais pas s’il a aussi peur que moi. Je sais que pour l’instant, il aime ça autant que moi. Il veut et ne veut pas les mêmes choses que moi – c’est moyennement clair comme phrase mais pourtant c’est bien ça que je veux dire.

Par exemple, je ne veux pas l’exclusivité (j’en ai à peu près rien à foutre qu’il couche avec d’autres filles ou pas) mais je ne veux pas que pour ça, on arrête de se voir.

Ça m’agace d’aimer être avec lui – enfin, ça me fait peur plutôt… J’ai peur mais j’aime ça.

Bon, ce petit week-end dans les Landes loin de lui avec d’autres gens, pour faire d’autres trucs que de toucher sa peau et de respirer son odeur… Je ne pense qu’au sexe, c’est chiant !!

Je disais donc : ce week-end loin de lui va sans doute me permettre de refroidir la machine – ou pas… Mais si c’est « pas », comment je vais faire ??

 

fin du défi

Lorsque j’ai commencé mon congé sabbatique (le 1er juin), je m’étais donné comme défi de publier un post par jour… Mais en fait ça me saoule. Et pis, comme c’est moi qui commande, j’ai décidé que j’arrêtais.

Dorénavant, ce sera quand j’ai envie.

Chuis contente parce que je suis sûre que comme ça, j’aurais plus de temps pour faire mes petites bidouilles sonores (que j’aime tant faire même si elles ne sont pas toujours réussies) – mais aujourd’hui justement, je n’ai pas le temps.

A bientôt donc (je pars dans les Landes demain, dans un endroit sans réseau téléphonique… et sans internet (^_^)).

 

zou

C’est tout nous ! A part que je ne suis pas vraiment blonde et que zou n’est pas franchement blanc (^_^).

Je viens de passer deux très belles journées avec Zou (ben ouais, c’est comme ça que je l’appellerai ici mais ce n’est pas ainsi que je l’appelle en vrai – dans la vraie vie, j’utilise son prénom, tout simplement) dans le centre Euronat.

Je ne sais pas quoi dire à part que c’était vraiment chouette et que j’ai aimé chaque minute passée avec lui…

Et là, je suis crevée alors je vais aller me coucher très très tôt (peut-être même tout de suite).

sur la plage abandonnée…

… par les touristes, je vais passer la journée et peut-être la nuit… en compagnie de E (oui, il faut bien que je lui donne un nom, je ne vais pas sans arrêt l’appeler le deuxième brun – ça pourrait être vexant). Mais « E », ça ne me convient pas. Le petit nom viendra avec le temps – si on se l’accorde (le temps). On verra. Pour l’instant, c’est un jour après l’autre, un pas à la fois. On n’est pas pressé. On verra. Quand on ne se voit pas, on ne se manque pas. Pas encore ? On verra.