mes suggestions ciné pour le printemps, y’en a qui font super peur

Photo by Myke Simon on Unsplash

J’ai passé une grosse semaine à Bordeaux et j’ai donc pu renouer avec mon cinéma préféré, l’Utopia. Le choix de films était tellement vaste qu’il m’a fallu sélectionner ce que je voulais voir absolument. Il faut dire que je n’avais quand même pas que ça à faire (finalement, je n’ai pu y aller que deux fois). Bah oui, j’avais plein d’ami.es à voir, de shopping à faire (alimentaire essentiellement ah, ah, ah parce qu’à Nevers, il y a des tas de choses que je ne trouve pas en magasin) et que je voulais aussi aller à la plage !

Quoi qu’il en soit, si ça vous intéresse, voici ma petite sélection du printemps !

[En cliquant sur les affiches, vous pouvez accéder à la bande annonce et/ou à la fiche du film sur le site de l’Utopia]

Les films que j’ai vus et que j’ai aimés pour des raisons différentes

J’ai eu la chance d’assister à une projection de Voyage à Bessèges, organisée par Railcoop. J’ai fait une petite vidéo dans laquelle j’en parle si vous voulez des précisions sur ce doc extrêmement bien documenté (c’est mieux pour un doc :-D).

Deuxième film vu et apprécié – un côté mi-figue mi-raisin toutefois lié à l’impossibilité de savoir vraiment ce que veulent raconter les réalisateurs. Par contre, des petits détails m’ont vraiment fait rigoler (Doully qui se perd dans la féminisation ou le gars qui prétend finalement être poisdechichien).

Les films que je n’ai malheureusement pas pu voir faute de temps

Le premier ne passait plus quand je suis arrivée à Bordeaux, le deuxième pas encore et le troisième est passé à la trappe au profit d’un après-midi ensoleillé et d’un concert à Récup’R.

Les films que je n’ai pas revus parce qu’ils font trop peur

Trois films d’horreur (d’angoisse plutôt) japonais que j’ai vus il y a longtemps et qui m’avaient bien foutu les jetons à l’époque (j’habitais à Poitiers, loin du ciné et heureusement que je ne devais pas rentrer toute seule). Si vous aimez les frissons sans le gore, je vous les conseille à 300 %.

Et vous, en avez-vous vu certains ? Lesquels ? Qu’en avez-vous pensé ?

un rêve bizarre

Il y a quelques jours, j’ai fait un drôle de rêve pas drôle. J’évoluais dans de grands immeubles en verre avec des japonais (ne me demandez pas pourquoi, je vous rappelle que c’était un rêve) qui étaient mes collègues de boulot. Je ne sais pas trop ce que je faisais comme job mais ça semblait être quelque chose de répétitif sans aucun sens mais avec des responsabilités. Bref, ce n’est pas le truc qui m’a le plus perturbé.

Non, ce qui m’a posé problème, c’est la suite. A un moment, je baisse les yeux sur mon torse et là, l’horreur, je vois ma cicatrice (qui dans mon rêve n’a pas la même forme que dans la réalité – la vraie est une ligne verticale boursouflée et dans le rêve, on était plutôt sur un T formé de traits fins) se mettre à suinter du sang. Elle ne me fait pas mal mais elle saigne de plus en plus et mes collègues japonais n’arrêtent pas de m’apporter des linges de plus en plus gros pour éponger tout ce sang qui bouillonne. Et là, je me suis réveillée un peu paniquée mais ouf, ma cicatrice était tout à fait la même que la veille. Aucune trace de sang ni rien de bizarre.

Alors voilà, si vous avez des connaissances en interprétation des rêves, je veux bien que vous me donniez des pistes.

En y repensant, ce rêve m’a rappelé plein de trucs et notamment un clip de Björk où on la voit écartelée sur une pierre plate, avec des trucs qui sortent de sa poitrine (je n’ai pas retrouvé le titre du morceau ; si vous l’avez, je suis preneuse). L’ambiance de ce rêve m’a également fait penser à une série que j’aime beaucoup qui s’appelle Severance.

mini-voyage, tour des popotes, sud-ouest me (re)voilà

Dans une vingtaine de jours, je repars pour un gros mois sur la route, histoire de faire le tour des copains et des copines. Je commencerai par une semaine en Vendée à la fin du mois puis cap sur le sud-ouest, à Bordeaux évidemment mais aussi en Dordogne pour passer une petite semaine chez mes amis septuagéniaux.

A Bordeaux, j’en profiterai pour faire une visite de contrôle du camion (avant le contrôle technique) au Garage Moderne. Peut-être (s’il fait beau, c’est même sûr) que je passerai une petite semaine sur la côte Atlantique à me saouler de soleil.

Je remonterai par Saint-Flour pour causer boulot (parce qu’en fait, je ne suis jamais vraiment en vacances) avec une copine puis je ferai une mini pause à Clermont-Ferrand avant de rentrer chez moi.

La dernière fois que je suis partie, mon « voyage » tenait plus de la fuite que du plaisir mais là, j’ai bien l’intention de m’y prendre autrement. Déjà, je ne fuis rien ni personne. Je suis plutôt très heureuse en ce moment. Après 3 mois de travail intense sur mon site pro (repositionnement, design, migration sur un autre hébergement – et oui, pour le pro, j’ai enfin quitté OVH) dans mon studio de 15m2 sous les toits, j’ai seulement envie de changer d’air !

Je dois être de retour à Nevers début juin parce que j’ai des aller-et-retour à faire à Paris (pour des rendez-vous médicaux repoussés à cause de vous savez quoi) et que j’ai 3 jours de formation prévus depuis un bail (même si officiellement, je ne fais plus de formation en présentiel, je n’ai pas pu résister aux petits yeux implorants (je rigole) d’une de mes partenaires).

J’aimerais aussi participer pour quelques étapes au Tour de France Cyclo-Naturiste qui aura lieu dès le mois de juillet mais je n’ose pas vraiment prévoir à plus de 3 mois alors, on verra comment cela se passe.

Comme vous pouvez le constater, mes ambitions voyagesques sont limitées mais je suis sûre que ça va être génial.

Cette semaine, il faut donc que je m’occupe de faire monter mon pneu tout neuf sur ma jante de secours (la mienne étant voilée et le pneu pourvu d’une hernie magnifique parce que – ça arrive – j’ai pris un trottoir). J’en profiterais pour faire les niveaux et vérifier la pression des autres pneus. Pour ce qui est du matériel à emporter, je ferai ça la semaine d’après mais cette fois-ci, je ne prendrai pas le vélo avec moi. Enfin, je dis ça là maintenant et peut-être qu’au dernier moment, je vais le prendre quand même… Je ne suis pas très catégorique.

Trois mots qui m’empapaoutent

Vous vous doutez bien que ces mots ne m’empapaoutent pas mais qu’ils m’emmerdent me saoulent. Certainement parce que je les ai trop lus et entendus, parce qu’ils sont vidés de leur sens. Et sans doute aussi parce que dorénavant, ils sont souvent – bizarrement, comme c’est bizarre… – prononcés par des personnes qui font tout le contraire de ce qu’ils annoncent.

C’est donc une sorte de palmarès rapide. J’ai échoué à les classer alors je vous les livre tout à trac.

Les co-kekchose

Co-construire, co-concevoir, co-vousmettezbiencequevousvoulezderrière… Y’a un truc corporate qui me gêne grave avec ce genre de mots. Un truc qui sonne comme le ou la manager qu’est allé.e faire un stage de reboosting et de team building et qui pense que l’emploi de ce genre de vocable fera passer la pilule du prochain renforcing du reporting…

Réenchanter

Dernièrement, j’ai essayé de lire un rapport d’un think tank. Le sujet m’intéressait vraiment mais le truc m’est littéralement tombé des yeux (et pas des mains puisque j’étais devant mon ordi – je précise pour celles et ceux qui se seraient éventuellement posé la question) tellement il était plein de réenchantements de mes fesses. C’est dommage parce que je me dis qu’il y avait peut-être des idées intéressantes dans ce rapport. Enfin, je dis dommage mais en fait, je n’y crois même pas ; je suis plutôt partisane de l’idée que les gens avaient du se sentir obligés de décorer leur rapport avec des mots à la mode tellement il devait être vide.

And the last but not least

Bienveillance

Je crois que là, je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi ça me gonfle.

Et sinon, un petit tour du côté de Franck Lepage, histoire de rigoler 5 minutes :

Sur ce, je vais aller co-laver mon linge au lavomatique, histoire de réenchanter ma penderie en toute bienveillance…

Et vous, quels sont vos trois mots insupportables du moment ?

Ecriture et architecture

Photo by Peter Herrmann on Unsplash

J’ai participé hier à un atelier d’écriture organisé par la médiathèque et le CAUE de Nevers. Si vous êtes comme je l’étais avant hier et que vous ne savez pas ce qu’est un CAUE, je vais vous expliquer ça rapidement mais le mieux, c’est que alliez visiter le site internet de la Fédération Nationale des CAUE. En gros, ce sont des architectes qui se mettent au service de tout le monde (collectivités, particuliers…) gratuitement (vu qu’ils et elles sont payé.es par ailleurs) pour conseiller les gens qui ont des projets. Les CAUE sont répartis un peu partout sur le territoire et font aussi des formations, éditent des brochures d’infos…

Voilà, maintenant vous savez tout.

Nous n’étions pas très nombreuses (deux hommes seulement sur 6 personnes donc je me permets – vu qu’ici, je suis chez moi et que je fais donc comme je veux – de féminiser le tout) et nous avons travaillé pendant un petit peu moins de deux heures.

Pauline, l’animatrice (donc j’ai oublié le nom), nous a proposé d’écrire à partir de déclencheurs (des photos, des listes de mots…). Bon, il s’agissait plus d’exercices, de jeux autour de l’écrit que d’écriture proprement dite selon moi, puisque nous n’avons pas rédigé de véritables textes. L’architecture était le thème général et nous l’avons abordé par la tangente, ce qui m’a plu parce que j’avais peur en y allant de devoir écrire des descriptions longues et rébarbatives de bâtiments modernes absolument affreux.

J’ai quand même réussi à pondre trois paragraphes de ce qui pourrait peut-être bientôt devenir une nouvelle pour ce blog. Ce n’est pas encore sûr sûr mais je crois que je tiens le début de quelque chose – la preuve en est que depuis ce matin, des phrases tournoient toutes seules dans ma tête et que, quand il y en aura trop, il faudra bien que ça sorte, nom d’une pipe !

Enfin, je dis ça mais parfois, ça se forme et si je n’ai pas le temps (pas l’énergie) de coucher les phrases sur un papier (ou plutôt dans un fichier texte), ça s’évapore et je ne retrouve rien.

C’est d’ailleurs assez chiant pénible comme truc. Et même si j’ai l’occasion de les écrire quelque part (dans mon téléphone, dans des carnets, sur des fichiers un peu partout sur mon ordi), je me retrouve avec un amoncellement de bribes de poèmes, de chansons, avec des phrases isolées ou des débuts de texte sans queue ni tête. Tout ça en vain puisque la plupart du temps, je n’en fais strictement rien comme si, une fois l’impulsion passée, ce qui me paraissait digne d’intérêt et me farcissait le crâne pendant parfois plusieurs jours d’affilée, n’était qu’une fumée sans feu, une belle perte de temps et d’énergie. Il m’arrive de retomber dessus par hasard. Parfois j’aime, parfois je déteste.

Ça vous fait ça à vous ? Et si oui, comment faites-vous pour vous en sortir, concrètement ? Acceptez-vous sagement la perte ou au contraire, vous précipitez-vous sur la moindre flammèche pour la transformer en feu de joie ?

Sinon, en ce moment j’écoute ça – j’aime beaucoup à la fois les paroles (ça résonne grave dans ma teutê :-D) et la musique :

Bon allez, je vous colle les lyrics, histoire qu’on chante toutes en cœur ! Oooooooh !

[Verse 1]
Then I hear you leave
And I’m happy
Just for a moment I’m free
Then it dawns on me

Then our time has passed
Now it won’t last

And I’m getting nowhere fast
That’s a fact

[Pre-Chorus]
Peace to the night

Saw what I was really like
Start with a kiss
End with a fight

Peace come and go
Acting like you didn’t know
That I have lost my head

[Chorus]
Oooooooh
Oooooooh

And I’ll leave
So I know that you have your doubts

Oooooooh
Oooooooh

And I’ll leave
But I swear that I’m better now

[Verse 2]
Can you honestly
Live without me?
Cause you miss the fire
You can’t disagree

[Pre-Chorus]
Peace to the night
Saw what I was really like
Start with a kiss
End with a fight

I love a fight

[Chorus]
Ooooooooooh
Ooooooooooh

And I’ll leave
So I know that you have your doubts