lettre ouverte à zou

lettre ouverte à zou

Je t’aime zou. Oui ce sont de bien grands mots (maux) que ces mots là et on les réserve parfois à des grands sentiments. Alors c’est sûr je ne t’aime pas avec les violons et tout le reste…

Je ne t’aime pas très souvent

Je t’aime à ma manière un peu… particulière

Je ne t’aime pas tous les jours

Je t’aime par petits bouts, comme quand on regarde dans le trou de la serrure et qu’on ne peut pas voir tout en même temps

Je ne t’aime pas comme j’ai aimé les autres, pas si fort, pas si entièrement

Je t’aime en vrac et dans le désordre

Je ne t’aime pas pour la vie, à jamais, pour toujours

Je t’aime par morceaux, par lambeaux, par quartiers

Ils sont précieux, ces petits diamants bruts…

ça s’en va et ça revient

ça s’en va et ça revient

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de ma vie sexuelle et amoureuse. Bon ! Autant le dire tout net, avec zou, on se voit en pointillés très très espacés. Au début, je voulais le voir plus souvent mais ce môssieur est très occupé.

Du coup, j’en ai pris mon parti et me voilà donc de retour dans ma vie de célibataire – presque endurcie.

Vendredi, je suis allée à une grosse fête au Garage Moderne, j’ai dansé comme une folle et croisé deux ou trois jeunes hommes très agréables à regarder et il m’est venu des envies…

En fait, zou m’a fait pas mal de bien finalement. Il m’a aidé à entrouvrir une porte que j’avais refermée depuis longtemps – sexuellement parlant. Petit retour en arrière, j’ai 14 ou 15 ans. Je couche à peu près avec tous les gars qui me plaisent, et parfois à plusieurs en même temps. J’aime qu’on me regarde, je me donne assez facilement en spectacle. On est une bande de jeunes, on découvre la sexualité, on aime ça. A notre époque, on ne parle pas encore du SIDA, juste des bébés mais pour éviter les bébés, on a la pilule. Ce n’est pas glauque, ça ne ressemble pas à de grosses partouzes toutes pourries entre vieux blasés de tout. On est jeunes, on est beaux, on en profite.

Je sais que certain(e)s d’entre vous seront sans doute choqué(e)s et rétrospectivement, je le suis aussi parce que 14 ou 15 ans, c’est jeune, très jeune même. Mais bon, je ne vais pas refaire l’histoire, j’ai eu l’adolescence que j’ai eu, point barre.

Après ces quelques années (jusqu’à 16 ans environ), je suis rentrée dans les ordres (comprendre = j’ai rencontré mon premier Lui) et tout ou presque s’est arrêté. Sexuellement, c’était le néant total, je n’aimais même plus faire l’amour… J’avais fini par croire que j’étais devenue frigide mais non en fait, la suite a démenti cette stupide idée – et entre parenthèses : j’ai arrêté de danser et pris 12 bons kilos artistiquement disposés sur mes hanches. J’étais triste et moche mais je l’aimais. J’étais conne aussi.

Rupture, et après quelques mecs sans importance (faudrait quand même qu’un jour je vous parle de Simplet), rencontre avec le deuxième Lui. Avec celui là, pas de problème d’orgasme avorté. Tout roulait, on était très en phase. Je croyais que j’avais atteint le summum de ma maturité sexuelle même si je savais bien que quelque chose me manquait. En fait, Lui n°2 me respectait beaucoup et cela l’empêchait de m’accompagner dans des secteurs de la sexualité que je voulais explorer à nouveau (ben oui, parce que depuis mes 16 ans, ça commençait à faire un bail).

Zou m’a donné ça… Et je lui ai donné aussi quelque chose… Mais zou est un môssieur très occupé ! Alors, je vais aller voir d’autres môssieurs et des jeunes aussi parce qu’il n’y a pas qu’un seul poisson dans la mer…

Il est grand temps que je m’occupe de nouveau sérieusement de ma vie sexuelle !

entre les deux, mon coeur balance

entre les deux

Je ne suis pas reposée parce que j’ai passé une grande partie de la nuit entre deux beaux mâles : un italien et un bordelais.

A trois heures du mat’, la température était encore très hot dans ma chambre. Impossible de fermer l’œil.

Sur le coup des 4 heures, j’en ai eu marre et leur ai intimé l’ordre de regagner leurs pénates parce que, hein, ça va bien, ce soir, j’ai une grosse soirée moi !! Faut que je dorme.

Ils sont partis en persiflant…

 

PS : j’adore les images avec des Barbies et des Ken qui font des cochonneries – d’ailleurs, je me demande si je ne vais pas me mettre à la recherche de ces poupées pour faire des photos olé olé (^_^).

 

Qno nudiis…

« Qno nudiis magis est, hoc minus alget amor. »

Je ne vais pas trop me la péter parce que je n’avais pas réussi à traduire (même si j’ai fait 5 ans de latin). Du coup, j’ai cherché sur google et ça signifie (en gros) : Plus l’amour est nu, moins il a froid.

Pff, encore un argument en faveur des naturistes !! Je rigole (^_^).

la source

la_source

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins ce soir : je suis retournée à la source… La source ? Le loup quoi, je suis retournée voir le loup – z’allez pas faire les vierges effarouchées quand même (d’ailleurs, je me faisais la réflexion il y a quelques temps que, dans les contes, mes personnages préférés – ceux qui me faisaient frisonner de plaisir – c’était les loups, les ogres, les dragons et toute la ribambelle des méchants ; j’ai toujours trouvé les princes charmants très niais). Cette parenthèse est finalement un peu longue et mériterait d’être développée chez un psy mais là, je n’ai pas le temps.

Quoi, vous n’avez pas compris ? Ben, j’ai rempilé avec zou. Il se trouve que je suis plus heureuse avec que sans alors même si blablablabla et d’autres trucs, il faut que je me fasse une raison : on ne se refait pas. Je suis seulement moi et je suis faible – enfin, ma chair est faible.

Celles et ceux qui suivent savent que j’ai traversé un long long très long désert sexuel et en attendant de trouver mieux (pas sexuellement mais affectivement parlant), il se trouve que zou me convient parfaitement.

Je dirais même qu’on se complète bien de ce point de vue là. Evidemment, vous n’aurez aucun détail croustillant puisque ça ne concerne pas que moi mais disons qu’on s’éclate pas mal tous les deux. Et partant du principe qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien, et bien moi je dis, pourquoi pas, non ??!!