la différence

Je rebondis (mais vite fait parce que je vais éteindre mon ordi dès que j’aurais écris ce petit message)  sur un commentaire de Cristophe à propos de mon article précédent.

Non Cristophe, je n’ai pas DES béguins mais un seul. Et la différence réside dans le fait que parmi tous les garçons que je trouve attirants (et y’en a pas qu’un seul), seul mon béguin – pour l’instant – m’attire sur un autre plan. Je le connais assez pour savoir que nous avons des valeurs communes… et par ailleurs (et c’est le plus important), il a quelque chose en lui que je n’ai pas et qui me donne très envie qu’on soit plus proche – un peu comme si j’espérais que pas contagion, je parviendrais à atteindre ça…

Et c’est sûrement con de penser ça… mais tant pis. Tous les garçons qui m’ont fait vraiment chavirer dans le passé (Lui et le Lui d’avant – respectivement, 12 ans et 8 ans et demi de vie commune) avaient un petit quelque chose en eux que je voulais toucher du doigt, pas la même chose, chacun un truc différent et dont je manquais.

Mon béguin actuel a un truc en lui que je ne croise pas souvent… et j’en veux (^_^).

aujourd’hui

aujourd_hui

Aujourd’hui :

– j’ai acheté un casque

– mon proprio est venu poser le nouveau portail – à l’arrache, donc pas très bien et en plus, il m’a embarqué ma clé à mollette toute neuve

– j’ai appris qu’on ne serait pas deux à revenir de Concarneau à vélo mais trois jusqu’à Nantes, puisque mon béguin se joint à nous

– j’ai beaucoup pensé à un autre garçon dont je n’ai pas vraiment parlé ici mais qui me fait des zgouigouis à l’intérieur – encore un – appelons-le M.

– j’ai échangé quelques mails avec encore un autre gars avec qui, je vais sûrement faire un peu de musique, comme ça, sans objectif…

– j’ai bu une bière, j’ai mangé des haricots du jardin

– j’ai lu, j’ai chanté, j’ai écouté de la musique

Bref, je n’ai pas perdu ma journée…

 

comment dire aux gens normaux qu’on n’est pas comme eux…

comment_dire_aux_gens

… sans qu’ils s’imaginent qu’on croit qu’on est mieux ou moins bien qu’eux ? Et pourquoi leur dire ?

Voici deux questions dont je ne connais pas la réponse mais auxquelles je suis souvent confrontée.

Dire qu’on n’est pas normale ne procède pas d’une espèce de snobisme ou de recherche d’originalité. Non, et je dirais même plus, c’est souvent lors des situations où je cherche à être normale que je me rends compte que je ne le suis pas et que malgré tous mes efforts, je ne le serai jamais.

Alors oui, on est tous différents et uniques et tout et tout. Bien sûr… Sauf que… Sauf que y’a des gens comme moi et y’a des gens normaux.

Et là, vous allez croire je ne sais pas quoi, que je me la pète et ci et ça alors que ça n’a rien à voir.

Les gens comme moi, on les trouve dans toutes les couches de la population, certains sont très bien insérés dans la société d’autres moins – je fais partie de ceux qui sont plutôt bien insérés.

Certains sont riches, d’autres pauvres, y’a des garçons et des filles, des jeunes, des vieux, des gros, des moches, des beaux, des dépressifs (beaucoup), des fous, des gens intelligents et des cons… Des gens qui votent à droite, d’autres à gauche, d’autres qui ne votent pas, des écolos, des ouvriers, des banquiers peut-être – même si je n’en connais pas personnellement…

Bref, ça ratisse large dans ma catégorie.

Et pourquoi je dis ça aujourd’hui, et pourquoi c’est important ? Parce que ça explique pourquoi je ne réagis pas de la même façon que la plupart des gens, parce qu’il est strictement impossible que je vois les choses de la même façon qu’eux. Et ça n’a rien à voir avec l’intelligence, ça se passe au niveau du ressenti…

J’essaie parfois d’expliquer mais je dois souvent – presque toujours – faire face à beaucoup d’incompréhension de la part des gens à qui j’essaie d’expliquer. Et pourquoi je dois expliquer ? Parce que parfois les gens ne lâchent pas l’affaire et veulent comprendre pourquoi je pense ci ou ça ou pourquoi je réagis comme ci ou comme ça… mais je ne parviens pas à expliquer.

Alors, on tourne en rond…

Et pis des fois, un petit miracle se produit : je croise un comme moi. Des fois, ils sont bien cachés (comme moi, la plupart du temps), des fois on se reconnait sur un simple regard…

Ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas seule…

 

une liste des trucs à ne pas oublier

trucs_à_ne_pas_oublier

J’ai commencé une liste des trucs que je vais emmener pour la rando à vélo. Tout n’y est pas mais c’est un début.

Mon co-vélorutionnaire se charge de la tente et du petit matériel vélo.

Achats neufs
– une serviette de randonnée : 7,95 euros
– une popotte : 7,95 euros
– deux pneux Marathons ++ Schwalbe : 72 euros
– un câble de frein : 1 euros
– lingettes toilette : moins d’un euros
– cartouche de gaz
– casque
– bassine pliable
– tendeurs

Des trucs bidouillés avec mes mimines
– protège selle absorbant > en test
– sac à viande > OK
– oreiller > OK

Prêts des copains et des copines ?
– 2 sacoches > OK
– matelas auto-gonflant (voir aussi Le Bon Coin – merci Valoo)
– pompe (petite et efficace)

J’ai déjà
– arnica (granules + gel)
– biafine
– mini rechaud à gaz > à tester
– gilet jaune
– chambre à air > à réparer
– 1 bande / pansement /désinfectant
– kit couture / épingles à nourrices
– pinces à linge
– 1 torchon / 1 serviette de table
– cafetière
– Kway + pantalon de pluie / casquette / lunettes de soleil
– sacs congélation pour garder les trucs importants au sec
– sacs poubelle (pour isoler les sacoches et le sac à dos)

Bon, pour l’instant c’est tout mais la liste s’allonge de jours en jours.