Aujourd’hui, j’ai mis le point final à mon livre. Et je parle bien du livre que j’ai écrit et pas de celui qui va être publié. Bien entendu, celui-ci aussi je l’ai écrit mais en fait, je n’ai pas fini le dégraissage : il sera finalement un résumé succinct du livre principal qui comprend pas loin de 800 000 signes. Les deux parlent d’argent et de ce que nous faisons pour en gagner, alors qu’en fait on en a sûrement moins besoin qu’on ne le croit. Le court est plutôt mainstream et ne choquera même pas ma belle-mère. L’autre, le long, est plus radical (mais pas trop quand même – c’est moi qui l’ai écrit et je ne suis pas très radicale). Ça vous paraîtra sans doute bizarre que je prenne les choses dans ce sens-là mais je ne pense pas (sincèrement pas) qu’il nous faille plus d’argent pour être plus heureux. Du coup, il est logique que je n’ai pas écrit un livre qui parle de comment on pourrait en gagner plus. Non, je parle de comment on peut faire pour être heureu.ses avec ce qu’on a.
Un copain à qui je parlais du sujet de mon livre m’a rétorqué que ça allait bien les histoires de « quand on veut, on peut », qu’il fallait arrêter de culpabiliser les gens, que le problème était sociétal et qu’il fallait donc agir au niveau sociétal pour régler les problèmes des pauv’ gens. Bref, je me suis pris une sacrée charge. Il a totalement raison, le problème est sociétal et il faut donc régler le problème à ce niveau…
Mais quand on se sent pauvre, comment ont fait en attendant que des braves gens d’en haut 😉 résolvent nos problèmes ? On subit en courbant l’échine ? On passe sa vie à espérer un changement qui n’arrive pas ? Non, on lit le livre de Marie (je rigole) !!
Les deux approches ne sont pas incompatibles : on peut vouloir agir au niveau individuel et au niveau de la société.