je veux qu’on me rende ma jeunesse

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Ne vous méprenez pas, je ne veux pas être jeune. Je ne veux pas avoir 20 ans, aucune ride et aucun kilo en trop (d’abord parce que moi, à 20 ans, j’étais beaucoup plus grosse qu’aujourd’hui).

J’aime chacune de mes rides et chacune de mes cicatrices. J’aime avoir fini mes études (quoique non, en fait, je préfèrerais continuer mais bon le problème n’est pas là).

Ce qui me gonfle dans le fait d’avoir 41 ans, c’est que les relations avec les autres sont devenues lourdes. Avant, quand j’avais envie de voir quelqu’un ou qu’une amie passait devant chez moi, c’était simple : sonnette, café, blablablablabla…

Aujourd’hui, tout a changé : pour voir quelqu’un, il faut souvent prendre rendez-vous, parfois en échangeant deux ou trois mails. Ne parlons pas de ceux qui ont des gosses qui ne se gardent pas tous seuls !! C’est toute une organisation, tout ça pour un simple café alors vous imaginez quand il s’agit d’aller au ciné ou au restau. On se fait des doodle ou des framadate, histoire de trouver une date où tout le monde peut !!

C’est d’un lourd !

Le gros gros problème concerne les rencontres amoureuses. Avant, lorsque je rencontrais un gars qui me plaisait, la plupart du temps, c’était réciproque, il était célibataire (ce qui tombait bien) et je ne me posais absolument aucune question sur la suite éventuelle des évènements. J’y allais franco et hop, au lit !

Dottore avait raison : j’ai effectivement rencontré un beau brun qui aime les maths. Ce jeune homme avait – en apparence – tout pour plaire : plus jeune que moi (^_^) mais pas trop, cultivé, intelligent, célibataire (oui, pour une fois), plaisant de sa personne, hétérosexuel… Même la rencontre était très chouette : inattendue et complètement naturelle. Et en plus, je lui plaisais. Tout aurait du rouler !!

Et ben non ! Pourquoi ? Parce que j’ai un passif avec quelqu’un qui souffre exactement de la même maladie que lui (pas l’alcool – autre chose) et qu’il est bien entendu impossible pour moi de faire comme si de rien n’était et d’y aller comme en 40. J’en ai marre d’avoir un passé.

Allez marie, essaie encore !

 

les filles à poils

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Non, ce n’est pas un appel pour que les filles se mettent à poil mais une petite réflexion personnelle à propos des filles qui choisissent de laisser pousser leurs poils de jambes et d’aisselles. Je ne parle pas de quelques poils qui se battent en duel ou d’une épilation un peu ancienne. Non, je parle des vrais poils de 3 cm bien noirs sur des papates bien blanches.

Pendant mon petit périple et souvent dans les milieux « alter », j’ai croisé plusieurs filles qui avaient fait le choix du naturel total. Les deux dernières étaient brunes et moi, y’a pas, je trouve ça super moche. Déjà que je ne suis pas très attirée par les poils des mecs, ceux des filles ne m’attirent pas plus. Je ne suis pas non plus une adepte du total look sans poil c’est-à-dire du sexe épilé pour parler clairement. En fait, je trouve le fait qu’un garçon désire le sexe d’une fille épilée, un peu… comment dire… limite. Pour moi un sexe de fille sans poil est un sexe de petite fille (mais y’a peut-être que moi sur Terre qui pense ça). Et je ne pense pas que les garçons qui préfèrent ça sont des pédophiles, hein. N’allez pas me faire dire ce que je n’ai dit. En plus, il y a sans doute des effets de mode qui font faire certains choix et pis le côté pratique peut-être. En gros, c’est pas mon truc et du coup, les mecs qui me conviennent sont des mecs qui préfèrent les poils à cet endroit.

Du coup, ce que je viens de dire va l’encontre de ma faible attirance pour les poils des jambes et des aisselles. Ben oui ! Je suis comme ça : incohérente (mais pour ma décharge, je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais l’être – cohérente). Bon OK, les aisselles ça passe mais les papates ; je ne peux pas.

PS : Siouplait, dans les commentaires (en parlant de ça, je commence à vous répondre dès que je peux – c’est-à-dire demain sûrement), ne me sortez pas les arguments féministes. Je les connais et je m’en fous. Moi aussi, je suis féministe.