prendre le temps de faire les choses

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Avec les nombreux ponts et le solde des congés que je devais poser avant le 31 mai, je m’habitue doucement à ma future condition de sans-réveil. A l’heure où j’écris ces lignes, il me reste en tout et pour tout 5 jours de travail. Et c’est marrant comme je ne conçois plus du tout les choses comme avant. Le mois dernier encore, mes activités personnelles et quotidiennes s’intercalaient comme elles pouvaient entre mes jours de boulot… Depuis début mai, c’est exactement le contraire et c’est super chouette !!

Moi qui suis toujours ultra speed et stressée – j’ai toujours l’impression que je vais être en retard, que je n’aurais pas le temps, que je ne parviendrais pas à rattraper le lapin blanc – je m’habitue doucement à reprendre le contrôle de mon temps, à faire les choses une par une…

Ma journée et ma semaine sont rythmées par mes activités quotidiennes et par la météo. J’ai repris des plaisirs oubliés et parmi eux, la lecture à haute dose, à raison de plusieurs heures par jour. J’ai l’impression de me reconnecter à la vraie vie, celle qui s’écoule en dehors des impératifs dictés par d’autres personnes…

Un copain m’a écrit qu’on s’habituait très vite à cette absence de contraintes. Et je veux bien le croire. Avoir des contraintes que l’on choisit (endogènes donc) et des obligations imposées par des personnes qu’on estime même pas (exogènes), ça n’a rien à voir ! Je suis en train d’expérimenter les premières et effectivement, déjà que j’étais plutôt du genre indépendante, là je crois que je vais passer un sacré cap. Je ne parviens pas à trouver un mot qui veut dire plus qu’indépendante mais qui ne rejette pas les autres pour autant. Si vous avez ça dans votre besace, je suis preneuse.

Bref, en parlant de contrainte choisie, j’ai décidé de relancer mon défi blog à partir du 1er juin avec un article par jour pendant 6 mois – et comme la première fois, je ne vous promets pas le grand soir mais juste à manger et à boire, un peu de pain et de chaleur…blablabla Vous connaissez la suite.

Oh, un rayon de soleil, je vous laisse : il faut absolument que je sorte pour en profiter…