lettre à mon futur amour

Tree of Life

lettre futur amour

J’ai écrit ce petit texte il y a plusieurs mois déjà, bien avant de rencontrer Jean (enfin si, techniquement je l’avais déjà rencontré mais cela avait été fugace…).

J’ai l’impression que ce que Jean me propose comme relation s’incarne exactement dans ce que je veux de l’amour. Alors, je ne sais pas ce qui va se passer pour nous dans le futur mais parfois, tout s’emboite si bien. Une copine m’a dit dernièrement qu’on traverse une grosse période de changement cosmique. Peut-être que les planètes se ré-alignent pour moi ou peut-être que c’est le hasard. Dans tous les cas, c’est bon.

Alors voilà,

Je te promets de me barrer
si un jour, égaré
tu crois que je t’appartiens
Je te promets qu’on ne se mariera pas
et qu’on n’aura pas d’enfants

T’avise pas de te cacher derrière des bouquets
ou des putains de diamants

Prépare toi
faut être grand et sûr de toi

Je te promets que tu dormiras tout seul
souvent et qu’il n’y aura
pas de déjeuner du dimanche
chez tes parents
Tu ne seras pas my one and only one
Et j’embrasserais qui je veux si je veux

Je n’veux pas que tu me rassures
Je n’veux pas que tu me protèges
Je te promets qu’on s’aimera loin

 

 

home

017

home

Ayé les amis, j’ai trouvé ma nouvelle maison. Elle ne ressemble pas encore tout à fait à ce qu’on voit sur la photo mais j’ai bien l’intention d’arriver à quelque chose de ce genre avec des fleurs et des légumes un peu partout.

C’est une petite maison de poupée située dans une toute petite commune de 3590 habitants, à proximité d’une ville un peu plus grande (environ 10 fois plus) mais rien à voir avec ce que je connais ici.

J’avais fait des tas de piles de vêtements à donner pour déménager plus léger mais je vais devoir en extraire à peu près tous les pulls. Ben oui parce qu’en plus d’être plus pluvieux, l’endroit où je vais est nettement plus froid que Bordeaux.

Alors pourquoi j’y vais ? Je ne sais pas trop en fait, une espèce d’intuition que je vais devoir passer un peu de temps là-bas avant de partir pour mon grand voyage à vélo.

Et en plus, j’adore ma nouvelle adresse…

Et le boulot, me direz-vous ? Et bien le boulot, je m’en fous. J’ai candidaté à deux trucs : un truc bien payé mais pas très stimulant (dans le domaine de la formation) et un truc mal payé mais très stimulant (dans la culture). Je vais à un entretien pour le premier au début du mois de septembre, pas de nouvelles pour le deuxième.

On verra… Pour une fois que la question ne me tracasse pas, je profite.

Pour l’instant, je me concentre sur le déménagement (prévu pour fin septembre) et c’est déjà pas mal.

parenthèse

rdessart_2013

parenthèses

Entre parenthèses, le souffle est suspendu, le temps peut s’arrêter. On y garde bien au chaud de petits instants très précieux.

Ce qui est bien avec les parenthèses, c’est qu’on peut les ouvrir et les refermer un peu comme on veut, sans que ça perturbe tout l’équilibre de l’énoncé, ou alors juste un peu, histoire de synchroniser son rythme avec un autre rythme…

Je viens de vivre une très belle rencontre et ce qui va avec. Il est venu, il est reparti, il habite loin.

On se reverra c’est sûr, mais on ne sait pas bien quand…

Et je sais bien tout ça mais purée de pois, saloperie d’ocytocine de crotte de bique !!! Tu affoles mon cœur alors que non, non, non ! Pour plein de raisons c’est non !

Et puisque je pense que vous allez en entendre parler à longueur de posts (vous connaissez bien maintenant mes tendances midinettes), il faut que je lui trouve un nom… Appelons-le Jean, tiens ! C’est beau Jean, c’est doux et ça sent bon comme le bon pain. Et à l’envers ça sonne comme Ange.

Je ne suis pas sûre de faire aussi cucul la prochaine fois mais bon, je vous jure, je me soigne ! Comment ? Ben en buvant, pardi.

 

j’ai peur…

En dehors des grands changements qu’on décide (voir le projet secret de 2018 (^_^)), y’a des fois où la vie nous impose des bouleversements qu’on n’avait pas prévu.

Et là, la vie m’impose un grand changement pour octobre 2014 – c’est-à-dire dans 3 mois.

Je vais devoir quitter ma maison et ce n’est pas de gaîté de cœur, je vous le dis ! Punaise de merdasse, je n’ai vraiment pas envie mais je n’ai pas tellement le choix non plus.

Cela fait quelques semaines que je le sais mais je préférais ne pas l’écrire… Je ne sais pas, peut-être que ça me donnait une occasion de croire que tout ça n’était qu’une vaste blague et que ça se passerait bien.

Mais ça me perturbe beaucoup plus que prévu cette histoire. Je me sens perdue et trop seule pour affronter l’affaire (je ne parle pas des histoires de logistique). J’ai comme l’impression d’être au bord d’un précipice. J’ai peur de ne pas être capable d’affronter ça psychologiquement en étant toute seule. Et en même temps, je me dis que j’en suis sûrement capable vu que j’ai déjà traversé des turbulences plus rudes.

Bref, il se produit un va et vient hyper chiant dans mon cerveau entre « ça va aller, tout va bien se passer, tu vas trouver une maison super chouette et tu verras finalement, ce sera mieux qu’avant » à « tu n’es pas capable, tu vas te retrouver à la rue, tu vas te retrouver dans un pauv’ appart’ sans balcon pour un prix affolant, tu vas redevenir malheureuse comme une pierre… ».

Je sais que je devrais demander de l’aide à mes amis mais je ne sais pas exactement de quoi j’ai besoin. C’est nul !

A part ça, c’est la fête du cinéma ! Si vous ne les avez pas déjà vus, profitez-en pour courir aller voir ces trois films très différents (c’est ma sélection à moi – un peu ancienne (sauf le premier) – et y’en a déjà plein d’autres que j’ai envie de voir ou de revoir) :