bilan 2015 sans son

uterusCelles et ceux qui me suiv(ai)ent – on ne sait jamais, peut-être en reste-t-il – se sont aperçu.es que ce blog est totalement déserté !
Pourquoi ?
Parce que mon ex le lit et que ça me gonfle qu’il sache ce qui se passe dans ma vie vu qu’il s’en sert pour alimenter ses angoisses et m’embêter ensuite malgré le fait que je lui ai dit et écrit plusieurs fois que je ne souhaitais plus avoir aucun rapport avec lui. Voilà, c’est dit une bonne fois pour toutes.

Donc si tu me lis, arrête, j’en ai plein le dos ! Je ne te veux aucun mal mais laisse moi tranquille et concentre toi sur ta vie et tes projets.

Bilan 2015, donc !

– J’ai déménagé en Bourgogne, dans ma région d’origine et plus précisément à Nevers. Après des débuts très difficiles (les 6 premiers mois ont été un vrai calvaire) sur le plan des relations sociales (le désert), j’ai rencontré de nombreuses personnes et ai reformé un tissu amical assez chouette composé de personnes très différentes avec qui je partage des moments sympas et enrichissants.
– J’ai fait un voyage en Amérique du Sud et un (en vélo) avec mon chéri de Nevers à Faux-la-Montagne.
– J’ai un nouveau très beau vélo, j’ai aussi une serre depuis Noël.
– Mes amours vont bien – avec des hauts et des bas. Depuis deux mois mon chéri habite 3/4 du temps avec moi, ici. J’ai rencontré ses parents. Il a rencontré ma (fausse) famille.
– J’ai créé mon entreprise depuis le 15 juin 2015 : je suis formatrice indépendante et petite main pour les chercheurs. Je ne gagne pas encore ma vie avec ça mais j’ai quand même réussi à travailler un tout petit peu.
– J’ai rencontré un autre Alexis (le premier était bordelais) guitariste avec qui il m’arrive de chanter de temps en temps.
– J’ai dorénavant les cheveux courts et gris – en fait, j’ai des mèches blanches – ce qui me pose depuis quelques temps des problèmes d’image et d’estime de moi-même. Je ne suis pas très bien dans ma peau, me trouvant moche et vieille (ce qui est nouveau) mais j’ai bien l’intention de me soigner.
– J’ai beaucoup maigri : début décembre, je ne pesais plus que 49 kg mais j’ai repris 3 kg depuis ! Je n’ai plus rien à me mettre –  je flotte dans toutes mes fringues. C’est moche.
– Ma Noiraude est morte.
– Je me suis remise à la rédaction de mon bouquin. Je fais de nouveau du Taï chi chuan, je vais à la piscine 3 fois par semaine. J’ai re-arrêté le sucre (en dehors des fruits et de ce qui en contient naturellement). J’ai perdu aux prud’hommes par forfait.

Et les nouvelles fraîches d’aujourd’hui :
– Ayé, j’ai mon numéro ADELI me permettant d’exercer comme psychologue.
– J’ai les résultats de mon IRM de la semaine dernière : j’ai une adénomyose. Autant vous dire que ça me fait une belle jambe (la droite parce la gauche, vous savez !).

Sans le son ?

Voili, voilou comme dirait Jean quand il veut mettre fin à une conversation téléphonique. La prochaine fois, y’aura du son !

Faux-la-Montagne et caetera

Avec mon chéri, cela fait quelques jours que nous cheminons sur les petites routes françaises.

Cosne d’Allier

Nous sommes partis lundi 15 juin au matin sous la pluie pour notre première étape – Cosne d’Allier – où nous avons passé la nuit au camping municipal (j’y ai retrouvé le gardien qui m’avait réouvert les sanitaires il y a deux ans et demi lorsque j’avais fait mon périple Bordeaux-Nevers).

Chambon sur Voueize

Deuxième étape, mardi 16 pour Chambon sur Voueize. Ce fut pour l’instant l’étape la plus difficile puisque nous avons du traverser Montluçon et remonter la cuvette, une sacrée pente ! Je signale à tous et toutes que le camping municipal de Chambon est sans doute le plus cher du monde : 5,40 euros la nuit pour deux avec des sanitaires ultra propres et au chaud. Je ne vous raconte pas la ruine.

Aubusson

En route pour la troisième étape (je les avais programmées de plus en plus courtes sachant qu’elles allaient être de plus en plus pentues). Nous avons mangé une pizza chez Lino et nous ne l’avons pas regretté. Si vous êtes dans le coin, allez-y : elles sont divines.

Et enfin, Faux-la-Montagne !

Et voici l’arrivée qui me donne l’occasion de vous présenter mon nouveau vélo (à gauche) et celui de mon chéri (à droite) :

Arrivée à Faux la Montagne

Oh qu’ils sont beaux nos vélos !

Après un concert dans une grange, aux Salles – un petit hameau perdu dans la pampa creusoise – et une rencontre improbable avec Julie (guitariste, entre-autre chose) qui se souvenait avoir assisté à une conférence à Toulouse où j’avais fait une communication à l’époque où j’étais jeune chercheuse en psychologie cognitive, nous avons repris nos vélos hier après-midi pour aller jusqu’à Royère de Vassivière participer à la fête de l’Atelier, un bar, friperie, tout-en-un associatif qui semble assez actif dans la région.

Home

Notre maison itinérante (en orange).

Nous allons sans doute passer deux jours ici (nous avons monté la tente dans une ferme qui propose aussi des yourtes et des gites) puis continuer notre découverte du coin (enfin MA découverte parce que Jean connait déjà le plateau de Millevaches) et aller à Felletin et sans doute Eymoutiers. Nous pensons repartir en direction de Nevers le 24 ou le 25 juin pour 5 jours de voyage puisque nous n’allons pas prendre le même itinéraire mais faire un petit crochet par Dornes pour visiter un copain producteur bio.

Je suis heureuse les ami.es. Et puis, comme d’habitude quand j’écris mes petits posts, j’ai beaucoup utilisé la parenthèse (hi, hi, hi) et ça me fait penser qu’il y a quelques mois déjà, j’avais évoqué un autre style de parenthèse – le premier article où je vous parlais de Jean. C’est la première fois qu’on passe autant de temps ensemble et on a déjà prévu d’autres voyages à vélo (peut-être qu’on les fera, peut-être qu’on ne les fera pas) pour des destinations un peu plus lointaines.

oulala

tatouage velo

ceci est une photo de mon aisselle droite – même si on dirait qu’il s’agit de l’aisselle gauche…

Oulala mes pauv’z’ami.es

Comment dire ça ?

Je n’y arrive plus… à écrire ici ou ailleurs d’ailleurs. Est-ce parce que ma tête est pleine de projets, de vide, de brume ? Je ne sais pas trop.

Et pourtant j’ai essayé !

J’ai essayé de m’y remettre grâce au jeu des 366 alphabétiques mais rien de rien, je suis sèche comme une peau de banane oubliée en plein soleil après un méchoui (!!).

Et pourtant j’en ai des trucs à raconter !

Plein, des tas ! Des trucs chouettes en plus.

A commencer par mon n’amoureux qui m’a offert le plus beau des cadeaux d’anniversaire. C’est fastoche à deviner mais je vais vous le dire quand même : le vélo de mes rêves pour voyager… en pièces détachées. Et oui ! Ce qui fait que je vais pouvoir le monter moi-même et donc, développer ma vélonomie, comme on dit. Premier voyage prévu pour la deuxième quinzaine de juin jusqu’au plateau de Millevaches (on a du repousser le départ à cause d’un machin pas chouette – pas ce qui suit, autre chose).

Et puis aussi, je me lance dans le grand bain : je suis en train de créer mon activité en freelance. Normalement, tout devrait être opérationnel d’ici le 15 juin dernier délai. J’ai fait en sorte de concevoir le truc avec tout ce que j’aime et que je sais bien faire : ça parle – entre autres – d’organisation, d’argent, de formation, de motivation et aussi de psychologie cognitive (^_^).

ASSEZ DICK (fastoche, j’ai même honte d’avoir osé) !!

Je ne sais pas si ça va marcher (c’est-à-dire si je vais pouvoir dégager des revenus suffisants pour vivre) mais j’ai beaucoup d’espoir. Et puis du coup, je ne vais plus percevoir d’ASSEDIC : plus de comptes à rendre (yes) mais aussi l’obligation de m’enlever les doigts du popotin (yes… oulala, j’ai peur).

Plus d’ASSEDIC, ce n’est pas tout à fait vrai. En fait, quand vous avez encore des droits, deux options se présentent. Soit vous démarrez votre boite et vous demandez le maintien partiel de vos droits mais quand y’en a plus, ben y’en a plus. Soit vous décidez de couper en deux ce qu’il vous reste à percevoir. Dans ce cas, le Pôle Emploi vous verse la moitié de la moitié (le quart donc) dès la création de votre boite et l’autre quart, 6 mois après. Et si votre boite coule dans les 3 ans après la création, vous avez encore votre moitié de droits – ce qui vous évite normalement de vous retrouver sans aucun revenu. J’ai choisi l’option numéro 2. Le Pôle Emploi va donc me verser 2500 euros X 2 (la moitié de mes droits restants). Évidemment 2500 euros pour 6 mois, ça fait peu pour vivre mais je crois en ma bonne étoile (il vaut mieux) et en ma capacité à trouver des clients.

Dites-moi merde (ou crotte de bique).

 

 

prendre le rythme

rythmeprendre le rythme

Bon, bon, bon, c’est pas tout ça mais c’est que j’ai du travail en retard, moi !

J’ai encore passé 5 jours délicieux avec mon amoureux. Il est chouette comme garçon, rien à voir avec un yakusa – ou alors si, mais un yakusa de l’amour (comme c’est meugnon !!). Il faudrait peut-être que je vous en dise plus à ce stade, non ?!!

Vous z’avez dit rythme ?

Le nôtre de rythme, c’est de se voir environ tous les 15 jours / 3 semaines et de passer à chaque fois quelques jours ensemble (de 3 à 5 jours généralement). Plus que ça, nous n’avons encore jamais fait mais c’est prévu puisque nous allons faire un petit voyage à vélo tous les deux jusqu’au plateau des mille vaches. Nous envisageons de faire le trajet en une petite semaine pour l’aller-retour et de passer une semaine à rencontrer des gens et à s’inspirer de toutes les belles choses qui se font là-bas.

Et donc, il va falloir qu’on se supporte pendant 2 semaines…

De la solidité, de la souplesse, que diantre !!

Pour l’instant, notre relation est au zénith (clin d’œil appuyé aux participant.es des 366 alphabétiques) mais je ne sais pas si elle est assez solide pour supporter ça. En fait je dis ça mais je n’y crois qu’à moitié : je sais que notre relation est à la fois forte et souple (ni chêne, ni roseau ou les deux à la fois peut-être). C’en est même affolant (re-clin d’œil) d’en être persuadée à ce point. Je ne sais plus si je vous ai raconté notre première crise… Bon, ce sera pour une prochaine fois sans doute. Le plus important, c’est que cette crise, nous l’avons traversé tous les deux et que ce qui nous lie est renforcé depuis. Et de manière totalement paradoxale (paradoxale si on considère ce qui a déclenché la crise) je suis bien moins insecure qu’avant.