parce qu’un bonheur ne vient jamais seul…

Ben oui, je vous avais dit que ce n’était que le début des emmerdements !!

Hier soir, en relevant les consommations d’eau et d’électricité (histoire que le proprio me rembourse ceux liés aux travaux), ma surprise a été grande lorsque je me suis aperçue que 12m3 d’eau (c’est-à-dire 12 000 litres) avaient été utilisés…

J’avais bien remarqué dans l’allée qui longe mon jardin une espèce de flaque d’eau avec quelques bulles mais j’imaginais que c’était un résidu du rinçage de la bétonnière ! Que nenni, le poids du camion a sans doute écrasé une des conduites d’eau (mon allée est pavée mais les pavés sont seulement posés sur du sable et à cet endroit là, effectivement en regardant mieux, cela s’est affaissé).
Coup de fil au proprio hier soir, pas de réponse.
Coup de fil au proprio ce matin pas de réponse.

Ce  n’est pas la première fois que ça arrive malheureusement. La dernière fois, il m’a laissée une semaine sans eau…parce qu’il avait soi-disant fait changé les conduites avant que j’arrive dans la maison et que donc, il devait faire appel au même artisan pour faire marcher la garantie décennale… Et pis pas de chance le-dit artisan était en vacances puisqu’on était en août… On est en août !!

Autant vous dire que cette année, je ne vais sûrement pas attendre une semaine et autant vous dire qu’il n’est pas prêt de voir mon loyer ce mois-ci (je sais qu’on n’a pas le droit mais bizarrement j’en ai rien à foutre).

J’en ai vraiment plein le cul dos de cette baraque de merde !

bye bye serre chérie

Je sais, je suis en boucle mais la modification de mon environnement de vie (alors que je ne l’ai pas décidé) me stresse.

Avant les travaux (qui devraient se terminer ce soir), derrière ma maison, j’avais une extension vitrée (une assez grande véranda) qui était très agréable puisqu’elle me servait de serre pour mes semis, de puits de lumière pour l’arrière de la maison (le couloir et les toilettes étaient baignés de lumière naturelle, je n’étais donc pas obligée d’allumer la lumière pour aller au petit coin) mais aussi de coin sympa pour lire l’hiver et profiter des quelques rayons de soleil…

J’avais aussi une terrasse sans vis à vis ce qui était très pratique pour me faire bronzer à poil !

Ces deux équipements (un vrai luxe en ville) justifiaient, pour moi, le prix que je paie pour loger dans cette maison : 750 euros.

Désormais, ces deux équipements ont disparu puisque le propriétaire a couvert la véranda (je suis dans le noir) et a ouvert le côté de la terrasse en direction des voisins.

Quitte donc, à ne plus être tranquille, j’ai fermement décidé (même si cette idée était dans les tubes depuis quelques mois) de quitter ma maison cet hiver (après les récoltes) pour une coloc avec une copine.

On a plus ou moins regardé et on peut se dégoter une maison avec jardin pour environ 800 / 900 euros ; ce qui nous reviendrait à 450 euros maximum chacune.

300 euros d’économies par mois par rapport à ma situation actuelle (ce qui pourrait correspondre à une éventuelle réduction de mon temps de travail d’une journée par semaine) !

Pourquoi je ne l’ai pas fait avant ? Parce que je l’aimais bien ma maison, j’aimais m’y retrouver planquée, loin des autres, seule…

J’aime être seule chez moi…

Et vous allez me dire : ouais mais en coloc t’es pas seule, idiote !

Sauf qu’en fait…

1er scénario : je choisis de réduire mon temps de travail, je ne travaille donc plus que 3 jours par semaine alors que ma coloc’, elle, bosse 5 jours. Je bénéficie donc de 2 jours tranquillou.

2ème scénario : je ne réduis pas mon temps de travail (je reste donc à 80%) et je mets 300 euros de côté par mois (en plus de ce que je mets déjà) et j’ai quand même 1 jour tranquillou par semaine. Dans deux ans, j’ai assez d’apport personnel pour faire un prêt et acheter un terrain afin d’y construire une maison rien qu’à moi !!

Faut que je réfléchisse à tout ça…

 

des nouvelles du front

soldats et trancheesLes travaux suivent leurs cours avec – au passage – destruction de tous mes plants de poireaux qui commençaient à avoir une belle taille et de deux pieds de concombres (qui portaient chacun deux ou trois concombres qui ont fini éclatés sur les semelles des ouvriers)…

Autant vous dire aussi que les chats ont déserté la maison. Et en ce qui me concerne, je n’ai pas pu m’endormir hier soir puisque je me suis tapée un mal de tête carabiné. Après ma journée de boulot où j’ai du faire face à un abruti de stupide stagiaire, passer 3 heures avec des ouvriers au dessus de ma tête qui font un bordel du tonnerre n’était sans doute pas la meilleure idée…

Et dire que ce soir et tout le week-end (de 7h à 20h), ça va être pareil, je ne sais pas trop quand ni comment je vais pouvoir me reposer parce qu’évidemment la grasse mat’ est exclue !

Heureusement, il fait beau et je crois que je vais faire un tour des parcs de Bordeaux pour siester tranquillou…

 

et la lumière…

la fée électricité - Raoul Dufy

La fée électricité - Raoul Dufy

… ne fut pas !

Comme je le disais précédemment, mon proprio va refaire la toiture (en fait, les travaux ont commencé hier soir). Mais du coup, il a besoin d’électricité. Le souci c’est que chez moi l’électricité c’est un peu comme au début de l’histoire de la petite fée, ça saute souvent ; les circuits – qui datent de la construction de la maison – sont tous à refaire.

Du coup, il a demandé à un électricien (celui qui m’a installé le nouveau tableau électrique –  celui qui fait du bruit ???!!!!) de venir réparer pour que le compteur ne disjoncte pas à chaque fois qu’ils vont brancher un outil.

Petite récapitulation de l’état électrique pièce par pièce AVANT l’intervention de « l’électricien » :

* Salle de bain : je ne peux pas utiliser mon sèche cheveux, pas de chauffage puisque le convecteur fait disjoncter le compteur

* Cuisine : la bouilloire et la machine à pain sont branchées sur une rallonge, elle même branchée dans le salon parce que sinon, ça disjoncte

* Salon / bureau : une grosse rallonge traverse tout le salon pour alimenter l’ordinateur parce que sinon…

* Chambre : pas de plafonnier (il n’y en a jamais eu)

* Atelier couture : plus de plafonnier – depuis l’inondation (venue du ciel pour cause de toiture percée), les fils électriques baignent dans la laine de verre pourrie et pleine d’eau et à chaque fois que j’ai réessayé de mettre une ampoule, pfuit, l’ampoule a grillé.

Bref, depuis que le monsieur qui se fait passer pour un électricien est passé (il est quand même resté 3 heures), la situation est la même à une petite différence près : maintenant mon congélateur est relié à une multiprise, elle même reliée à la multiprise qui alimente mon ordi, elle même reliée à une rallonge orange qui traverse toute ma maison et en plus, je ne peux plus fermer la porte de ma cuisine !!

Top l’électricien…

 

désobéir au sexisme

Cet après-midi, j’ai lu ce livre :

desobeir_sexisme

J’aime bien la collection Désobéir. J’avais acheté Désobéir dans l’entreprise (d’ailleurs je l’ai prêté mais je ne sais plus à qui).

C’est concis, ça se lit vite et surtout ça ne réfléchit pas à ma place…

Bref, dans Désobéir au sexisme, les auteurs évoque une initiative plus qu’intéressante engagée par Luc Frémiot (dont on nous dit qu’il était à l’époque procureur de la République à Douai) pour lutter contre les violences domestiques.

1. ce ne sont plus les femmes victimes  qui partent (fuient) du domicile, ce sont les auteurs de ces violences qui vont passer un petit séjour en foyer d’accueil

2. les policiers ne doivent plus se contenter d’une main courante. Une plainte est déposée et l’auteur est placé en garde à vue.

3. la victime est prise en charge par une association d’aide…

Si vous souhaitez en savoir plus sur les actions entreprises, vous pouvez lire l’audition de Luc Frémiot par la mission d’évaluation de la politique de prévention et de lutte contre les violences envers les femmes.

Voilà, quand on sait qu’en France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, que chaque année 75 000 femmes sont victimes de viol (je ne parle encore que des chiffres de notre beau pays) – ce qui représente 200 cents viols par jour – c’est-à-dire un viol commis toutes les 7 minutes et que – soit dit en passant – la violence domestique est la principale cause de mortalité ou d’invalidité des femmes entre 16 et 44 ans (avant le cancer et les accidents de la route)… Bref, quand on prend conscience de l’énormité de ces chiffres dans un pays « civilisé », on a envie de retrousser ses manches parce qu’il semble qu’il y ait encore pas mal de boulot !!

J’ai pris ce livre à la bibliothèque parce qu’en ce moment j’ai une collègue qui passe des moments difficiles. Je crois qu’elle fait partie de ces femmes victimes de violences dans leur foyer. A priori dans son cas, il ne s’agit pas – j’espère – de violences physiques mais d’autres formes de violences… D’ailleurs, j’ai appris à l’occasion d’une visite de la Maison des Femmes de Bordeaux avec mes stagiaires qu’il y avait de nombreuses formes de violences faites aux femmes. En dehors, des coups, des viols, la loi reconnaît également les violences économiques, psychologiques ou encore administratives.

Bref, XXXX (je m’adresse à ma collègue) , je ne sais pas quoi faire pour t’aider. Si tu me lis – parce que je crois que parfois c’est le cas – je suis là pour parler, pour rigoler autour d’un verre, pour aller au resto, pour un ciné (pour une séance shopping, je passe mon tour, tu me connais) ou pour autre chose.