Il y a peu de chances que j’y poste des photos de ma trombine quoique, on n’est à l’abri de rien par les temps qui courent…
Dès demain matin, je commencerai la série « En avant toutes », autrement dit, des photos de mon trajet vers la Vélorution Universelle 2019 puis de la VU en elle-même.
Parce que j’en avais marre de l’ancien design. En voilà une bonne raison, non ? J’ai d’ailleurs fait une petite découverte en farfouillant dans mes dossiers : je change de design à peu près tous les 5/6 ans (je ne m’en étais pas aperçue mais ça ressemble bien à une histoire de cycle). Je blogue depuis 2006 (sur over-blog pour commencer puis chez moi (ici, donc) depuis 2009 – je crois).
Pourquoi as-tu repris ton ancien nom ?
Parce que j’ai toujours des tas de trucs sans importance à raconter. C’est vrai qu’il y a beaucoup moins de choses qui portent sur ma vie affective vu que je suis désormais rangée des voitures (en fait non, on ne l’est jamais vraiment mais pour l’instant, si).
C’est quoi ce jaune ?
La couleur du soleil parce que je veux vivre en été. Je conviens avec vous que 42°, c’est un peu beaucoup – un bon 30° me comblerait déjà complètement.
Tu as aussi changé de sous-titre ?
Woui, je remarque ton sens aiguisé de l’observation.
Deux raisons à cela : le blog est de moins en moins sonore. La raison est à rechercher du côté de la technique : mon vieux pc – sous Windows XP (si, si) – tire de plus en plus la gueule et mon logiciel de montage audio ne fonctionne que là-dessus. Je n’ai toujours pas rencontré la bestiole (et pourtant, j’en ai testé plusieurs !) qui me donnera d’aussi bons résultats sur Mint – la version de Linux installée sur mon ordi portable. Mais je ne lâche pas l’affaire.
Deuxième raison : je me prépare à changer de vie – encore ! L’idée de partir de la Nièvre pour de nouveaux horizons ne me quitte plus. Je ne me sens vraiment pas à ma place ici. Ma santé me contraint à adapter mes projets initiaux et deux ou trois idées trottent dans ma petite tête (au sens propre : je fais du 52). Je vous raconterai ça au fur et à mesure.
La suite ?
Et bien tu verras ! Rien ne presse (enfin si mais je vais essayer de ne pas me jeter partout et de réfléchir avant d’agir).
J’ai participé au concours de poésie de la RATP. Mon poème n’a pas été sélectionné pour faire partie des 100 finalistes alors je me suis dit que je pouvais le poster là. Peut-être aura-t-il plus de succès 😀
Il m’a été inspiré par les nombreux témoignages d’agression que subissent les femmes dans le métro. Je me doute que la ratp n’a pas très envie de mettre l’accent sur ce fléau. Et effectivement, afficher ce poème-là dans le métro aurait sans doute fait tâche (bon, ils l’ont peut-être tout simplement trouvé mauvais mais moi, je l’aime bien).
Je prends souvent le métro mais n’ai, pour l’instant jamais eu à subir ce genre de violences). Je crois que si ça m’arrivait, j’aurais très envie de crever ce putain de bâtard (excusez-moi ce moment d’égarement, je voulais dire que j’aurais envie de signifier poliment à l’agresseur qu’il n’a pas le droit de disposer de mon corps comme si j’étais un objet).
Bref, voilà ce que ça donne :
Un flash Immobile Des plumes J’attaque le tout au scalpel Mon t-shirt sent très fort la transpiration Aurais-je suffisamment de temps ? J’écrase une mouche, d’un geste, par dépit Une odeur de vin rouge Il souffle comme un buffle Cligner des yeux La tâche S’agrandit Finalement, je suis descendue aux Abbesses
J’aime bien écouter de la musique quand je fais le ménage et comme je ne sais jamais vraiment quoi mettre (et que j’en ai un peu marre d’écouter ma playlist), j’utilise souvent un site internet connu (mais vu que ce n’est pas un article publicitaire, on s’en fout de son nom) qui me propose des morceaux dans un flow ininterrompu (censé être basé sur mes goûts – même si parfois, je me précipite sur l’ordi pour arrêter des trucs qui m’écorchent littéralement les oreilles).
Mais alors ce matin, les deux premiers titres m’ont replongée illico presto 30 ans en arrière. Ils ont réveillé la punkette en moi.
Entendons-nous bien : je n’ai jamais porté de crête ou d’épingle à nourrice dans les oreilles (quoique parfois, j’ai failli). A l’époque (en plein dans les années 80 puisque je suis née en 1971), les limites entre les univers musicaux étaient à la fois floues et tranchées. Floues parce qu’on ne faisait (je ne faisais) pas vraiment la différence entre le punk, le ska et le punk rock qui était en train d’émerger. Tranchées parce qu’il y avait deux grandes catégories de musique : la bonne et la daube. Et évidemment, tout le monde croyait qu’il écoutait la première catégorie.
Si je dis que ces deux titres ont réveillé la punkette en moi, c’est que depuis toujours je sens qu’il y a au fond de moi cette sorte d’énergie brute que seul le punk me semble capable de transmettre. Et comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas sentie, ça m’a mis un bon coup d’accélérateur. C’est dingue comme c’est bon de sentir que c’est toujours là (alors que j’en étais presque arrivée à croire que j’étais un peu morte depuis quelques temps).
Voici donc les deux titres qui m’ont fait hurler à tue tête et sauter partout dans mon salon avec mon balai ce matin (du coup, Dino – mon chat – a fui dans le jardin en clopinant sur ses trois pattes).
Laaaa la la la la laaaaaaa !!!
Bon, il faut que j’attaque la vaisselle maintenant. Je vais opter pour des trucs plus calmes, sinon je sens qu’il va falloir que je retourne aux Emmaüs pour racheter des assiettes…
En bonus, un morceau beaucoup plus récent (1999) – qui a quand même 20 ans ! Il m’a inspiré le titre de ce post 😉
Ça fait un moment que ça me travaille. Et quand ça me travaille à ce point, il faut que ça sorte.
Je suis au regret de vous annoncer que je ne suis pas une putain purée de pois de déesse, ni autre chose que toutes les femmes seraient.
Tous les ans, autour de la période de la journée de lutte pour les droits des femmes (le 8 mars), on a droit a des tas de conneries sur les femmes. Elles seraient toutes belles, fortes, gentilles et tout le toutim.
Non, toutes les femmes ne sont pas belles. Toutes les femmes ne sont pas fortes ni gentilles ni maternelles ni chaipasquoi ! Je ne comprends pas du tout pourquoi certaines femmes (dont certaines sont féministes) nous rebattent les oreilles avec leurs clichés de femmes déesses. Je trouve ça aussi con idiot que de dire que tous les hommes sont des salauds.
Il m’arrive d’être forte mais des fois non. Il m’arrive d’être belle mais des fois non (surtout le soir après une certaine heure ou très tôt le matin). Il m’arrive d’être gentille mais souvent je ne le suis pas (et n’essaie même pas de m’adresser la parole avant mon premier café). Je suis parfois ambitieuse et parfois pas. Je n’ai pas spécialement envie de m’occuper des autres, ils sont assez grands pour le faire eux-mêmes (quel que soit leur genre). J’ai parfois envie de taper les gens autour de moi et j’ai parfois envie de leur faire des bibis. Je n’ai pas toujours le cœur sur la main, ni la compréhension qu’on attend d’une femme (sic !). Je ne suis pas maternelle pour un sou. D’ailleurs, les bébés ne m’émeuvent pas et je n’aime pas spécialement les enfants. J’aime certains enfants mais pas du tout pour leur condition d’enfant. Je les aime pour leur personnalité propre, parce que je les trouve chouettes.
C’est la même chose pour les femmes. J’aime certaines femmes pour leurs qualités mais pas toutes.
La sororité est une grosse connerie un concept absurde. Les femmes du clan Le Pen ne sont pas moins coupables que leurs homologues masculins. Ce sont toutes des personnes dangereuses. Comme vous, j’ai croisé des femmes qui étaient de vraies salopes harpies et d’autres qui étaient géniales. Quand je rencontre une femme, je ne me dis pas « Chouette, une nouvelle copine ! », je ne me dis rien, enfin rien qui ait un rapport avec son genre.
Etre une femme ne dédouane de rien. Etre une femme ne protège de rien. Etre une femme ne dit rien de notre personnalité.
Wouah, ben ça m’a fait du bien de sortir tout ça ! Dis-moi ce que tu en penses en commentaire, ça m’intéresse.