Pénis artificiel
Et non, espèces d’esprits mal tournés, je ne vais pas parler de godemichet ou autre lapin rigolo – quoique, j’avoue que j’en aurais grandement besoin en ce moment (^_^).
Et oui les gens, je vous signale que les pénis servent à autre chose qu’à avoir des relations sexuelles avec d’autres personnes (ou tout seul d’ailleurs). Non, je vais vous parler de la deuxième fonction – et non des moindres – des pénis : faire pipi, uriner, pisser, excréter de l’urine ou quelle que soit la façon dont vous l’appeler.
Et alors là, vous allez en rester comme deux ronds de flan : je suis désormais munie d’un pénis artificiel. Avouez quand même que ça vous en bouche un coin, non ??
Et pourquoi donc ? Et comment cela se faisse donc ? Etc donc ?
Les plombiers sont passés mercredi dernier en début d’après-midi. Ils ont démonté le chiotte pour procéder à un débouchage des canalisations avec de l’eau à forte pression.
Résultat des courses : chiotte pété en deux (quels cons !!!), maison inondée (et bien sûr ils m’ont laissé dans l’eau jusqu’aux chevilles avec ma raclette) et… et c’est là où c’est chouette : pas de chiotte de remplacement vu que celui qu’était en place n’était pas du tout standard.
Le proprio s’en cogne, évidemment… et je n’ai plus de toilette pour le pipi jusqu’à nouvel ordre. Il faut donc que je fasse dans un seau (je rappelle à ceux qu’auraient loupé l’information que je fais caca dans des toilettes sèches). Et vous imaginez que pisser dans un seau quand on ne pas plier une jambe, c’est plutôt hardcore niveau gouttes qui giclent un peu partout et surtout sur les pieds, pantalon, culotte descendue aux chevilles etc, parce qu’évidemment la goutte qui gicle ne peut pas – c’te connasse – atterrir tout simplement par terre.
D’où le pénis artificiel habilement bricolé de mes mains avec une bouteille coupée et un bout de chambre à air (de vélo, je précise).
Je vous rassure, je ne le porte pas de manière permanente même si ce serait sans doute rigolo…
Et pis, petite cerise sur le gâteau : j’ai mes règles depuis hier (les filles comprendront mieux ma douleur).
Bon, je vous laisse, mon pénis m’attend…