Anniversaire, élections et early birds

Aujourd’hui les ami.es, c’est mon anniversaire. J’atteins l’âge canonique de 46 ans. Mouais. Qu’est-ce que ça me fait ? A vrai dire, pas grand chose.

Il est 7h17 au moment où j’écris cette ligne et je ne sais toujours rien des élections présidentielles. Je n’ai pas voté. Je suis anarchiste. Et désolée pour celles et ceux qui ne me comprennent pas. Psychologiquement, il m’est impossible d’avoir des convictions et de ne pas essayer de les vivre concrètement. Ce serait un peu comme si je disais que j’étais écologiste et que je me déplaçais en voiture pour faire les 500 m qui me séparent du boulanger. Ou alors comme si je prônais des valeurs de tolérance et que je ne supportais pas que mes ami.es ne pensent ni n’agissent comme moi.

Est-ce que je me fous du résultat des élections ? Oui. Je sais très bien que Macron aura remporté le truc. Et je sais aussi que, de toutes façons, ce n’est pas lui qui décidera de quoi que ce soit.

Est-ce que je me fous du résultat des élections ? Non. Symboliquement, il aurait été trop puant de devoir vivre à côté de personnes qui osent dire leur haine de tout ce qui n’est pas comme eux. Parce que c’était ça l’enjeu finalement. Cette horrible bonne femme leur aurait donné l’autorisation de communiquer et de vivre ouvertement leur fanatisme.

Depuis plusieurs semaines, je me réveille entre 5h30 et 6h . J’ai entendu à la radio que c’était une nouvelle mode. Que des trentenaires fringants se lèvent volontairement très très tôt pour pouvoir être plus productifs le reste de la journée. On les appelle des early birds. V’la que je suis à la mode maintenant ! Il ne manquait plus que ça ! Bon dans mon cas, c’est la Pépette qui décide. Dès qu’elle voit poindre le jour, elle ne peut pas s’empêcher de venir me lécher le visage. Je la jette une ou deux fois mais à la troisième, le mal est fait et je ne peux que me lever (on ne se rendort pas si facilement quand on est insomniaque).

Je vous laisse avec un poème de Bukowski (que j’ai déjà sans doute déjà posté) :

 

mon psy et le vélo

Cette nuit, j’ai rêvé de mon psy et y’avait une purée de pois de tension sexuelle… J’en suis ultra gênée parce que s’il y a bien quelque chose que je ne veux vraiment pas faire avec lui, c’est bien l’amour.

En plus, la situation était complètement conne, il me demandait si je voulais bien lui vendre mon fichier excel où j’ai listé toutes les pièces de mon vélo ainsi que leur prix respectif et mon matériel de voyage.

Alors moi, je lui disais comme ça que non, je n’allais pas lui vendre mais lui donner le fichier. Il en était tout émoustillé et puis là, il s’installe devant mon ordi. Du coup, je dois me mettre derrière lui pour utiliser la souris et retrouver le fichier dans l’ordi. Et c’est là que je suis troublée… Bon, dans mon rêve, il ne se passe rien de plus mais quand même, ça craint.

C’est vraiment n’importe quoi ! Comment je vais faire pour le regarder dans les yeux, moi, la prochaine fois que je vais le voir ?

Bref, ça m’a fait penser que cette liste d’équipements que j’emmène quand je voyage à vélo, il faut que je vous la donne (vu que je dois le faire depuis août, il serait temps).

Alors la voilà, avec mes commentaires puisqu’au fur et à mesure des voyages, la liste rétrécit (mais comme je prends toujours des trucs « au cas où », elle est quand même longue).

PS : et la réponse à la question posée par l’image est : moi !

la vie me joue de drôles de tours…

drole de tours

Depuis ma séparation avec Jean, il y a eu un recollage de morceaux (vous me connaissez, on ne va pas se mentir entre nous). Le processus n’est pas fini, j’en ai encore sur la patate, comme dirait l’autre, et du coup nous vivons des répliques.

Nous devons nous réinventer et ce n’est pas très facile. Ma dernière conversation avec lui date de vendredi soir. Je m’y suis exprimée sans filtre à propos de notre quotidien (qui ne me plait pas plus que ça) et surtout de notre absence de projet commun (alors que c’est quelque chose auquel je tiens). Depuis, pas de contact avec Jean à part un sms samedi pour me dire qu’il n’était pas bien. Tu parles, Charles ! Comme d’habitude, dès qu’il est impliqué, dès qu’il doit se remettre en question, Jean fuit dans le silence…

Depuis lors, en bonne fille compréhensive que je suis, j’attends donc qu’il me rappelle ; ce qu’il ne fait pas.

Et c’est là que la vie me joue de drôles de tours : en lieu et place d’un appel de Jean, j’ai reçu plusieurs sms de David (ça n’était pas arrivé depuis des mois).

Mais euh… Qu’est-ce qu’ils ont ces mecs ?

Alors oui, ils sont malades… et donc, il faut que je les comprenne… les pauvres…

Comme c’est pratique.

Et moi alors, je suis où ? Qui se préoccupe de moi et de mes besoins ?

Là, j’ai un peu l’impression d’avoir le choix entre la peste et le choléra (j’exagère grave exprès –  je suis encore bien trop amoureuse de Jean pour ne le voir que comme une maladie – je vous épargne Sardou et sa maladie d’amour et pourtant, j’étais à deux doigts de vous la coller celle-là).

 

expériences en cours

 

Je suis toujours en train de faire des expériences – des petites et des plus longues. Certaines deviennent des habitudes, d’autres sont abandonnées pour des raisons diverses et variées : manque de motivation, manque de préparation, fainéantise pure et simple…

 

Expérience n°1 : la vie sans frigo

Débutée en novembre 2015, interrompue de juin à septembre 2016 because il faisait trop chaud. Comment je fais ? J’ai une pièce très froide (genre cagibi) dans laquelle je stocke les aliments périssables comme les fruits et légumes, les produits laitiers et la boite pour les chats. J’utilise aussi – quand c’est possible – mon frigo extérieur : deux pots en terre emboîtés l’un dans l’autre (avec du sable comme isolant).

Expérience n°2 : se laver sans savon

Débutée en novembre 2016. Comment je fais ? Je me lave à l’eau chaude en frottant bien. Je me lave les cheveux au ghassoul et parfois aussi les aisselles, le pubis et les pieds quand je trouve que je sens fort. Est-ce que les autres se plaignent de l’odeur ? Non. D’ailleurs je pense que personne ne s’en est aperçu. Note : j’utilise toujours du savon de Marseille pour me laver les mains.

Expérience n°3 : méditer

Débutée et interrompue depuis 2 ou 3 ans. Etant donné la phase difficile que j’affronte en ce moment, j’essaie de m’y remettre. Comment je fais ? Je médite en nageant (j’essaie d’y aller dès que je peux mais là, la piscine municipale ne ré-ouvre que le 9 janvier ??!!) : j’ai 5 mantras que je me répète chacun pendant 100 m et je fais ça deux fois, ce qui me permet de compter mes longueurs et de ne pas trouver le temps long. Ou alors, comme en ce moment, je médite avant de dîner (de 5 à 10 minutes).

Expérience n°4 : faire des étirements tous les matins

Débutée il y a 2 ou 3 ans et maintenue quasiment tous les jours. Comment je fais ? Je me suis fait un petit programme fastoche et que je peux faire debout (pas envie de sortir le matelas et tout le toutim). Il dure pile poil le temps qu’il faut pour que le café soit prêt.

Expérience n°5 : limiter la consultation des e-mails et de facebook

Débutée il y a quelques mois et interrompue plein de fois pour des durées plus ou moins longues. Comment je fais ? J’essaie de ne regarder mes e-mails que 4 fois dans la journée et de limiter à 15 minutes par jour le temps que je passe sur facebook ou pinterest (purée de pois que c’est addictif ces petites choses). Bon, je n’y arrive pas tellement pour l’instant. Je pense que ma méthode est mauvaise. Si vous avez une idée, je prends (oui évidemment, je pourrais tout simplement enterrer mes comptes mais il y a les pages que j’administre – alors comment faire ?)

Expérience n°6 : vivre sans Jean

Débutée hier vers midi. Pour l’instant, tout va bien. Mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage ; comme dirait vous savez qui.