bonne saint-valentin, mon cœur

Je me répète sans doute mais le 14 février sera toujours pour moi, non plus la Saint-Valentin et son cortège de célébrations de l’amour en toc (je parle des injonctions commerciales, pas de l’amour) mais mon deuxième anniversaire.

Et j’accorde beaucoup d’importance (sic) aux anniversaires – aux miens et à ceux des autres. Lorsque je le peux (et évidemment si je connais la date), je fais en sorte d’envoyer un petit mot ou un petit cadeau aux personnes qui me sont chères et même à certaines autres d’ailleurs, qui sont un peu plus que des connaissances.

Cette année, je fête mes 4 ans. Mille quatre cent soixante et un jours (une seule année bissextile sur cette période) de bonus, de supplément de vie. Merci la médecine moderne, quand même.

Alors aujourd’hui, je vais fêter une très bonne Saint-Valentin à mon cœur, l’organe physique et symbolique. Celui qui me donne du courage (du cœur à l’ouvrage), qui me fait chouiner quand je lis de belles et grandes histoires d’amour, qui me retourne comme une crêpe (la chandeleur, c’est encore de circonstances, non ?) quand j’entends dire qu’on a fait du mal aux vieux, aux tout petits, aux animaux…

Mon cœur est ma plus grande faiblesse mais aussi ma plus grande force. Il m’a souvent mise à genoux et m’a souvent aussi portée plus loin sur la route. Il ne sait jamais ce qu’il veut mais il est pourtant très déterminé.

Aujourd’hui, je pense à moi et je peux affirmer que je m’aime enfin, même si c’est prétentieux, parce qu’il y a 4 ans, je me suis fait cette promesse d’essayer d’être ma meilleure amie.

Je vous bise les z’amichs…