Ce matin, je suis allée me faire écraser les seins (youhou !!). A priori, le radiologue n’a décelé aucun problème (ouf).
Ça m’a rappelé une discussion avec une de mes copines (qui se reconnaîtra si elle me lit).
Valérie (puisque c’est son prénom, vous vous en doutiez, hein ?!) a une technique vachement sympa pour faire face aux petites et plus grandes tracasseries du quotidien. Quand elle doit faire (ou qu’il lui arrive) quelque chose de particulièrement pénible, elle s’offre un petit ou gros cadeau.
Je trouve ça super parce que ça permet de neutraliser la valence de l’événement (-1+1=0).
Du coup, ce matin en sortant du centre de radiologie, je suis allée vite fait faire un tour dans une friperie pas loin et me suis achetée un petit haut. Mais comme ça ne suffisait pas et que je suis passée devant une crèmerie en rentrant, je me suis offert un morceau de Gorgonzola de la mort qui tue. J’en ai dégusté un morceau à midi… Mon Dieu qu’il est bon !
J’ai désormais un joli petit haut « Mammo » (et un morceau de Gorgonzola aussi mais vu qu’il sera vite mangé, ça ne compte pas). J’ai envie d’une jolie théière (il n’y en a pas dans l’appartement où je suis)… Je vais attendre la prochaine tuile ou le prochain épisode désagréable pour me l’offrir. Du coup, j’ai hâte (hi, hi, hi).
Evidemment, la taille et le type du cadeau peuvent être adaptés à l’ampleur de l’événement négatif.
Attention, le post qui suit est absolument décousu et sans aucune importance (je vous aurais prévenu.e).
Depuis hier soir, une coccinelle a élu domicile chez moi (enfin, mon chez moi provisoire mais qui m’appartient – je sais, c’est bizarre). Je l’avais remarquée alors que j’allais éteindre la lumière après ma séance de lecture du soir. Et puis ce matin, pendant que je faisais mes comptes (une habitude du samedi matin, tout comme la sauvegarde ou encore le petit tour au marché), j’ai failli l’écraser en voulant saisir un feutre dans ma trousse.
Je suis en train de lire un super bouquin : SOS ménopause de Anna Cabeca.
Du coup, j’ai plein d’idées pour mon boulot mais surtout, j’ai un nouveau projet de test grandeur nature sur moi.
Ça me rappelle quand j’ai commencé ma thèse. J’étais encore super bordélique, je me jetais partout comme un canard sans tête et je me noyais dans un verre d’eau. A un moment donné, je me suis dit que ça suffisait les bêtises et que si je voulais réussir à la pondre, cette fichue thèse, il fallait que je devienne organisée. Du coup, j’ai procédé avec méthode (ah, ah, je vous ai bien eu !!). Pas du tout, je n’en avais aucune. J’ai simplement erré dans les bibliothèques et les librairies (ouais à l’époque, internet n’était pas la réponse à tout vu que ça ramait grave). J’ai écumé les rayons « Organisation et classement », « Économie domestique » et « Efficacité au travail ». Puis, j’ai lu, appliqué et testé sur moi-même toutes les méthodes d’organisation que j’ai trouvées (et que j’ai déclinées dans tous les domaines de ma vie ; c’est pour cette raison que vous pouvez encore trouver sur le blog des tas d’outils gratuits).
Vous vous doutez bien que ça m’a pris des mois et des années. Aujourd’hui, je peux dire que je suis devenue une vraie spécialiste de l’organisation, de la gestion du temps et du rangement (c’est d’ailleurs un des volets de mon entreprise). Les gens qui me rencontrent maintenant ne peuvent pas croire que j’ai été une jeune femme dispersée et qui manquait de structure.
Mon problème actuel (et c’est là où je voulais en venir) est un peu protéiforme. Il impacte plusieurs secteurs de ma vie, tout comme c’était le cas avec le bordélisme (mot inventé mais qui veut bien dire ce qu’il veut dire).
Ma ménopause me pose (ah, ah) des tas de problèmes physiques, psychologiques, émotionnels, relationnels et cognitifs. Je vais donc procéder avec méthode (et maintenant, je peux le faire !!) en attaquant mes difficultés sur plusieurs fronts (alimentation, sport, engagement social, thérapie…) et en documentant les effets des différents tests en vidéo et/ou en écrivant des articles (d’ailleurs, si ça vous intéresse, il y en a déjà sur ma chaîne youtube et mon site professionnels – ça vous fera une occasion de voir ma tête).
A part ça, j’essaie de développer mon compte instagram pro (décidément, je ne parle que de ça aujourd’hui !) et comme je ne sais pas quoi poster, je mets des citations que je trouve à droite à gauche. J’aime bien sourcer un peu et là, je suis tombée sur un os. Voici la bestiole :
Quand on cherche sur internet qui est ce fameux ou cette fameuse A. Schlaumich, on ne trouve rien (du moins dans les deux premières pages de google et pis après, c’est en allemand et je n’y comprends que couic). Quelqu’un.e pourrait-il ou elle me dire qui est cette personne ? Merci bien.
Bon allez, je vous laisse pour aujourd’hui. Des bibis
Lorsqu’on vit seule, on est souvent invisible aux yeux des autres, ceux qui sont « à plusieurs ». Ça n’a pas toujours été mon cas, d’être seule et d’être invisible. J’ai même souvent eu l’impression d’être trop entourée et trop voyante.
Aujourd’hui, c’est le contraire. Une femme de 50 ans qui mange seule au restaurant, qui voyage seule (à vélo, en train, en camionnette, en avion…), qui vit seule dans son petit appartement ou sa grande maison, qui va seule au cinéma, dans les musées, au théâtre, boire un verre, qui arrive seule dans une fête, qui se balade seule… c’est forcément suspect.
Elle est sûrement seule parce qu’elle est conne ou inintéressante ou qu’elle se prend pour le nombril du monde ou parce qu’elle est sèche et pénible. Les femmes seules de 50 ans vivent une double peine : ne pas pouvoir partager les bons moments et les surprises de la vie et subir les regards interrogateurs et méfiants des personnes qu’elles croisent.
Je ne suis pas seule par choix mais ça pourrait être le cas que ça ne changerait pas la donne d’un iota.
Il y a quelques semaines, il a fallu que j’explique à des femmes qui me disaient que elles, elles préféraient vivre des trucs à plusieurs (comme si moi j’étais une espèce d’erreur de la nature à vouloir m’isoler) que si je voulais absolument vivre ma vie autrement que recluse au fond d’un lit, il fallait que j’accepte de sortir seule.
A 30 ans, on est forcément entourée (enfin moi, je l’étais et à 40 aussi) de tout un tas d’ami.es, de copines et de copains célibataires, qui font des trucs de célibataires (souvent dans l’espoir de croiser une âme sœur d’ailleurs mais ce n’est pas le propos). Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Je ne connais pratiquement que des personnes en couple ou en famille qui font des trucs de couples et de familles. Dans ces « rassemblements », les femmes célibataires de 50 ans ne sont pas les bienvenues – trop bizarres, trop envie de parler (tu parles Charles, tu n’imagines pas les tonnes de choses qu’elles contiennent au fond d’elles depuis des jours et qu’elles ont besoin de partager !), trop empressées à accepter un café sur le coin d’une table vite-fait même si elles ont l’impression que les autres font leur B.A. de la journée.
Du coup, quelle est l’issue ? Essayer de m’amuser seule (c’est possible, ça ?), m’enfermer dans une grotte et ne plus en sortir, tenter coûte que coûte de continuer à participer à un semblant de vie sociale (je veux être normale, laissez moi entrer, siouplaît !!!).
Je fantasme souvent sur l’idée d’être invisible, comme dans la chanson de Laurie Anderson que je vous mets ci-dessous. Pour ça, les villes sont parfaites. Nobody knows my naaaaame…
Parfois aussi, je me dis que je m’épanouirais peut-être dans une sorte de vie réglée au millimètre, à la japonaise (ou monacale, c’est selon), où chaque chose est à sa place et au sein de laquelle, je ferai exactement les mêmes choses jour après jour, sans faire de vagues, sans chercher à communiquer plus que le « bonjour, merci, bonne journée » rituel aux commerçants…
Mais bon, ce n’est qu’un mirage. Je me connais et je sais à quel point j’ai besoin qu’on me touche (dans tous les sens du terme). L’anesthésie sociale n’est sans doute pas la solution. C’est pourtant celle que je pratique en ce moment parce que je ressens une sorte de honte.
Dans ce contexte, je suis vraiment enthousiaste à l’idée de mon nouveau boulot. Il se trouve qu’en ce moment-même, tout le monde est en vacances mais je sais que fin août, je vais travailler au sein d’une équipe et rencontrer des tas de gens. Genre la fille, elle a hâte que ce soit la rentrée – n’importe quoi !
Et si ça se trouve, je souffrirai alors d’un trop-plein de contacts (ou pas). J’ai l’impression que je vise un équilibre inatteignable parce que ma solitude est la cause et la conséquence à la fois de mon état psychologique.
Pour mes 50 ans, j’ai reçu un cadeau extraordinaire :-D. Deux, en fait.
Quelques semaines après mon anniversaire, j’ai reçu deux bons dans ma boite : un pour aller me faire écraser les seins et l’autre pour faire caca dans un tube !!
Ça y est, je suis vraiment passée du côté obscur. Bon, je râle parce que j’aurais préféré que la sécu m’offre un aller simple pour une plage ensoleillée. Mais en fait, je me dis que c’est quand même chouette de vivre encore dans un pays qui redistribue une partie de nos impôts en organisant un dépistage systématique de certains cancers.
Mais, et je pense que l’actualité le montre clairement, notre super-système de santé a clairement du plomb dans l’aile. Pensez-donc ! Notre seul recours face à une épidémie serait de recourir à la vaccination OBLIGATOIRE de la totalité de la population. Et tout ça, parce que les gouvernements successifs de ces dernières années (en gros depuis la réforme hospitalière du plan Hôpital en 2007 et sa fameuse absurde « tarification à l’activité ») ont transformé la santé et les hôpitaux en machines à cash !
En plein début du Covid, ils ont même continué à fermer des lits !! En fait, ce qui se passe, c’est que notre gouvernement actuel (mais les précédents lui avaient bien ouvert la voie) a décidé de faire peser sur les épaules de chacun d’entre nous, les résultats de leurs décisions politiques ultra-libérales.
Et la boucle est bouclée : d’un côté, on permet l’engraissement de laboratoires pharmaceutiques privés (qui n’en avaient pas besoin ou alors je veux bien donner toute ma fortune au mec le plus pauvre de la Terre : j’ai nommé Jeff Bezos) et de l’autre, on continue à bousiller notre système de santé. Un cercle vicieux parfait !
Ah non, pas parfait ! Pour qu’il le soit, il faudrait que les retraites et l’éducation rentrent dans la danse. On me dit dans l’oreillette que le travail de sape a déjà commencé. Vous vous en souvenez, non ? Un jour, nous avons accepté sans faire de vagues, de revenir sur un siècle d’acquis sociaux. Et un autre jour, nous nous sommes dit que faire passer nos gosses par les Fourches Caudines de Parcours Sup étaient super bon pour leur épanouissement. Ce ne sont que deux exemples parmi d’autres.
Quand nous serons bien préparés (c’est pour bientôt, ne trépignez pas comme ça !), je suppute qu’on nous demandera de nous coller une plume dans le cul où je pense en nous disant que c’est pour notre bien.
Bon, en attendant que mes compatriotes se réveillent, j’ai fait une petite prière pour que mon caca soit bien traité par une petite main laborantine et que mon intestin soit jugé encore bon pour le service jusqu’au prochain dépistage.
J’ai du entendre cette chanson quelque part mais je ne me souviens plus où. Quoi qu’il en soit, elle m’a accompagnée pendant tout mon séjour à Brest.
J’y suis allée pour mon nouveau boulot (j’étais en formation). Et oui, j’ai cédé aux sirènes du salariat. Mais pas de panique ! C’est un boulot plutôt cool, bien payé et qui ne durera que 6 mois.
Jusqu’au 31 décembre, je vais devoir rester sur place pour travailler…
Mais en fait non (ah, ah) puisque je pars à la fin de la semaine vers Castres pour garder des chèvres pendant 2 semaines, comme je m’y étais engagée avant d’accepter ce contrat. Du coup, je vais télé-travailler !
Il paraît que Castres est une très jolie ville. J’ai donc hâte de la découvrir.
Ah et au fait, le divorce est dans les starting blocks !! Si tout se passe bien, on devrait signer début septembre.
« Monsieur l’empathique » (comme l’appelle une de mes copines – ça me fait ricaner) a encore fait des siennes puisque, voulant casser sa relation avec la nouvelle « moi », il lui a donné mes coordonnées. Il voulait que je fasse le sale boulot pour lui (gné !!?). Et cette idiote m’a écrit pour m’expliquer qu’elle était en couple avec un autre mec et qu’elle couchait avec Jean depuis des années. Waouh, quelle honnêteté ! Je leur ai poliment répondu à tous les deux d’aller se faire foutre cuire un œuf et de me laisser tranquille avec leurs histoires de coucheries (c’est bien trop glauque pour moi). C’est quand même fou ces gens qui, sous prétexte de transparence, veulent te faire porter la responsabilité de leurs saloperies, non ?
Pour fêter ça, je vous mets une deuxième version de la chanson 😀