glurp

glurp

J’ai une vie tellement trépidante que je ne sais pas par où commencer.

Ah si !! Avant-hier, en rentrant du boulot, j’ai avalé une mouche. Pour de l’info, ça c’est de l’info, non ???!!!

Au fait, j’ai pris deux bonnes résolutions pour 2012 :

– réapprendre à BIEN nager le crawl (c’est-à-dire réapprendre à régler ma respiration sur mes mouvements)

– arrêter d’espérer qu’un prince viendra et que je ferai des galipettes avec lui (adieu béguins et autres chimères, j’ai décidé de rentrer dans les ordres – le souci c’est qu’il va falloir que je me mette à croire en dieu et ça, c’est pas gagné).

A pluch les amich’

 

 

 

triple a de mes couilles

triple_A

Le triple A a la même fonction que l’insécurité. C’est fait exprès pour faire peur aux p’tits z’enfants…

Au fait, si vous n’avez pas encore eu l’occasion de les voir, je vous conseille fortement deux documentaires : Tous au Larzac et Les nouveaux chiens de garde.

Et si après ça, vous n’avez pas envie de prendre les armes pour faire la révolution, c’est qu’on ne peut plus rien faire pour vous (^_^).

 

bon ben…

2012

(il faut cliquer sur le petit machin au-dessus pour écouter les billets, je le dis parce que là c’est important (^_^) – merci Cristophe)

Bon, ben puisque c’est l’époque, je suis très heureuse de vous souhaiter une très très belle année 2012. J’espère bien qu’elle sera pleine de ça, de ça, de ça ou encore de ça. Mais si ce n’est pas le cas, je vous souhaite quand beaucoup de…

notre chouette système de santé

chouette système santé

Il est temps pour moi de conclure cette année avec mon dernier article de décembre qui porte sur notre chouette système de santé.

Voilà, il y a quelques semaines j’ai du appeler les pompiers pour quelqu’un qui se trouvait chez moi, un soir vers 22h. Je n’ai pas du tout envie de vous expliquer le pourquoi et le comment ni même le quoi parce que 1. c’est beaucoup trop triste et 2., c’est beaucoup trop tôt pour que je puisse en parler avec détachement.

Revenons au coeur de l’histoire : puisque la seule personne que mon ami connaissait à Bordeaux c’était moi, j’ai laissé mes coordonnées et les pompiers m’ont dit que l’hôpital m’appellerait le lendemain pour me tenir informée de la suite des opérations.

Sauf que ça ne s’est pas passé tout à fait comme ça.

A 2h du matin, le téléphone a sonné et une « charmante » personne m’a dit qu’il fallait que je vienne chercher le monsieur parce qu’il était « sortant ». Quand je lui ai dit, que je n’avais pas de voiture et que j’habitais assez loin des Urgences, elle m’a rétorqué que je n’avais qu’à me débrouiller parce que l’hôpital n’avait pas les moyens de garder les gens toute la nuit. Je re-précise donc les choses avec elle : cette personne que l’hôpital veut mettre dehors est donc nu-pied, en pyjama, sans argent, sans même les clés de chez lui, a été hospitalisé en urgence quelques heures auparavant à la suite d’un gros problème de santé, il est 2 h du matin et ils vont le jeter dehors. Elle a acquiescé en me disant que peu importe, si je ne venais pas dans l’heure, il se retrouverait avec les autres.

Du coup, j’ai pris un taxi (25 euros) et suis allée aux urgences. Quand je suis arrivée, c’était la cour des miracles : il y avait des sdf un peu partout autour de l’entrée (certains avec des bandages, d’autres non). Ce devait être, eux aussi, des « sortants » mais comme ils n’avaient personne à appeler ni nulle part où aller, ils se retrouvaient là, comme des chiens (je précise que la température était inférieure à 5° et qu’il pleuvait).

Alors là, je dis merci à notre président et à l’ensemble du gouvernement pour ce qu’ils ont fait de notre système de santé. Notre beau pays développé et à la pointe de la technologie est devenu incapable de garder une nuit entière des personnes admises aux urgences alors même qu’elles ne tiennent même pas debout toutes seules. Ben oui, parce que le médecin m’a bien dit lorsque j’ai récupéré mon ami qu’il fallait que je veille sur lui. En effet, il pouvait de nouveau faire une crise n’importe quand dans les prochaines 24h ; dans ce cas, je devais rappeler le Samu (c’est chouette, non ?).

Merci nicolas, passe une bonne année, meilleurs voeux et surtout la santé, hein, parce que la santé c’est important !!!

 

 

comment j’ai écrit à mon béguin

ecrit_beguin

 

Bon, tout le monde a voté (y’a même une jeune fille qu’a voté sur Hello Coton).

Donc, je commencerai la gazette par la rubrique Coeur en vous contant comment j’ai entrepris de déclarer ma flamme à mon béguin (celui dont j’ai déjà parlé plusieurs fois).

Commençons par le début : il y a quelques semaines, je reçois par mail une invitation à une soirée déguisée se déroulant chez mon béguin (qui l’avait sans doute envoyé à tout son carnet d’adresses). Et là, ni une ni deux, je me suis immédiatement dit : tiens, je vais y aller avec Fasol (mon futur coloc’ qui ne s’appelle pas comme ça mais je préserve son anonymat en employant ce subtil pseudonyme).

Faut dire qu’avec Fasol, ça fait quelques semaines qu’on se voit tous les vendredis pour boire des coups et bouger nos corps d’athlètes au son délicat de la musique qui passe dans ce qui est désormais NOTRE bar (dont je tairais le nom par soucis d’anonymat itou). Et comme d’un fait exprès, cette soirée devait se dérouler un vendredi.

Le jour J,  costumes enfilés, nous partîmes donc gaiement à cette soirée (tout en passant nous en jeter un rapidos dans NOTRE bar). Autant vous dire qu’on a fait sensation : Fasol en gothique déglingé et moi-même grimée en Maîtresse Magda (avec la cravache et tout et tout).

Evidemment à la soirée, j’ai vu mon béguin (ce qui est plutôt logique vu qu’il m’avait invitée). On a papoté un p’tit moment de choses et d’autres et pis Fasol et moi (et un autre trublion rencontré sur place) on a décidé que la musique était un poil trop forte (^_^) et on décidé, sur cet entre-fait, de retourner dans NOTRE bar histoire de bouger nos corps blablabla blablabla.

Là, Fasol s’est mis à discuter ferme avec une beauté qui passait par là et moi j’ai vite pris une espèce de cafard. J’ai donc décidé de rentrer sans attendre mon coloc’ qui dormait à la maison (en sachant qu’il retrouverait son chemin ; de toute façon, c’est tout droit).

Arrivée à mon logis, seule, désespérée par tant de solitude et saoule ce qui explique la suite : je me suis installée à mon ordinateur et j’ai écrit un mail à mon béguin en lui disant en substance que j’avais envie de l’embrasser chaque fois que je le voyais et ce, depuis qu’on se connaissait (c’est-à-dire quelques années déjà).

Au moment où j’ai appuyé sur « Envoyer », j’ai su que je faisais une connerie !!

Et pourtant, il m’a répondu…

Mais vous n’en saurez pas plus ! Et toc !!