le signe qui ne trompe pas, la preuve que je pète les plombs

empilement de plats en inox à laver
Photo by Scott Umstattd on Unsplash

L’autre jour (il y a déjà un bail), j’étais tombée sur un article d’une fille qui expliquait comment faire du cake vaisselle. Oui, vous avez bien lu. En fait, c’est un truc solide auquel on frotte son éponge et qui sert de liquide (oups) de solide vaisselle.

Bon, j’ai acheté un des ingrédients que je n’avais pas. Je l’ai reçu il y a quelques jours. Cet après-midi, je me suis attelée à la tâche et j’en ai fait en suivant cette recette (moi je n’en ai fait qu’un tout petit pot et grand bien m’en a pris vu ce que vous allez lire juste après).

Et depuis, c’est l’horreur !!!!!! Je n’arrête pas de faire la vaisselle.

Là, juste pas plus tard qu’il y a 10 minutes, j’étais en train de faire la vaisselle du dîner alors que je viens juste de finir de manger !!!!!!?????

Moi !

Alors qu’un des préceptes de ma religion personnelle et intime c’est de NE JAMAIS FAIRE LA VAISSELLE APRES MANGER (je la fais plus tard, le lendemain…).

Je pète complètement les plombs. Si ça continue comme ça, je vais me mettre à manger des sandwichs seulement parce que j’aurais acheté de la cire et fait des bee wraps (vous rigolez mais ça me pend au nez).

ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Couverture du livre ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Puisqu’on n’est pas jeudi et que je ne vais pas vous parler d’un film (référence à une vieille tradition de ce blog où le jeudi, je parlais d’un film), je me suis dit que j’aimerais beaucoup, beaucoup, beaucoup vous parler d’un livre que je suis en train de lire (je l’aime tellement que je ne peux même pas attendre la fin).

Vus que vous êtes de fins limiers, vous avez sans doute compris que je suis en train de dévorer Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

C’est un livre dont j’avais beaucoup entendu parler – comme l’un des chefs d’œuvre (rien que ça) de la littérature contemporaine des Etats-Unis – mais que le hasard n’avait jamais mis sur ma route.

Et là paf, pendant l’une de mes nombreuses visites à la bibliothèque municipale de cet été (j’ai fait une vraie cure de lecture – je dois être toute pimpante, du coup, après tous ces mots – j’ai lu de tout, du léger, du lourd, du bien, du très bien et du bof…), je suis tombée dessus au détour d’un rayonnage. Ni une ni deux, je l’ai embarqué mais comme j’étais déjà en train de lire un roman et deux ou trois essais (je ne peux pas lire deux romans en même temps, par contre tout le reste, je les lis par brassées – un pour le matin avec le café, un après déjeuner et un avant le dîner quand ça mijote – le roman, c’est un peu tous les soirs) je ne l’ai pas commencé tout de suite.

Bon d’accord, tout le monde s’en fout !

Nous sommes dans une petite ville d’Alabama, au tout début de la grande dépression et l’histoire est racontée par Scout, toute jeune au début du roman, fille d’un avocat qui a décidé de défendre un noir accusé d’un viol (mais ça, on ne le sait pas tout de suite). Scout est une gamine très douée (surtout en lecture) et elle nous fait partager son quotidien d’enfant avec Jem son frère, Dill son amoureux, Cal la cuisinière… et plein d’autres personnages.

Et ben, je vais vous dire, j’adore vraiment vraiment et peut-être bien que Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur va rentrer dans mon top 10 de tous les temps (lequel de mes romans préférés vais-je devoir rétrograder ? – mystère et boule de gomme).

Je chiale quasiment tous les soirs tellement je trouve ça sensible, bien écrit, drôle, frais…

Si vous voulez savoir qui est Harper Lee, c’est là.

Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ?

plusieurs vies

plusieurs vies
Dawid Sawila

Le problème, c’est que je veux vivre plusieurs vies en même temps. Je voudrais être entourée mais préserver ma solitude. Je voudrais être une fille calme mais rester énervée quand même. Etre mariée et célibataire (ça, c’est bon, quoique je ne sais pas, en fait). Etre indépendante mais manquer à des gens quand je le suis trop. Etre loin et très très proche. Me laisser aller mais rester dans mes clous. Je voudrais être follement amoureuse et raisonnable.

Des dérapages contrôlés, en quelque sorte.

J’ai l’impression que tout le monde veut ça, non ? Je me trompe ?

je change de tête…

marie sans importance

… et je reprends mon vrai nom !

Pourquoi ce changement de design ?

Parce que j’en avais marre de l’ancien design. En voilà une bonne raison, non ? J’ai d’ailleurs fait une petite découverte en farfouillant dans mes dossiers : je change de design à peu près tous les 5/6 ans (je ne m’en étais pas aperçue mais ça ressemble bien à une histoire de cycle). Je blogue depuis 2006 (sur over-blog pour commencer puis chez moi (ici, donc) depuis 2009 – je crois).

Pourquoi as-tu repris ton ancien nom ?

Parce que j’ai toujours des tas de trucs sans importance à raconter. C’est vrai qu’il y a beaucoup moins de choses qui portent sur ma vie affective vu que je suis désormais rangée des voitures (en fait non, on ne l’est jamais vraiment mais pour l’instant, si).

C’est quoi ce jaune ?

La couleur du soleil parce que je veux vivre en été. Je conviens avec vous que 42°, c’est un peu beaucoup – un bon 30° me comblerait déjà complètement.

Tu as aussi changé de sous-titre ?

Woui, je remarque ton sens aiguisé de l’observation.

Deux raisons à cela : le blog est de moins en moins sonore. La raison est à rechercher du côté de la technique : mon vieux pc – sous Windows XP (si, si) – tire de plus en plus la gueule et mon logiciel de montage audio ne fonctionne que là-dessus. Je n’ai toujours pas rencontré la bestiole (et pourtant, j’en ai testé plusieurs !) qui me donnera d’aussi bons résultats sur Mint – la version de Linux installée sur mon ordi portable. Mais je ne lâche pas l’affaire.

Deuxième raison : je me prépare à changer de vie – encore ! L’idée de partir de la Nièvre pour de nouveaux horizons ne me quitte plus. Je ne me sens vraiment pas à ma place ici. Ma santé me contraint à adapter mes projets initiaux et deux ou trois idées trottent dans ma petite tête (au sens propre : je fais du 52). Je vous raconterai ça au fur et à mesure.

La suite ?

Et bien tu verras ! Rien ne presse (enfin si mais je vais essayer de ne pas me jeter partout et de réfléchir avant d’agir).

Allez hop, une chanson :

réveille la punkette

Photo by Panos Sakalakis on Unsplash

J’aime bien écouter de la musique quand je fais le ménage et comme je ne sais jamais vraiment quoi mettre (et que j’en ai un peu marre d’écouter ma playlist), j’utilise souvent un site internet connu (mais vu que ce n’est pas un article publicitaire, on s’en fout de son nom) qui me propose des morceaux dans un flow ininterrompu (censé être basé sur mes goûts – même si parfois, je me précipite sur l’ordi pour arrêter des trucs qui m’écorchent littéralement les oreilles).

Mais alors ce matin, les deux premiers titres m’ont replongée illico presto 30 ans en arrière. Ils ont réveillé la punkette en moi.

Entendons-nous bien : je n’ai jamais porté de crête ou d’épingle à nourrice dans les oreilles (quoique parfois, j’ai failli). A l’époque (en plein dans les années 80 puisque je suis née en 1971), les limites entre les univers musicaux étaient à la fois floues et tranchées. Floues parce qu’on ne faisait (je ne faisais) pas vraiment la différence entre le punk, le ska et le punk rock qui était en train d’émerger. Tranchées parce qu’il y avait deux grandes catégories de musique : la bonne et la daube. Et évidemment, tout le monde croyait qu’il écoutait la première catégorie.

Si je dis que ces deux titres ont réveillé la punkette en moi, c’est que depuis toujours je sens qu’il y a au fond de moi cette sorte d’énergie brute que seul le punk me semble capable de transmettre. Et comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas sentie, ça m’a mis un bon coup d’accélérateur. C’est dingue comme c’est bon de sentir que c’est toujours là (alors que j’en étais presque arrivée à croire que j’étais un peu morte depuis quelques temps).

Voici donc les deux titres qui m’ont fait hurler à tue tête et sauter partout dans mon salon avec mon balai ce matin (du coup, Dino – mon chat – a fui dans le jardin en clopinant sur ses trois pattes).

Laaaa la la la la laaaaaaa !!!

Bon, il faut que j’attaque la vaisselle maintenant. Je vais opter pour des trucs plus calmes, sinon je sens qu’il va falloir que je retourne aux Emmaüs pour racheter des assiettes…

En bonus, un morceau beaucoup plus récent (1999) – qui a quand même 20 ans ! Il m’a inspiré le titre de ce post 😉