vide

coquille videJe me sens vide les ami.es.

Impossible de bouger mes grosses fesses aujourd’hui (ce qui est une vue de l’esprit issue de mon ancien moi vu qu’actuellement, je fais un petit 36 et qu’objectivement, non, je n’ai pas un gros cul). Je me sens vide, vide, vide.

Je n’ai envie de rien. Pour tout vous dire, je ne suis même pas allée nager comme je le fais d’habitude le lundi matin (et le jeudi aussi). Et pourtant, j’aime ça nager quand il fait un temps tout pourri. Du coup, je culpabilise. Je me dis que je vais sûrement finir par m’affaler dans mon lit à mater des films toute la journée en mangeant des gâteaux. Et pff, même ça je n’en ai pas tellement envie.

Démiurge et création…

Et pis en plus faudrait que je place le mot « démiurge » dans mon post alors que je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire. Bon, je viens de regarder dans mon dico préféré et sur wikipédia. C’est plus clair mais toujours pas d’inspiration à part que l’histoire du dieu organisateur me parle puisque vous savez bien que j’adooooore tout ce qui a trait à l’organisation. Bon, il s’agirait du dieu organisateur qui crée des trucs (le monde entre autres)… C’est peut-être ça le signe que j’attends aujourd’hui pour faire pulser mon intérieur et attiser la petite flamme quasi éteinte de mon énergie : créer quelque chose ! Je vais peut-être bien faire un petit peu de couture, tiens ! Oui, j’aurais pu opter pour la création du monde mais apparemment, ils sont déjà plusieurs sur ce créneau-là et moi, la concurrence, c’est pas mon truc.

Pour bien faire, je devrais aussi faire un petit montage sonore pour cet article, si mon élocution le permet évidemment. Et pof, encore deux mots du jeu des 366 alphabétiques astucieusement placés (hi, hi, hi).

Finalement, le sentiment de vacuité intérieure est plus fort que tout. Pas la pêche pour causer dans le micro…

alone encore

aloneJe ne vous cache pas qu’en dehors des moments où je vois du monde, je me sens quand même un peu seule dans ce trou perdu ! Alors pas tous les jours mais quand il pleut comme aujourd’hui, ce n’est pas la joie. Et paradoxalement, je me sens encore plus seule quand je fais des trucs : aller au ciné, voir une conférence ou aller à un concert. Ben ouais parce que même si j’ai quelques copines, elles ne sont absolument pas intéressées par les mêmes trucs que moi et du coup, je fais ça toute seule. C’est un peu frustrant de ne pas pouvoir partager, crotte de bique.

Alone, alone, alone… et saoule en plus.

Là par exemple, j’ai assisté à une conférence cet après-midi et je m’en vais voir un concert tout à l’heure.  Et ben j’ai un peu peur de me retrouver encore avec mes deux bières dans le nez  comme une idiote et pis du coup, de rentrer chez moi sans avoir causé à qui que ce soit et sans m’être vraiment amusée (mais pourquoi donc je ressens ce besoin d’être plusieurs pour m’amuser ?).

Pas assez sociable, ma fille !

Pourtant, quand on est seule, on devrait d’autant plus pouvoir parler aux gens, non ? Bizarrement, ça me le fait en voyage (ce n’est pas que j’aie (suis pas sûre là pour le subjonctif) une grande habitude de voyager mais disons qu’à chaque fois que je voyage seule, je m’arrange toujours pour tailler le bout de gras avec des gens et faire, mine de rien, de jolies rencontres) mais ça ne me le fait pas en concert. Bon OK, y’a le niveau sonore qui n’arrange rien (faut d’ailleurs que je pense à bien prendre mes bouchons d’oreille cette fois-ci) mais y’a aussi que j’ai l’impression que les gens sont venus à plusieurs et que je vais sûrement les déranger… C’est comme si j’étais un vilain petit canard perdu qu’essaie de barboter dans la grande mare au milieu de tous les grands cygnes majestueux. Ce n’est pas une catastrophe, bien sûr, mais ça me gêne vraiment de ne pas pouvoir vivre les trucs pleinement parce que je ne suis pas assez sociable.

PS : comme vous le voyez, les mots du jeu ont été rajoutés in extremis (^_^).

 

prendre le rythme

rythmeprendre le rythme

Bon, bon, bon, c’est pas tout ça mais c’est que j’ai du travail en retard, moi !

J’ai encore passé 5 jours délicieux avec mon amoureux. Il est chouette comme garçon, rien à voir avec un yakusa – ou alors si, mais un yakusa de l’amour (comme c’est meugnon !!). Il faudrait peut-être que je vous en dise plus à ce stade, non ?!!

Vous z’avez dit rythme ?

Le nôtre de rythme, c’est de se voir environ tous les 15 jours / 3 semaines et de passer à chaque fois quelques jours ensemble (de 3 à 5 jours généralement). Plus que ça, nous n’avons encore jamais fait mais c’est prévu puisque nous allons faire un petit voyage à vélo tous les deux jusqu’au plateau des mille vaches. Nous envisageons de faire le trajet en une petite semaine pour l’aller-retour et de passer une semaine à rencontrer des gens et à s’inspirer de toutes les belles choses qui se font là-bas.

Et donc, il va falloir qu’on se supporte pendant 2 semaines…

De la solidité, de la souplesse, que diantre !!

Pour l’instant, notre relation est au zénith (clin d’œil appuyé aux participant.es des 366 alphabétiques) mais je ne sais pas si elle est assez solide pour supporter ça. En fait je dis ça mais je n’y crois qu’à moitié : je sais que notre relation est à la fois forte et souple (ni chêne, ni roseau ou les deux à la fois peut-être). C’en est même affolant (re-clin d’œil) d’en être persuadée à ce point. Je ne sais plus si je vous ai raconté notre première crise… Bon, ce sera pour une prochaine fois sans doute. Le plus important, c’est que cette crise, nous l’avons traversé tous les deux et que ce qui nous lie est renforcé depuis. Et de manière totalement paradoxale (paradoxale si on considère ce qui a déclenché la crise) je suis bien moins insecure qu’avant.

 

je fais du marie

marguerite

Bon et bien c’est fait ! Comme annoncé, je suis incapable de tenir le défi de l’article quotidien (y’a eu un temps que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaître où des fois, j’y parvenais…).

Tant pis pour moi, je vais devoir caser les 4 mots en un seul texte. Et du coup, je vais vous raconter ma vie amoureuse : chouette hein, ça faisait longtemps !!

Je ne sais plus trop si je vous ai parlé de Jean (c’te bonne blague). Jean est mon amoureux et nous avons échangé notre premier baiser le 18 août 2014 sur une plage de l’océan atlantique. Je m’étais subtilement refusée à lui la veille chez moi où je l’avais invité à déjeuner, mais n’ai pas pu résister à sa proposition d’aller à la plage. Ma seule condition : que ce soit une plage de « tout nus ». Pas folle la bestiole, je voulais voir le gars dévêtu et dans la lumière avant tout. Et donc, je l’ai vu à poil avant de l’embrasser. Et bizarrement, ça a posé les bases de notre histoire d’amour.

Lorsqu’on a discuté de comment on voyait les choses entre nous, j’ai suggéré la transparence. C’est bien de tout se dire mais évidemment, on ne peut pas éviter les larmes. Il en a versé, j’en ai versé. Je n’ai pas tenu les comptes. C’est difficile la sincérité. C’est difficile mais au final, on y gagne (si, si, je vous jure). Et puis aussi, on n’arrête pas de se dire de belles choses parce que l’honnêteté signifie également qu’on n’a pas peur d’avouer qu’on s’aime, qu’on tient l’un à l’autre…

Un de ses premiers cadeaux a été un livre ; il me connaît quand même, il n’allait pas m’acheter des diamants (à part les vendre, je ne sais pas du tout à quoi ça sert ces trucs là). L’auteur : Boulgakov. Le titre : Le maître et Marguerite. Si vous ne connaissez pas, je vous conseille de le lire : c’est russe, foisonnant, délirant et foutrement bien.

Ensemble on parle de tout. Il n’y a pas de sujets tabous. Comme on ne se « protège » plus (c’est moche comme expression), on a même évoqué la possibilité d’une naissance. Cela faisait déjà plusieurs mois que mon avis avait changé à ce propos – l’idée d’un enfant avait commencé à faire son chemin dans ma petite tête de linotte (Jean n’a rien à voir dans le début du processus de changement vu que j’en étais arrivée à ces conclusions avant de le rencontrer). Celles et ceux qui me lisent connaissent mon peu d’attrait pour les enfants mais j’ai repensé à tout ça. Alors voilà, je n’ai pas de désir d’enfant ; toujours pas. Mais je sais aussi que dorénavant, je n’avorterais plus parce que bizarrement je me sens capable d’élever un enfant sans père. Dans l’éventualité où le gars n’aurait pas envie d’assumer son rôle, tant pis pour lui. Bon ! Il se trouve que Jean n’a pas de désir d’enfant non plus mais que si, par hasard et en considérant le fait qu’à 43 ans ma fertilité a du en prendre un coup dans les dents, je me trouvais enceinte, il serait d’accord (et heureux, waouh !!) pour vivre ça avec moi. Alors, on essaie quand même de faire gaffe et puisque – détail technique mais néanmoins croustillant – Jean est un garçon qui sait se con-tenir (hi, hi, hi), nous pratiquons le coït interrompu (le retrait donc) ;  méthode qui a quand même selon ce site québécois une efficacité réelle de 78% mais qui bizarrement , selon mes estimations personnelles, a donné des tombereaux de beaux bébés bien gras.

Je suis très heureuse avec ce garçon et pourtant, sur le papier, y’a pas une personne qui oserait parier un kopeck sur nous tellement nous sommes différents. Nous avons les mêmes envies et les mêmes valeurs mais rien de commun dans notre manière d’appréhender tout ça. C’est très étonnant. J’en parlerai sûrement un autre jour. Là, je suis chez lui. Il dort juste à côté de moi. Je le trouve beau. Son souffle régulier m’apaise. Je le réveillerai bientôt : ce soir nous dînons avec ses parents. J’ai un peu le trac mais j’ai hâte de rencontrer ces gens qui sont à l’origine de cet être si étrange que j’aime si fort.

ps. en ce moment, il n’y a pas d’audio parce que je ne suis pas chez moi et que je n’ai pas mes trucs à dispo mais ça devrait revenir la semaine prochaine

Avec Cristophe et sans doute beaucoup d’autres, je me lance dans le jeu des 366 Alphabétiques. Bon, vu que je me connais, je vais sûrement avoir des ratés (vous êtes donc prévenu.e.s et donc ce n’est pas la peine de me disputer quand ça arrivera !!!).

 

366-1

Avec Cristophe et sans doute beaucoup d’autres, je me lance dans le jeu des 366 Alphabétiques. Bon, vu que je me connais, je vais sûrement avoir des ratés (vous êtes donc prévenu.e.s et donc ce n’est pas la peine de me disputer quand ça arrivera !!!).

Depuis quelques jours, je me suis aperçue que je ne peux pas vivre sans toi. Que tout le reste, c’est des vraies conneries à deux balles. A croire que tout se ligue contre moi pour me faire regretter ma décision. Une vraie ignominie ! Tu as même réussi à convoquer le soleil !!

C’est vraiment dégueulasse de me faire ça…

Mais on va se retrouver, c’est sûr. Ça prendra le temps qu’il faudra. Je ferai ce qu’il faut pour que tu me prennes de nouveau dans tes bras.

Je suis là. Je t’aime, ma belle.

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