l’argent ne pousse pas dans les arbres

l'argent ne pousse pas dans les arbres
Photo de Joshua Hoehne sur Unsplash

Malgré ce que cette photo semble montrer, l’argent ne pousse pas dans les arbres ! Et ouais. Avouez que je vous en apprends une bonne.

Bon, trêve de plaisanterie, si je vous parle de ça, c’est pour vous raconter mes mésaventures d’autrice débutante.

Vous le savez peut-être, j’ai écrit un livre (un guide pratique) que j’ai publié aux éditions Eyrolles en 2019. Le résultat final (couverture, titre, format…) ne correspond pas franchement au livre que j’avais proposé – il a fallu que je rentre dans les critères d’une collection – mais je ne le désavoue pas du tout.

En 2019 mon livre, qui traite de comment faire avec l’argent qu’on a pour garder un minimum de dignité, s’est très peu vendu. Nous étions en pleine période des gilets jaunes dont l’un des objectifs étaient de gagner plus d’argent afin d’avoir plus de pouvoir d’achat. Le titre choisi par l’éditeur quelques semaines avant que le mouvement n’émerge est Consommez moins pour vivre mieux. Autant vous dire que j’étais à contre-courant total.

Evidemment, je suis totalement en accord avec les gens qui luttent pour conserver et/ou améliorer leurs conditions de vie et en particulier quand cela passe par une revalorisation des salaires. Là n’est pas le problème. J’ai écrit ce livre dans un esprit différent en me disant soit, il faut que la société avance concernant les salaires mais avant que ce soit le cas et que la pauvreté disparaisse de notre pays, il va sans doute se passer de très nombreuses années. Et donc en attendant, comment faire pour retrouver un peu de qualité de vie ? Pour répondre, j’ai pondu 600 pages qui rassemblaient mon expérience dans ce domaine et tout ce que j’ai pu apprendre sur l’argent pendant ces nombreuses années où j’étais totalement fauchée et sans arrêt à découvert. D’ailleurs ce bouquin s’appelle Fauché et Heureuse – il n’a pour l’instant pas été publié. Le livre que j’ai publié chez Eyrolles, lui, ne fait que 180 pages ; j’ai entièrement réécrit l’ouvrage initial en revoyant complètement le style pour correspondre au plus grand nombre (sans bien savoir qui sont ces personnes qui sont « le plus grand nombre ») alors que Fauchée et Heureuse est très militant.

Bref, j’ai perçu mes premiers droits d’auteurs en 2021 (il y a deux ans de décalage entre la parution et le paiement) et ils étaient ridiculement bas : à peine 700 euros. Il faut dire que je n’ai reçu que 65 centimes (hors impôts) par exemplaire papier vendu 12 euros (et encore moins sur la version e-book). Et depuis, rien. L’éditeur m’a raconté que le stockage et les renvois lui coûtaient plus cher que ce que je pouvais prétendre à recevoir. Ce n’est donc pas l’éditeur qui prend le risque financier lié à la distribution mais bien les auteurs et autrices. Et ça, ce n’est évidemment pas indiqué dans le contrat que j’ai signé…

Face à mon insistance à recevoir des explications, les éditions Eyrolles m’ont toutefois signalé que je pouvais racheter moins cher des exemplaires et les vendre moi-même (au prix public unique de 12 euros).

C’est donc ce que j’ai décidé de faire en commençant par un petit stock de 60 livres. Donc, si le sujet vous intéresse et/ou que vous avez envie de soutenir mon travail, vous pouvez vous procurer un exemplaire de mon livre Consommez moins pour vivre mieux sur mon site professionnel (en cliquant sur le lien bleu). Il vous en coûtera 12 euros (hors frais de port) et je gagnerai 4,02 euros par exemplaire, ce qui n’est pas énorme mais qui n’a quand même rien à voir avec les 65 centimes que je ne touche même plus. Ah et si vous voulez, je vous ferai même une petite dédicace.

Vous l’avez peut-être compris, mes prochains livres seront auto-édités ; ce qui pose d’autres problèmes ! Cela fera sans doute l’objet de prochains articles.

j’ai replongé et j’ai honte de moi

Photo de Julia Taubitz sur Unsplash

J’ai tellement honte de moi ! Cela fait quelques semaines que j’ai replongé et plus les jours passent et plus ça empire.

Le jour où j’ai repris, je me suis dit : rhhôôôô, c’est rien marie, juste une fois. Mais c’était trop tard, j’avais irrémédiablement replongé dans l’addiction.

Il faut dire qu’en ce moment, mes ressources en énergie mentale sont au plus bas. Ceci explique peut-être cela. C’est un bonne excuse que de prétexter l’épuisement.

Le goût pour le produit m’est revenu alors que j’étais encore au Mexique.

J’ai recommencé tout doucement, une toute petite de temps en temps. Rapidement, je suis passé à deux et là, je frise les 4 quotidiennes et j’en achète toutes les semaines de peur de manquer…

Grrr ! Tous ses efforts pour rien. Si je m’écoutais, je me flagellerais à grands coups de chamallows.

Il faut dire que les fabricants mettent le paquet pour nous convertir coûte que coûte, les salauds espèces de méchants ! Le choix est tellement vaste.

Pour l’instant, je me limite encore à l’après-repas, avec le café, mais jusqu’à quand pourrais-je tenir cette ligne de conduite admirable ? Je ne peux pas répondre à cette angoissante question.

En ce moment, mon pêché mignon est noir et délicatement salé… Mais pourquoi vendent-ils ça en accès libre ?????

Les chiens aboient, le vendeur de glace passe…

Une église rouge, à Mérida, Yucatan, Mexique

Le soleil se couche sur les toits plats de Mérida. Le soleil se couche et les chiens se mettent à hurler. Il est environ 18h45, le concert d’aboiements ne s’interrompra que vers 23h, a minima.

Cela fait un mois que je suis au Mexique et s’il y a bien une chose, en plus de la chaleur étouffante, à laquelle je ne m’habitue pas c’est ça : des centaines de chiens qui hurlent à la mort dès que le soleil se couche. Des centaines de chiens enfermés dans les courettes des petites maisons. Des centaines de chiens qui hurlent et ne sont calmés par personne.

Ces cris incessants ont sans doute la valeur d’une clé de sécurité, d’une alarme qui mange du canigou et qui peut faire office de compagnon de route, le cas échéant. Mais que vaut une alarme lorsqu’elle est continue ?

Bref, je n’aime pas tellement les chiens… Mais je n’aime pas non plus qu’ils soient délaissés, affamés le long des rues, les mamelles pendantes d’avoir trop enfanté. Je ne m’y fais pas aux chiens mexicains.

Salut à toi Boris, ici les chiens ne sont pas noirs mais jaunes et ils font un boucan d’enfer – de quoi réveiller les morts, sûrement (je verrai ça d’ici deux semaines).

Demain, j’achèterai mon billet de retour. Partie sans terme précis, je m’imaginais passer l’hiver ici mais ce n’est pas possible. La vie est chère. Enfin, elle l’est pour moi et mon corps récalcitrant qui ne peut plus s’habituer au sommeil à proximité d’autres êtres humains, dans des auberges « de jeunesse » et leurs dortoirs. Elle l’est pour mon corps ménopausé et ses bouffées de chaleur infernales sous 35° à l’ombre.

Je reviendrai en France juste avant les vacances de Noël. Ce sera parfait.

récolte du jour à la bibliothèque de mon quartier

récolte du jour à la bibliothèque de mon quartier
Photo by Susan Q Yin on Unsplash

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas emprunté de livres dans une bibliothèque. C’est vrai que depuis que j’ai une liseuse (très pratique quand on est toujours par vaux et par monts (ou le contraire) pour trimbaler tout un tas de livres avec soi), j’ai perdu l’habitude de traîner dans ces endroits qui font partie de mes favoris. Et c’est un tort parce que même dans une petite bibliothèque, on peut récolter des pépites.

Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es !

Alors aujourd’hui, la récolte se compose d’un roman, d’un essai et d’un livre d’histoire (moi qui pourtant déteste ça) :

J’ai hâte, j’ai hâte !

Ici, vous pourrez découvrir une de mes anciennes trouvailles (acquise depuis).

parfois, j’aimerais bien avoir un chien…

parfois, j'aimerais bien avoir un chien...
Photo by Jamie Street on Unsplash

… mais la plupart du temps non parce que je déteste le rapport humain/chien basé sur la domination et la soumission (c’est la raison la plus importante mais pas la seule).

En fait, ce soir j’aimerais bien avoir un chien pour avoir un prétexte pour errer seule dans la ville alors qu’il vient de pleuvoir. Je voudrais bien avoir un chien à suivre alors qu’il déambule dans les rues mouillées.

Il paraît que les personnes qui possèdent un toutou tissent plus de relations sociales que les autres. Souvent, elles se promènent aux mêmes endroits et aux mêmes horaires ce qui fait qu’elles se croisent nécessairement quasiment quotidiennement.

Forcément, une sorte de connivence polie doit s’établir au bout d’un moment. Connivence qui peut déboucher sur des conversations. Conversations qui génèrent potentiellement des rencontres. Rencontres qui deviennent parfois amicales… (beaucoup de si et de conditionnel, toutefois).

Ou alors, si les cabots ne s’entendent pas, leurs désaccords sont susceptibles d’engendrer une sorte de tension chez leurs humains respectifs, voire une franche hostilité.

Je pourrais évidemment flâner seule mais souvent je ne sais pas où aller et puis, je sors toujours seule partout et dans toutes les circonstances de ma vie quotidienne. Etre accompagnée d’un petit compagnon à quatre pattes me plairait le temps de la balade. Après, je ne saurais pas quoi en faire et puis, je déteste l’odeur des chiens.