mensonges

mensonges

Je mentirais si je disais que tout va bien. J’ai passé quasiment toute la matinée à pleurer. Je suis trop impatiente. Je voudrais déjà être de l’autre côté, celui où ça ne fait plus mal. Mais quitter quelqu’un prend du temps. Pas dans la tête, dans le cœur.

J’ai lu ça aujourd’hui et d’autres trucs sur le mensonge.

J’ai bêché une partie de la serre.

J’ai mangé des lentilles.

J’ai réussi à dormir en début d’après-midi. Ça allait mieux après.

J’ai commandé mes graines pour cette année – chez Biaugerme (il n’y a pas que Kokopelli qui fait du bon boulot). Je me suis demandée où je trouverais des pommes de terre à repiquer. Je n’ai pas la réponse mais je vais demander à V., elle saura parce qu’elle sait tout.

Et tiens, un peu de joli son pour vos oreilles…

 

Je crois que mon blog va redevenir celui qu’il a été pendant toutes ces années (depuis cette fameuse soirée de décembre 2006 où, si je n’avais pas commencé à écrire, je pense que je serais morte) et qu’il a cessé d’être quand je suis tombée amoureuse. Pas que l’amour rende créativement stérile mais parce qu’ici j’écris sur mon nombril et que depuis 3 ans, parler de moi aurait signifié parler de Jean. Trop et sans filtre. Personne n’aime ça.

Il faut que je vous laisse, je dois appeler ma « grand-mère » pour son anniversaire. J’ai menti. J’ai dit que je passais Noël avec mes amis. Je ne voulais pas affronter cette famille qui n’a et ne sera jamais réellement la mienne. Elle va me reprocher mon absence. Parfois, on ment pour préserver les autres, parfois c’est pour sauver sa peau.

Merci d’être là, les gars ! (les filles aussi, évidemment)

humeur de noël

humeur_noel

La semaine dernière, je me suis collée les dents, les lèvres et la langue avec de la colle forte ! Ben oui, j’ai fait un truc dont tout le monde sait qu’il ne faut pas le faire. Je ne parvenais pas à faire sortir la purée de pois de colle (c’est le cas de le dire) du mini-tube et j’ai croqué dedans. Résultat des courses : j’en avais plein la bouche. Il a fallu que je gratte vigoureusement sous l’eau ma bouche et ma langue. L’horreur, ça saignait de partout. Quant à mes dents, depuis j’ai une pellicule de colle sur mes incisives supérieures et inférieures. La classe !

Je crois que je suis amoureuse de Michel Onfray. Non, en vrai non, mais quand même, je le trouve brillant. Ce qu’il dit raisonne en moi vu que je défends souvent avec moins d’élégance, c’est sûr (et moins de mots savants) les mêmes idées que lui.

Il ne devrait pas neiger à Noël et ça me rappelle un film ultra déprimant que j’avais vu avec un de mes ex et après lequel on a failli se pendre tous les deux à la fin (non, ça non plus ce n’est pas vrai, je ne suis pas du tout attirée par le suicide).

Je ne m’inscrirai pas sur un site de rencontre parce que :
1. j’ai déjà essayé et ça m’a bien déprimée
2. je trouve ça déprimant (je sais, je l’ai déjà dit)
3. je ne veux pas de cette sorte de sexualité où les gens (les Jean) s’utilisent les un.es les autres, sans conséquences, sans lendemain, je te prends, je te jette
4. je ne voudrais pas qu’une de mes histoires d’amour commence comme ça (chacun ses goûts)

C’est bientôt Noël, je suis seule, comme d’habitude.

les plaisirs solitaires

 

Se faire plaisir tout.e seul.e n’a pas forcément à voir avec l’onanisme (j’ai bien écrit « pas forcément » 😉 ).

Voici une petite liste non exhaustive et dans le désordre de mes plaisirs solitaires :

  • lire
  • écrire
  • tricoter
  • méditer
  • pédaler
  • nager
  • rêvasser au soleil
  • regarder une bonne série TV
  • aller au cinéma
  • prendre un bain
  • ranger des trucs
  • faire mes comptes (oui je sais, je suis malade)
  • jardiner
  • faire des listes de trucs à faire (ou pas)
  • trier et jeter des trucs
  • dormir

La bienséance voudrait que je dise qu’en fait, parmi cette liste il y a des choses que j’aime quand même faire à plusieurs mais en fait, c’est faux. J’aime pédaler seule et me retrouver le soir avec d’autres personnes pour parler du trajet. J’aime aller au ciné seule et discuter après de mes goûts et dégoûts avec d’autres.

Ma liste est incomplète. A quoi ressemblerait la vôtre ? Si ça vous dit de partager…

PS1. Si vous avez besoin d’être rassuré sur mon état mental, voici une petite liste de plaisirs partagés : faire l’amour, danser, discuter, manger au restau, boire des coups, aller au théâtre et au concert, jouer à des trucs, se serrer fort dans les bras, aller au spa, se promener, chanter…

PS2. La jolie photo ne me représente pas (généralement je lis des livres avec des trucs écrits dedans 🙂 ) mais ci-dessous, vous trouverez un lien pour trouver d’autres belles images gratuites de cette photographe.

Alice Hampson

lettre ouverte à tous les amoureux et au mien en particulier

Je crois bien que le pire qui puisse arriver à l’amour c’est d’être tiède et raisonnable. Pour simplement être, il a besoin de hauts très hauts et de bas pas trop bas. L’amour, c’est chaud, c’est intense, ça fait valser toutes les certitudes, ça vous fait prendre des trains à 4h du matin, ça fait danser, ça bouleverse, renverse, traverse et toutes les rimes en « erse ».

Je suis tombée amoureuse souvent parce que j’aime aimer, j’aime cet état second qui me fait des trucs dans le ventre et ailleurs.

Mon amour, je suis tombée amoureuse de toi parce que tu étais un peu dingue, totalement spontané et pas du tout raisonnable, parce que tu voulais me faire l’amour tout le temps (même au téléphone), parce que tu me parlais beaucoup, parce que tu avais envie de partager tout ce qu’il y avait dans ta tête et que j’aurais voulu ne jamais quitter tes yeux. Bleus. Tes beaux yeux bleus. Première fois que je tombais amoureuse d’un regard azur.

Je ne sais plus si je t’aime parce que je ne sais plus qui tu es. C’est bizarre de t’écrire publiquement et je ne sais même pas pourquoi je fais ça.

Je veux que tes mains cherchent mon corps en pleine nuit, je veux être aimée intensément, je veux sentir de nouveau ces machins bizarres du côté de mon coeur.

Toutes ces choses très propres et bien rangées que tu crois que je souhaite et que donc tu me proposes, me font vomir. C’est écœurant l’amour tiède.

J’ai peur d’aimer le souvenir de la personne dont je suis tombée amoureuse et pas le « toi » d’aujourd’hui.

une histoire de pantalon de jogging

Cette semaine, je suis allée chez D–thlon (je pense que vous avez reconnu de quel vendeur d’équipements sportifs je parle – attention, c’est subtil !) pour m’acheter une deuxième version d’un pantalon de jogging que je possède déjà (non pas que j’aie des velléités de course à pied – dieu m’en garde (qui ??) – mais j’aime bien me changer en rentrant chez moi pour traîner). Je l’ai en noir, je le voulais en gris ; histoire de changer (waouh).

Je vais donc au rayon ad hoc et là, crénom de crénom, ils ont changé la longueur dudit pantalon. Désormais, ce pantalon (resserré en bas par une bande élastique) fait 15 cm de plus. Quoi ??? Je cherche comme une grosse malade dans le rayon me disant que ce n’est pas possible qu’ils aient été aussi cons idiots et que forcément, puisqu’il y a plusieurs largeurs, il doit y avoir plusieurs longueurs. Je ne trouve que des pantalons allongés.

Me voilà à la recherche d’une vendeuse pour ne pas repartir bredouille et histoire d’être sûre qu’ils ne les ont pas planqués dans un coin du magasin. Je tombe sur une fille très gentille (qui fait 10 bons cm de moins que moi) et là, elle me confirme l’absurdité du truc à savoir qu’un pantalon, pour lequel on ne peut pas faire d’ourlet, n’existe désormais qu’en une seule longueur conçue pour les personnes d’1m75…

Donc chez D–tlon, si vous mesurez plus d’1m75 ou moins d’1m75, vous ne pouvez pas acheter ce modèle (le seul qui me convienne). Je pense que les responsables de cette enseigne boivent trop d’alcool ou alors c’est qu’ils sont vraiment trop cons idiots (je me répète, je sais).

Ils avaient déjà fait le coup avec des sous-gants en soie qui étaient parfaits. J’en avais une paire que j’ai malheureusement prêtée à quelqu’un qui l’a perdue (Shame on you, Jean). Evidemment, ce modèle n’existe plus et a été remplacé par un ersatz en synthétique que je me suis bien gardée d’acheter.

Conclusion, si par le plus grand des hasards, vous trouvez un produit chez D–thlon qui correspond exactement à votre besoin, achetez le en double (ou plus). Quant à moi, je vais évidemment me diriger vers la concurrence.

On s’en fout comme de l’an 40 de mes histoires de D–thlon mais c’est, selon moi, vraiment le signe d’un truc plus profond qui est en train de nous détruire : chacun d’entre nous doit désormais se conformer à ce qu’un petit nombre de personnes décident quelque part, dans un bureau, on ne sait où. Mesdames (au hasard), vous devez mesurer 1m75 et peser 55 kg. Vous devez porter des peignoirs et des chaussons (qu’on appelle des sleepers, si, si) pour sortir dehors parce que c’est à la mode (même si c’est ridicule). N’oubliez surtout pas de manger ci et ça (de bien respecter les apports nutritionnels recommandés), même si c’est dégueu. Vous commencerez votre journée par un workout de 7 min et vous doucherez avec le gel bidule…

La liste est infinie.

J’en ai marre. Ces injonctions d’uniformité m’épuisent.
Sur ce, bonne journée (ou nuit).

PS. Bon évidemment, je vais aller vite fait me faire rallonger les jambes – ça réglera mon problème de façon tout à fait satisfaisante.