I wish I were that girl

J’ai du entendre cette chanson quelque part mais je ne me souviens plus où. Quoi qu’il en soit, elle m’a accompagnée pendant tout mon séjour à Brest.

J’y suis allée pour mon nouveau boulot (j’étais en formation). Et oui, j’ai cédé aux sirènes du salariat. Mais pas de panique ! C’est un boulot plutôt cool, bien payé et qui ne durera que 6 mois.

Jusqu’au 31 décembre, je vais devoir rester sur place pour travailler…

Mais en fait non (ah, ah) puisque je pars à la fin de la semaine vers Castres pour garder des chèvres pendant 2 semaines, comme je m’y étais engagée avant d’accepter ce contrat. Du coup, je vais télé-travailler !

Il paraît que Castres est une très jolie ville. J’ai donc hâte de la découvrir.

Ah et au fait, le divorce est dans les starting blocks !! Si tout se passe bien, on devrait signer début septembre.

« Monsieur l’empathique » (comme l’appelle une de mes copines – ça me fait ricaner) a encore fait des siennes puisque, voulant casser sa relation avec la nouvelle « moi », il lui a donné mes coordonnées. Il voulait que je fasse le sale boulot pour lui (gné !!?). Et cette idiote m’a écrit pour m’expliquer qu’elle était en couple avec un autre mec et qu’elle couchait avec Jean depuis des années. Waouh, quelle honnêteté ! Je leur ai poliment répondu à tous les deux d’aller se faire foutre cuire un œuf et de me laisser tranquille avec leurs histoires de coucheries (c’est bien trop glauque pour moi). C’est quand même fou ces gens qui, sous prétexte de transparence, veulent te faire porter la responsabilité de leurs saloperies, non ?

Pour fêter ça, je vous mets une deuxième version de la chanson 😀

une rencontre incroyable

Photo by Riho Kroll on Unsplash

Le truc dont je parlais ici même il y a deux jours est une rencontre dans des circonstances qui me feraient presque croire dans les forces cosmiques de l’Univers. Je suis actuellement à deux doigts… au point de penser que si la semaine prochaine je croise un épagneul breton (je ne sais pas du tout pourquoi j’écris ça !!), je me reconvertis en grande prêtresse de l’au-delà – putain purée de pois, je vais finir comme ma mère !

Bon bref, mais qu’est-ce qui s’est donc passé ?

D’abord, il faut que je vous dise que j’ai décidé je ne sais pas pourquoi d’aller faire quelques jours de vélo seule (tente + gamelle + bouteilles d’eau… comme en 40, quoi !) dans une région que je ne connaissais pas du tout. Ça m’a un peu pris comme une envie de chier par surprise comme idée.

J’y suis allée en camionnette avec mon vélo dedans et mon lit (oui, j’ai un lit maintenant !!) vu que la SNCF a supprimé les trains qu’on pouvaient prendre avec son vélo. Il est impossible de plier mon vélo dans une housse et de convoyer en même temps mes 4 sacoches et ma tente. Merci bien les abrutis de nous obliger à polluer !

Bon, pour ne rien vous cacher, rien qu’en voiture ça m’a piqué les yeux tellement c’est beau dans ce coin-là. J’en avais l’eau à la bouche de pouvoir pédaler dans des paysages aussi grandioses. Après quelques kilomètres sous le soleil brûlant, j’étais plutôt desséchée mais bon, c’est pour dire.

Je pédalais depuis deux petites heures, virevoltant entre les promeneurs et les lycras (c’est de cette façon que je nomme les cyclistes sportifs), saluant les adeptes des moteurs électriques (qui ne répondent pas, la plupart du temps) et là, j’ai croisé une fille et un chien. J’ai cru reconnaître le chien, mais en plus gros que dans mon souvenir – je suis très physionomiste.

Rien que d’écrire ici ce que j’ai ressenti, j’en ai encore le cœur qui bat à cent mille.

Une intuition fulgurante : c’est elle ! L’ex de Jean (que je connaissais pas mais dont il m’a souvent parlé en racontant les pires choses à son sujet avant qu’elle ne me contacte il y a quelques mois via ce blog et qu’elle me raconte sa version de l’histoire). Après avoir échangé un ou deux e-mails, nous nous étions souhaité mutuellement un belle vie sans lui, et ça s’était arrêté là.

Sauf que là… Je m’apprêtais à faire demi-tour pour lui demander si par hasard, elle ne se prénommait pas M. quand j’ai entendu qu’elle criait mon prénom !

Elle avait déjà vu mon visage (en photo) et savait que je faisais du vélo. Elle m’a reconnue malgré la casquette. Nous sommes allées boire un café, totalement groggy par cette coïncidence incroyable. J’ai bien conscience que d’écrire ça est terrible (et digne d’un mauvais scénario) et qu’il n’y a aucune chance que vous me croyiez mais je m’en fous totalement. Elle et moi savons que nous n’avons pas rêvé. Et pour être sûre de ne pas avoir tout simplement halluciné cette rencontre, je suis repassée dans le même coin au retour de mon périple à vélo mais cette fois-ci, je l’avais appelée avant et nous avions rendez-vous chez elle (vu qu’elle vit désormais là-bas avec son gendarme de chéri – ouais, ça paraît incroyable quand on la connaît mais je ne suis plus à une surprise près !!!).

J’ai appris énormément de choses que je ne savais pas encore sur mon mari. Nous avons pu recouper nos infos avec des dates et des événements précis. Bien entendu, l’enfumage que j’ai subi est bien pire que je ne le pensais ! M’enfin bref, ce n’est pas le propos.

Je ne sais pas qui ou quoi je dois remercier de nous avoir mis sur le chemin (littéralement) l’une de l’autre mais je lui dois une sacrée chandelle. Et il est difficile de ne pas y voir un signe de quelque chose même si putain de merde purée de pois, je ne suis carrément pas mystique.

Ah et encore aussi dingue (mais je n’étais plus à ça près), Jean m’a écrit un sms la veille de cette rencontre alors qu’il ne m’avait pas donné de signes de vie depuis plus de 2 mois.

N’en jetez plus, monsieur l’Univers, j’ai ma dose. Quoique si vous vouliez m’envoyer un mec bien, cette fois-ci, ce ne serait pas de refus – je vous bise.

Moralité : faites du vélo, c’est bon pour tout !

une flemme monumentale

Photo by Cris Saur on Unsplash

Je ne sais pas ce qui m’arrive mais depuis hier, je suis prise d’une flemme monumentale. Je me sens lourde, je n’ai envie de rien faire.

Pourtant j’ai un truc assez incroyable à vous raconter (je suis allée faire quelques jours de vélo et il m’est arrivé un truc gueudin – comme disent les d’jeunes des années 90 dont je fais partie). D’ailleurs, c’est peut-être ça qui bloque. C’est tellement fou que je peine à m’en remettre (bon j’exagère un peu). Mais y’a aussi qu’ici, l’air est étouffant. Je ne sais pas comment ça se passe chez vous mais là, j’ai l’impression de devoir soulever 1 tonne et demi de gras à chaque fois que je bouge le petit doigt (et on est bien d’accord que mon petit doigt n’est pas la partie la plus grasse de mon corps).

Du coup, vu que chez moi c’est lié, je me sens moyen moyen du côté de la tête.

Sinon, que se passe-t-il de nouveau dans ma vie ?

On m’a offert un boulot. Pour tout vous dire, je n’en cherchais pas mais alors, pas du tout. Ça fait longtemps que la perspective d’un travail salarié me fait fuir à toutes jambes. Sauf que là, ce n’est pas pareil.

D’abord, j’ai besoin d’argent – j’ai un divorce à payer ! Ensuite, c’est pour faire quelque chose que je n’ai jamais fait mais la fille qui me l’a proposé est persuadée que je dispose de toutes les compétences nécessaires… Bon. Et puis, ce n’est que pour 6 mois (et pas un jour de plus !), dans une petite équipe, avec des horaires mais pas trop et du télétravail.

Je ne vous raconte pas comment j’ai hésité d’autant plus que j’avais plus ou moins planifié d’aller cueillir des olives en Toscane à l’automne, dans une toute petite exploitation familiale bio qui presse avec des outils traditionnels. Ça doit pas être dégueu l’Italie en automne ?!

Finalement j’ai accepté. Je me suis dit qu’il valait sûrement mieux bosser pendant 6 mois avec un salaire qui me permettra de recharger un peu mes batteries financières (moins les frais du divorce – plus de 3000 euros) et pour faire quelque chose qui va sans doute me plaire et où je vais rencontrer plein de nouvelles personnes plutôt que de devoir prendre un job mal payé dans 3 ou 4 mois, par obligation.

Je vais donc rester 6 mois au même endroit. Enfin, pas tout à fait puisque je vais quand même garder des chèvres (les ovins, c’est la vie !!) vers Castres la deuxième quinzaine de juillet. Il se trouve que je m’étais engagée avant.

comme sur des roulettes

Je ne sais pas si ça vous arrive (je pense que si, quand même) mais il y a des jours où tout se passe comme sur des roulettes.

Pourtant aujourd’hui, il pleut. Et puisque je suis un chat à l’intérieur de moi-même, je déteste la pluie (mais j’aime l’eau, allez comprendre !!). Mais en fait c’est faux, je ne déteste pas la pluie (le fille qu’est pas schizo, déjà ?!!). Je l’aime quand j’ai un jardin à arroser.

Dans l’idéal, il faudrait que je vive dans un endroit dont la température est toujours comprise entre 10 et 30° et où il ne pleut que la nuit pendant 2 à 4 heures, histoire d’arroser le jardin… Oui bon, je sais que ce n’est pas très réaliste.

Mais revenons à nos moutons (pas tout de suite toutefois puisque je ne remonte en Dordogne que le 5 mai). Bon bref, aujourd’hui je suis encore dans les Landes et j’ai comme qui dirait l’impression que cette journée va hyper bien se passer.

D’abord, en me levant, j’avais envie d’écrire, ce qui est plutôt bon signe. Ensuite, j’ai commencé à organiser mes divers rendez-vous et activités pour les deux jours et demi que je vais passer à Bordeaux et tout semble se goupiller à merveille.

Je pense donc que je ne peinerai pas à trouver une jante pour mon Jumpy Jack Flash (ma camionnette qui tire son nom de sa couleur et d’une chanson des Rolling’ Stones – j’explique pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas). Woui, parce que celle de la roue de secours est complètement voilée. Je m’en suis aperçue lorsque j’ai fait le trajet Dordogne-Bordeaux au début du mois (j’avais du mettre la roue de secours à la place de la roue avant droite parce que, adroite comme je suis, je me suis pris un trottoir et que ça avait fait une belle hernie dans le pneu – voilà, vous savez tout).

Donc lors de ce trajet, impossible de rouler à plus de 80 km/h parce que je ne pouvais pas tenir le volant tellement ça vibrait. Je n’en menai pas large, vous vous en doutez. Bécasse que je suis, j’ai cru qu’il suffisait d’équilibrer la roue. Ouais !

Sauf que non, le monsieur du garage m’a montré sur son instrument qui tourne que la jante était vraiment très très voilée et que ça ne se réglait pas comme pour les roues de vélo avec un peu de patiente et une bonne clé à rayons… Du coup, il a monté le pneu de la roue de secours (qui était en bon état) sur l’ancienne jante de droite (que j’avais collé en roue de secours).

Je ne sais pas si vous suivez…

Et donc maintenant, il faut que je trouve une jante d’occas’ pas voilée (et un nouveau pneu) pour remplacer ma roue de secours.

Je découvre les joies de l’automodébile (terme qu’affectionnait un de mes copains vélorutionnaires).

Ah et puis au fait, je suis drôlement contente. J’ai enfin trouvé le moment parfait pour écrire dans mon roman (une autofiction, plus exactement, commencée depuis des lustres). Depuis plusieurs jours maintenant, je me cale devant l’ordi juste après déjeuner avec le café et je consacre une petite demi-heure, sans pression, à l’écriture. Et ça marche parce que non seulement, ça avance mais en plus, j’y prends beaucoup de plaisir.

les enfants d’Aphrodite sont des cons

Aphrodite’s Child – 666

Là où je suis, j’ai la télé. Je viens de l’allumer – plus pour meubler que pour autre chose – puis je me retourne pour aller me servir un café. Et là, ô miracle j’entends un titre d’un groupe que je n’avais pas écouté depuis longtemps. Je ressors donc de la cuisine pour voir quelle émission diffuse cette perle des années 70 et là, je tombe nez à nez avec une pub pour une voiture électrique.

Purée, les ayant-droit des Aphrodite’s Child doivent être sacrément débiles pour avoir vendu ce travail au grand capital (à moins que ce soit Demis Roussos himself ou l’un.e de ses potes et là, je pleure) !

Je vous laisse avec l’original :