Vacances patchwork

Je suis en plein milieu de mes vacances et chaque jour est différent du précédent. Exactement ce que j’avais imaginé. Il m’a quand même fallu 4 jours pour me sentir vraiment détendue.

Là, je suis dans un camping naturiste planqué au fond d’une forêt et c’est génial. Nous sommes très peu (une dizaine de personnes à tout casser) et la vie quotidienne est rythmée par les ploufs dans la piscine, les longues (trèèèèèèèèèèèèès longues) séances de lecture, les corrections d’un bouquin (j’ai fini hier !!) et les déjeuners, dîners, goûters…

Alors à part ça, qu’est-ce que j’ai fait ?

Des tas de trucs ! Dans le désordre : du macramé (si, si), de la broderie, des balades en pleine nature, des balades en ville, du vélo, de la bronzette, du rangement à la maison, de la cuisine (j’ai fait mon premier couscous maison, une réussite et mon premier far aux pruneaux, un échec parce que je n’avais pas mis assez de lait), beaucoup de visites à ma grand-mère hospitalisée (elle s’est cassée une côte), de la couture… J’ai pris une grosse averse au bord d’un étang et j’ai rencontré un scarabée.

Voici un petit florilège en photo et en vidéo. Et si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi écouter deux captations audio (l’une en ville devant une grande maison aux fenêtres ouvertes) et l’autre à la campagne.

A un moment, je me suis dit que ce serait sympa de faire tout un montage vidéo et puis j’ai eu la flemme…

Retour vers le futur du passé

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fait très longtemps que je n’ai pas écrit ici puisque plus d’une année s’est écoulée sans que j’aie l’envie, le besoin, l’opportunité, le temps, le courage… bref, vous voyez le tableau.

J’ai comme l’impression d’être de retour du passé. Le fait est que ça ne va pas très fort dans ma vie et que ceci explique cela.

Alors ce petit post se perdra peut-être dans l’univers du grand tout du temps et je ne suis pas sûre du tout de lui donner une suite. Pour tout vous dire, il y a deux semaines, je me disais que je voulais carrément clôturer ce blog déserté… Et puis je ne l’ai pas fait. Et puis, je crois que j’ai un peu besoin de ce soutien qu’il m’a toujours apporté depuis 2006 (oui, cela ne nous rajeunit pas !).

Quoi dire ? Que je cherche des stratégies pour reconstruire un peu de mon identité perdue sur le chemin de ma vie ébréchée. Et j’en trouve…quelques unes.

Sans le vouloir, je ressens des poussées de trucs anciens. Par exemple, en ce moment, je refais de nouveau de la couture alors que cela fait plusieurs années que je n’avais pas touché ma machine à coudre… J’ai l’impression que mes besoins de créativité recommencent à me déborder comme à l’époque où je vous racontais ma vie et que je partageais mes petites productions et idées sans importance.

J’ai décidé que j’avais besoin de vacances alors que ma vie professionnelle ne me le permets normalement pas (je vous expliquerais ça un autre jour mais je ne gagne plus vraiment ma vie en ce moment – et c’est une des raisons de ce retour ici, sans doute). Du coup, puisque je suis fauchée comme les blés, il a bien fallu que j’invente un truc pour ne pas finir bouillie vivante dans mon 15m2 sous les toits (ouais, ça aussi il faudrait que je vous explique). Il me fallait une stratégie pour avoir l’impression du dépaysement sans dépenser beaucoup d’argent.

Je suis passée à l’office du tourisme de ma ville pour ramasser toutes les brochures et autres guides de la région que j’ai trouvés. Puis, tranquillement à la maison, j’ai sélectionné toutes les idées qui correspondaient à 1., ce que j’aimais faire et 2., ce que je pouvais me permettre financièrement parlant (rien ne se passe à plus de 150 km de chez moi). J’en ai dressé une liste et j’ai rajouté mes idées. Il y a des éléments de quelques heures, d’autres d’une journée et un ou deux qui se déroulent sur deux ou trois jours. Certains nécessitent un peu de matériel que je peux emprunter autour de moi (aller pêcher de la friture, par exemple), d’autres pas. Certains m’obligeront à prendre la camionnette, d’autres le vélo et d’autres encore pourront se faire à pied ou simplement chez moi. Il y aura de la nature, de la culture, de la couture, du bricolage… Bref, une belle variété !

Ensuite, j’ai recopié chaque idée sur un petit bout de papier et j’ai mis le tout en vrac dans un pot.

A partir de ce soir, je vais tirer au sort l’activité du lendemain (ou des prochains jours) et me réjouir de ces petits aventures quotidiennes.

Donc mes vacances, ce sera ça et j’ai hâte… Peut-être que je vous ferai de temps en temps un petit bilan, peut-être pas.

Ah et au fait, puisque je me sens à l’étroit dans mon studio, j’ai entamé un projet 365 ! Chaque jour, je me débarrasse (je donne, je jette, je vends, je stocke ailleurs) d’un objet qui m’encombre. Vous pouvez suivre tout ça sur ma page instagram @marie_sans_importance.

Des bises

j’ai replongé et j’ai honte de moi

Photo de Julia Taubitz sur Unsplash

J’ai tellement honte de moi ! Cela fait quelques semaines que j’ai replongé et plus les jours passent et plus ça empire.

Le jour où j’ai repris, je me suis dit : rhhôôôô, c’est rien marie, juste une fois. Mais c’était trop tard, j’avais irrémédiablement replongé dans l’addiction.

Il faut dire qu’en ce moment, mes ressources en énergie mentale sont au plus bas. Ceci explique peut-être cela. C’est un bonne excuse que de prétexter l’épuisement.

Le goût pour le produit m’est revenu alors que j’étais encore au Mexique.

J’ai recommencé tout doucement, une toute petite de temps en temps. Rapidement, je suis passé à deux et là, je frise les 4 quotidiennes et j’en achète toutes les semaines de peur de manquer…

Grrr ! Tous ses efforts pour rien. Si je m’écoutais, je me flagellerais à grands coups de chamallows.

Il faut dire que les fabricants mettent le paquet pour nous convertir coûte que coûte, les salauds espèces de méchants ! Le choix est tellement vaste.

Pour l’instant, je me limite encore à l’après-repas, avec le café, mais jusqu’à quand pourrais-je tenir cette ligne de conduite admirable ? Je ne peux pas répondre à cette angoissante question.

En ce moment, mon pêché mignon est noir et délicatement salé… Mais pourquoi vendent-ils ça en accès libre ?????

un rêve bizarre

Il y a quelques jours, j’ai fait un drôle de rêve pas drôle. J’évoluais dans de grands immeubles en verre avec des japonais (ne me demandez pas pourquoi, je vous rappelle que c’était un rêve) qui étaient mes collègues de boulot. Je ne sais pas trop ce que je faisais comme job mais ça semblait être quelque chose de répétitif sans aucun sens mais avec des responsabilités. Bref, ce n’est pas le truc qui m’a le plus perturbé.

Non, ce qui m’a posé problème, c’est la suite. A un moment, je baisse les yeux sur mon torse et là, l’horreur, je vois ma cicatrice (qui dans mon rêve n’a pas la même forme que dans la réalité – la vraie est une ligne verticale boursouflée et dans le rêve, on était plutôt sur un T formé de traits fins) se mettre à suinter du sang. Elle ne me fait pas mal mais elle saigne de plus en plus et mes collègues japonais n’arrêtent pas de m’apporter des linges de plus en plus gros pour éponger tout ce sang qui bouillonne. Et là, je me suis réveillée un peu paniquée mais ouf, ma cicatrice était tout à fait la même que la veille. Aucune trace de sang ni rien de bizarre.

Alors voilà, si vous avez des connaissances en interprétation des rêves, je veux bien que vous me donniez des pistes.

En y repensant, ce rêve m’a rappelé plein de trucs et notamment un clip de Björk où on la voit écartelée sur une pierre plate, avec des trucs qui sortent de sa poitrine (je n’ai pas retrouvé le titre du morceau ; si vous l’avez, je suis preneuse). L’ambiance de ce rêve m’a également fait penser à une série que j’aime beaucoup qui s’appelle Severance.

je ne suis plus en colère

Depuis quelques temps maintenant, je ne suis plus en colère contre Jean. Alors, ça ne veut pas dire que je lui ai pardonné, telle une Madone catho, tous les mensonges et les souffrances qu’il m’a fait endurer. Non, évidemment. C’est seulement que j’en ai marre de ressasser des trucs moches et de pourrir mon présent avec des façons de faire qui, après tout, sont à lui (et pas à moi).

Je ne veux pas devenir le genre de personne aigrie par ses histoires d’amours. Je me suis trompée de gars et j’ai clairement pris (c’est le cas de le dire) des vessies pour des lanternes. J’ai confondu ses silences avec de la profondeur, sa belle gueule et ses sourires enjôleurs avec de l’amour sincère. Il n’en était rien, soit !

Mon envie irrépressible de faire couple (de créer ce partenariat amoureux que je cherche depuis si longtemps) m’a égarée.

Alors, ne comptez pas sur moi pour me rapprocher de gars qui ne me plaisent pas au prétexte que tous les beaux seraient des salauds – c’est tout simplement impossible et puis, je n’y crois pas. La beauté du cœur, oui ! Mais bien enrobée s’il vous plaît (enfin enrobée par des attributs qui m’attirent).

Il se trouve que j’ai des goûts très affirmés mais que je peux trouver aimables des styles tout à fait différents. Bon OK, j’avoue que j’ai une préférence pour les mecs pas trop grands, un peu râblés sans être gros, plutôt bruns, de teint mat et avec de grands yeux noirs (tout le contraire de Jean).

Dans ma « carrière » d’amoureuse, je n’ai croisé et aimé le « modèle » décrit ci-dessus qu’une seule fois. Bon, le gars en question a mal fini mais ça n’a pas de rapport avec le sujet principal. Je voulais juste indiquer que je ne suis finalement pas tellement fixée sur une plastique-type.

Ce qui est pratique (si je puis dire) avec le fait de ne plus être en colère, c’est que quand je croise quelqu’un, je n’ai plus tendance à aboyer. Il m’arrive même de rire. Avouez que c’est un progrès et que c’est un peu plus engageant. Bon, mais ça ne fait pas tout…

En ce moment, Waterloo morne plaine, je ne croise aucun homme susceptible de me plaire. Pourtant (peut-être parce que les mecs sentent les filles qui sont en friche sentimentale), je me fais assez souvent draguer.

Un mec m’a même envoyé plusieurs gif animés de bouquets de fleurs sur LinkedIn (vous avez bien lu) parce que j’avais du liker un de ses posts professionnels !!!! Gnéééééé ! D’où ça marche ce genre de trucs ? Enfin la question est : quelle fille trouve ça charmant ? Désolée messieurs, j’ai 50 ans pas 120 (ou 14) !

Dans le genre bizarre, j’en ai une autre : il a fallu que je dise de manière très explicite à un jeune de la salle de sport (beau brun, râblé, de grands yeux noirs mais 19 ans, putain purée de pois 19 ans !!!!) que j’avais 50 ans, que je pouvais presque être sa grand-mère (en insistant sur ce point) et que je n’étais carrément pas intéressée pour qu’il consente à me lâcher les baskets. Je n’ai pas bien compris ce qu’il me trouvait. A moins que ce soit pour compléter son album panini (si vous avez mon âge, vous savez de quoi je parle, sinon une recherche sur internet devrait vous renseigner rapidement). Je me dis qu’il devait lui manquer la grand-mère sportive pour compléter une page ???!!!

Et ma question est donc la suivante : où sont les mecs célibataires, normaux, gentils, fidèles, et sincères ?

Et vu que certain.es d’entre vous sont sans doute assez tenté.es de me répondre « dans ton cul », je ne peux que leur opposer un bien à-propos « ben non, justement ». Désolée pour la vulgarité mais je n’ai pas pu m’en empêcher.

Ah et puis j’oubliais, bonne année les z’amish !