tout détruire pour reconstruire ??

Désolée de revenir sur le sujet mais depuis que j’ai évoqué la possibilité de démissionner, je n’arrête pas d’y penser et plus j’y pense plus j’en ai envie, et plus j’en ai envie, plus je ressens le besoin de le faire vite !!

Y’a des gens qui progressent régulièrement dans un ou plusieurs domaines, qui prennent le temps de goûter le paysage…

Moi, je n’ai JAMAIS fait comme ça. Dans ma vie, j’ai toujours avancé par poussées.  C’est peut-être du à mon histoire personnelle qui a été faite de ruptures traumatisantes (je suis passée plusieurs fois d’une famille à une autre sans aucune préparation, sans même qu’on m’ait prévenue que ça allait changer – le matin j’étais là, le lendemain ailleurs…). Bien obligée de s’adapter !

Bref… Ado, je fus très « fugue »… Adulte, très « on déménage à l’autre bout de la France du jour au lendemain ».

Aujourd’hui, j’ai envie (mais vous ne pouvez même pas imaginer à quel point ça me démange, ça me déborde, ça prend toute la place) de tout envoyer en l’air. Et ce d’autant plus que j’ai un petit peu de sous de côté (des sous qui devaient servir à mon projet de maison mais à quoi bon mettre de l’argent de côté pour une maison que je ne pourrais peut être jamais me payer). Evidemment, je n’ai pas de quoi tenir un siège mais si demain (j’ai vraiment un rdv avec un copain pour en parler demain), j’entrevois ne serait-ce que le bout du bout d’une possibilité d’un autre boulot, je rédige ma lettre de démission.

En fait, je ne sais pas si j’aime être sur le fil à ce point ou si c’est seulement parce que je ne sais pas progresser autrement…

 

la pensée dominante

Cet après-midi, je suis allée assister à une présentation de Sylvie Tissot dans un lieu de Bordeaux qui se veut le temple (le mot est très mal choisi) de la pensée libre (et libertaire).

J’ai déjà parlé de ce lieu sur mon ancien blog.

Ce n’est pas la première fois que j’y vais. J’aime beaucoup les gens qui animent cet endroit – du moins ceux que je connais mais là…

Je ressors du « débat » avec un arrière goût de « n’y retourne jamais ».

Je m’explique : dans cet endroit il est de bon ton de critiquer le pouvoir, le contre pouvoir et tout le reste… ce que je trouve tout à fait sain.

Sauf que…

Il n’est pas de bon ton de ne pas partager la pensée dominante – je parle de la pensée dominante de ce lieu.

La présentation était très intéressante, les échanges qui ont suivi beaucoup moins et nous avons atteint le bas du bas pendant la projection d’un petit montage vidéo réalisé par l’intervenante et quelqu’un dont je n’ai pas retenu le nom. Le montage n’était pas très bon ni très mauvais. Ce qui m’a gênée le plus, ce furent (spéciale dédicace à Cristophe qui utilise le passé simple comme personne) les rires d’une partie de l’assistance. Rires qui n’avaient clairement rien de spontanés mais qui étaient (ou qui semblaient) forcés à l’envi. C’était à qui riait le plus fort pour montrer à quel point les gens sur l’écran (des politiques) étaient ridicules de conneries et pour montrer à quel point le spectateur se gaussait d’eux.

Oui les politiques étaient ridicules, oui le féminisme d’état fait flipper sa race, oui j’ai compris le propos de Sylvie Tissot et tout le reste…

Et non, je ne partage pas la pensée dominante de ce lieu libertaire… ou pas sous cette forme. Et ça renforce encore plus ma conviction que dès qu’on appartient à un groupe, on sclérose sa pensée, on la simplifie au point de trouver plus simple d’adopter la pensée qui domine toute libertaire qu’elle soit (mais malheureusement simplifiée, réduite, caricaturale). Je suis fondamentalement anarchiste (et écologiste pratiquante) et c’est justement pour cette raison que je ne laisse pas à d’autres le soin de penser (de réagir) à ma place ou de me dicter la BONNE façon de faire ou de penser.

Je ne retournerai plus dans ce lieu pour assister à un « débat » ou à une « discussion », je me contenterai dorénavant des concerts (dont la programmation est plutôt dans mes goûts musicaux).

Bref, ça m’a saoulée grave (^_^) !!

ô bel inconnu, reviendras-tu me visiter ??

Avec tes cheveux longs, doux et bouclés et ta plaquette de chocolat, tu ressemblais vaguement à mon ex quand il était jeune mais en mieux…

Quelle nuit mon bel inconnu !!

Cela faisait un moment qu’on était enlacés, qu’on s’embrassait à qui mieux mieux et qu’on se touchait partout où c’est possible.

On commençait tranquillement à passer aux choses sérieuses.

… et pis y’a fallu que cette saloperie de réveil sonne !!

Putain de merde !! (et je reste polie)

Crédit photo : Photo Libre

 

ma tête

Et bien non, vous n’aurez pas l’immense joie de découvrir ma tête mais en fait si !

J’ai l’honneur de vous présenter enfin ma tête – celle qui servira aux photos de présentation de mes créations tricot/couture. Créations pour lesquelles vous vous battrez sûrement juste pour avoir le privilège de les arborer fièrement en plein coeur de l’hiver (^_^).

 

ma tête

Il ne reste plus qu’à faire les photos…

 

la clavette

clavetteLa clavette est un élément du pédalier voire même plus précisément de la pédale qui peut faire des misères au cycliste !!

Je sors la science que je viens juste d’apprendre cet après-midi à l’occasion d’une réparation urgente suite à du jeu dans mon sus-dit pédalier. J’aurais du réparer avant le festival Ouvre la voix de ce week-end mais le mécanicien de Récup’R m’ayant fait faux bond la semaine dernière, j’ai du randonner avec une clavette biscornue – même que c’est pas cool du tout !!

Bref, la clavette a finalement eu pour moi une autre qualité essentielle, celle d’avoir mis sur mon chemin un beau jeune homme tout à fait à mon goût :

– jeune (j’ai décidé que je n’en avais plus rien à foutre du qu’en dira-t-on) et beau (je sais que j’avais déjà signalé ces deux points mais comme ils sont importants, je surenchéris)

– qui chantonne en travaillant (et qui connaît les paroles des chansons qu’il chante, si, si)

– très sympathique, causant et tout et tout

– cycliste et mécanicien vélo (et en plus, il bosse avec un copain à moi – que je vais aller voir régulièrement au boulot, du coup)

Vous connaissez dorénavant mon penchant pour les amours imaginaires ! Allez hop, quand on aime on ne compte pas : un de plus dans ma besace.

Alors là, je dis MERCI au mécanicien vélo de Récup’R ; j’étais en colère qu’il ait squeezé notre rendez-vous (une heure d’attente et 10 km dans les pattes pour rien – sans un seul mot d’excuses depuis). Comme quoi, il y a toujours un bon côté dans les merdes de la vie.

 

A part ça, j’ai recommencé à nager. J’en ai chié des ronds de chapeau (ce qui devait être très bizarre pour les nageurs derrière moi mais bon) pendant les premiers 200m vu que mon corps avait mystérieusement oublié comment il fallait respirer. Heureusement, il s’est repris très vite et j’ai retrouvé tout le plaisir que j’éprouvais avant.

C’était donc une journée très clavette chouette cacahuète !