Désolée de revenir sur le sujet mais depuis que j’ai évoqué la possibilité de démissionner, je n’arrête pas d’y penser et plus j’y pense plus j’en ai envie, et plus j’en ai envie, plus je ressens le besoin de le faire vite !!
Y’a des gens qui progressent régulièrement dans un ou plusieurs domaines, qui prennent le temps de goûter le paysage…
Moi, je n’ai JAMAIS fait comme ça. Dans ma vie, j’ai toujours avancé par poussées. C’est peut-être du à mon histoire personnelle qui a été faite de ruptures traumatisantes (je suis passée plusieurs fois d’une famille à une autre sans aucune préparation, sans même qu’on m’ait prévenue que ça allait changer – le matin j’étais là, le lendemain ailleurs…). Bien obligée de s’adapter !
Bref… Ado, je fus très « fugue »… Adulte, très « on déménage à l’autre bout de la France du jour au lendemain ».
Aujourd’hui, j’ai envie (mais vous ne pouvez même pas imaginer à quel point ça me démange, ça me déborde, ça prend toute la place) de tout envoyer en l’air. Et ce d’autant plus que j’ai un petit peu de sous de côté (des sous qui devaient servir à mon projet de maison mais à quoi bon mettre de l’argent de côté pour une maison que je ne pourrais peut être jamais me payer). Evidemment, je n’ai pas de quoi tenir un siège mais si demain (j’ai vraiment un rdv avec un copain pour en parler demain), j’entrevois ne serait-ce que le bout du bout d’une possibilité d’un autre boulot, je rédige ma lettre de démission.
En fait, je ne sais pas si j’aime être sur le fil à ce point ou si c’est seulement parce que je ne sais pas progresser autrement…