Si vous ne connaissez pas Portlandia, vous ratez quelque chose. Je ne parle pas très bien anglais mais il est assez facile de trouver des versions sous-titrées sur le net. Cette série (composées de sketches avec les deux mêmes acteurs jouant des rôles différents – dont certains sont récurrents) est une des choses les plus drôles que j’ai pu voir sur les bobos-écolos (dont je fais sans doute partie).
Petite salade dégustée ce midi, constituée exclusivement de choses trouvées dans mon jardin (vous ne le voyez pas mais je suis fière comme Artaban). On ne peut pas faire plus local.
Dans le désordre :
– petites patates Roseval
– feuille de chêne
– bourrache
– tomate jaune Golden Jubilée (au débit, ça fait bizarre, on a l’impression qu’elles ne sont pas mûres).
– pourpier
Y’a que la vinaigrette qui n’est pas locale (même si le vinaigre a été fabriqué par le père d’une de mes amie – la moutarde, l’huile, le sel et le poivre viennent d’ailleurs, et sûrement de très loin).
Normalement bientôt, je me lance dans la fabrication de MA moutarde. Les quelques mètres carrés de moutarde que j’ai semé au printemps ont bien donné et sont secs désormais. Il ne reste plus qu’à récolter les graines et à me mettre à l’ouvrage. Je vous raconterai.
je_veux_qu_on_me_rende_ma_jeunesse
Ne vous méprenez pas, je ne veux pas être jeune. Je ne veux pas avoir 20 ans, aucune ride et aucun kilo en trop (d’abord parce que moi, à 20 ans, j’étais beaucoup plus grosse qu’aujourd’hui).
J’aime chacune de mes rides et chacune de mes cicatrices. J’aime avoir fini mes études (quoique non, en fait, je préfèrerais continuer mais bon le problème n’est pas là).
Ce qui me gonfle dans le fait d’avoir 41 ans, c’est que les relations avec les autres sont devenues lourdes. Avant, quand j’avais envie de voir quelqu’un ou qu’une amie passait devant chez moi, c’était simple : sonnette, café, blablablablabla…
Aujourd’hui, tout a changé : pour voir quelqu’un, il faut souvent prendre rendez-vous, parfois en échangeant deux ou trois mails. Ne parlons pas de ceux qui ont des gosses qui ne se gardent pas tous seuls !! C’est toute une organisation, tout ça pour un simple café alors vous imaginez quand il s’agit d’aller au ciné ou au restau. On se fait des doodle ou des framadate, histoire de trouver une date où tout le monde peut !!
C’est d’un lourd !
Le gros gros problème concerne les rencontres amoureuses. Avant, lorsque je rencontrais un gars qui me plaisait, la plupart du temps, c’était réciproque, il était célibataire (ce qui tombait bien) et je ne me posais absolument aucune question sur la suite éventuelle des évènements. J’y allais franco et hop, au lit !
Dottore avait raison : j’ai effectivement rencontré un beau brun qui aime les maths. Ce jeune homme avait – en apparence – tout pour plaire : plus jeune que moi (^_^) mais pas trop, cultivé, intelligent, célibataire (oui, pour une fois), plaisant de sa personne, hétérosexuel… Même la rencontre était très chouette : inattendue et complètement naturelle. Et en plus, je lui plaisais. Tout aurait du rouler !!
Et ben non ! Pourquoi ? Parce que j’ai un passif avec quelqu’un qui souffre exactement de la même maladie que lui (pas l’alcool – autre chose) et qu’il est bien entendu impossible pour moi de faire comme si de rien n’était et d’y aller comme en 40. J’en ai marre d’avoir un passé.
Allez marie, essaie encore !