zone de confort

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J’ai acheté un jeu idiot. C’est un jeu de cartes. Il peut se jouer tout seul mais le mieux est quand même de jouer à plusieurs. Pour l’instant, je joue seule. J’ai quand même recruté une copine pour un des challenges – on a prévu de le faire quand elle rentrera du ski.

Chaque dimanche, on tire 3 cartes de défis simples et 1 carte de challenge hebdomadaire. Le jeu est censé nous aider à sortir de notre zone de confort en faisant ce qui est écrit sur les cartes.

Certains défis sont complétement absurdes et je ne comprends pas bien comment on peut les réaliser dans la vie réelle (par exemple : passer deux jours avec un bandeau sur les yeux – tu me diras comment tu fais pour aller au boulot, tiens !), d’autres sont beaucoup trop simples (du genre : finir de se doucher avec de l’eau glacée pendant deux jours – vu que c’est quelque chose que je fais déjà tous les jours) mais certains sont plutôt drôles.

Cette semaine, j’ai eu de la chance :

  • défi n°1 : apprendre un tour de magie et le montrer à 3 personnes (normalement à des inconnus mais j’ai décidé que ce serait déjà pas mal que je le montre à 3 personnes connues)
  • défi n°2 : dormir une nuit par terre au pied de mon lit (les chats vont paniquer mais bon, soit)
  • défi n°3 : prendre un cours de théâtre (j’ai des pistes)
  • défi hebdomadaire : complimenter un inconnu par jour pendant une semaine (aujourd’hui, j’ai dit à une de mes stagiaires – une personne connue donc – que j’aimais bien ses boucles d’oreille)

Si ça vous dit de participer, n’hésitez pas ; plus on est de fous, plus on rit (paraît-il).

A part ça dans ma vraie vie, je lis beaucoup sur le manque, l’autonomie affective, le deuil des relations… J’ai besoin de comprendre pour essayer de grandir. J’en parlerais peut-être une prochaine fois.

Constance, à l’abordage !

constance_abordage

Évidemment, je ne peux pas commencer mon billet d’aujourd’hui sans souhaiter que cette nouvelle année vous soit bonne et qu’elle vous apporte tout un tas de bonnes choses dans tous les domaines.

Voilà, c’est dit !

A part ça, je commence à me préparer et comme tous les ans, je rêve toute éveillée de mon petit voyage à vélo traditionnel. J’ai plus ou moins décidé (mais c’est encore à l’étude) d’aller jusqu’à Besançon en train puis de continuer la Véloroute 6 jusqu’au lac de Constance, d’en faire le tour et de revenir jusqu’à Besançon ou Mulhouse ou ailleurs.

Je ne parle pas un mot d’allemand et m’exprime assez mal en anglais ; ça promet donc d’être sport. Le tour du lac n’est pas très long (environ 280 km) et avec l’aller-et-retour, je devrais  faire pas loin de 800 km. Ou moins, je m’en fous. Cette année, j’ai décidé de ne rien décider à l’avance et de vraiment me poser là où j’en ai envie et quand mon corps me dit stop. L’année dernière, j’avais un objectif et un rendez-vous puisque je devais arriver à Nancy, à temps pour la VU.

Là, je vais étaler le voyage sur 2 (et peut-être) 3 semaines (ça dépend un peu des possibilités de garde de chats que j’aurais en août). L’objectif n’est pas forcément d’avancer coûte que coûte mais plutôt de découvrir les lieux que je traverse et les personnes que je rencontre.

Et puis aussi, j’ai envie de partager avec vous un peu plus ce que je vais vivre. Du coup, je vais sans doute acheter un nouveau téléphone pour pouvoir faire quelques vidéos et quelques prises de son sympa des endroits que je traverserai. Mais peut-être que je vais juste acheter un enregistreur. Je ne sais pas encore vraiment. Ça cogite, ça murit…

coup de mou : 0 – marie : 1

Me revoilà revenue des ténèbres. Purée de pois : je viens de vivre un sacré coup de déprime. J’avais tous les symptômes pourris de la grosse dépression : palpitations cardiaques (et des fourmis dans le bras gauche, en prime), mal au sternum (mon diaphragme était bloqué), le moral au plus bas, impossible d’arrêter les phrases qui tournaient en boucle dans ma tête, je ne dormais presque plus… Mais tout ça, sur 3 ou 4 jours seulement (rien à voir avec la vraie dépression). Non, juste un gros coup de mou.

J’en suis sortie comme j’y suis entrée, presque sans m’en rendre compte : j’avais rendez-vous avec deux copains pour des trucs liés à la VU (je ne sais pas si vous savez mais la Vélorution Universelle aura lieu les 5, 6, 7 et 8 juillet 2018 à Nevers – on a monté un petit groupe pour organiser tout ça mais vous en saurez plus dans les mois qui viennent) et puis avant, je suis passée boire un chocolat chaud chez un copain et une copine (en fait, ils n’avaient pas de chocolat, mais là n’est pas le propos). Quand on a fini notre mini-réunion et que je suis sortie, je me suis aperçue que, d’un coup, j’avais recommencé à respirer normalement et qu’en plus, pendant genre 2 heures, j’avais arrêté de ruminer.

Dingue ! Merci.

 

 

mensonges

mensonges

Je mentirais si je disais que tout va bien. J’ai passé quasiment toute la matinée à pleurer. Je suis trop impatiente. Je voudrais déjà être de l’autre côté, celui où ça ne fait plus mal. Mais quitter quelqu’un prend du temps. Pas dans la tête, dans le cœur.

J’ai lu ça aujourd’hui et d’autres trucs sur le mensonge.

J’ai bêché une partie de la serre.

J’ai mangé des lentilles.

J’ai réussi à dormir en début d’après-midi. Ça allait mieux après.

J’ai commandé mes graines pour cette année – chez Biaugerme (il n’y a pas que Kokopelli qui fait du bon boulot). Je me suis demandée où je trouverais des pommes de terre à repiquer. Je n’ai pas la réponse mais je vais demander à V., elle saura parce qu’elle sait tout.

Et tiens, un peu de joli son pour vos oreilles…

 

Je crois que mon blog va redevenir celui qu’il a été pendant toutes ces années (depuis cette fameuse soirée de décembre 2006 où, si je n’avais pas commencé à écrire, je pense que je serais morte) et qu’il a cessé d’être quand je suis tombée amoureuse. Pas que l’amour rende créativement stérile mais parce qu’ici j’écris sur mon nombril et que depuis 3 ans, parler de moi aurait signifié parler de Jean. Trop et sans filtre. Personne n’aime ça.

Il faut que je vous laisse, je dois appeler ma « grand-mère » pour son anniversaire. J’ai menti. J’ai dit que je passais Noël avec mes amis. Je ne voulais pas affronter cette famille qui n’a et ne sera jamais réellement la mienne. Elle va me reprocher mon absence. Parfois, on ment pour préserver les autres, parfois c’est pour sauver sa peau.

Merci d’être là, les gars ! (les filles aussi, évidemment)

humeur de noël

humeur_noel

La semaine dernière, je me suis collée les dents, les lèvres et la langue avec de la colle forte ! Ben oui, j’ai fait un truc dont tout le monde sait qu’il ne faut pas le faire. Je ne parvenais pas à faire sortir la purée de pois de colle (c’est le cas de le dire) du mini-tube et j’ai croqué dedans. Résultat des courses : j’en avais plein la bouche. Il a fallu que je gratte vigoureusement sous l’eau ma bouche et ma langue. L’horreur, ça saignait de partout. Quant à mes dents, depuis j’ai une pellicule de colle sur mes incisives supérieures et inférieures. La classe !

Je crois que je suis amoureuse de Michel Onfray. Non, en vrai non, mais quand même, je le trouve brillant. Ce qu’il dit raisonne en moi vu que je défends souvent avec moins d’élégance, c’est sûr (et moins de mots savants) les mêmes idées que lui.

Il ne devrait pas neiger à Noël et ça me rappelle un film ultra déprimant que j’avais vu avec un de mes ex et après lequel on a failli se pendre tous les deux à la fin (non, ça non plus ce n’est pas vrai, je ne suis pas du tout attirée par le suicide).

Je ne m’inscrirai pas sur un site de rencontre parce que :
1. j’ai déjà essayé et ça m’a bien déprimée
2. je trouve ça déprimant (je sais, je l’ai déjà dit)
3. je ne veux pas de cette sorte de sexualité où les gens (les Jean) s’utilisent les un.es les autres, sans conséquences, sans lendemain, je te prends, je te jette
4. je ne voudrais pas qu’une de mes histoires d’amour commence comme ça (chacun ses goûts)

C’est bientôt Noël, je suis seule, comme d’habitude.