comme sur des roulettes

Je ne sais pas si ça vous arrive (je pense que si, quand même) mais il y a des jours où tout se passe comme sur des roulettes.

Pourtant aujourd’hui, il pleut. Et puisque je suis un chat à l’intérieur de moi-même, je déteste la pluie (mais j’aime l’eau, allez comprendre !!). Mais en fait c’est faux, je ne déteste pas la pluie (le fille qu’est pas schizo, déjà ?!!). Je l’aime quand j’ai un jardin à arroser.

Dans l’idéal, il faudrait que je vive dans un endroit dont la température est toujours comprise entre 10 et 30° et où il ne pleut que la nuit pendant 2 à 4 heures, histoire d’arroser le jardin… Oui bon, je sais que ce n’est pas très réaliste.

Mais revenons à nos moutons (pas tout de suite toutefois puisque je ne remonte en Dordogne que le 5 mai). Bon bref, aujourd’hui je suis encore dans les Landes et j’ai comme qui dirait l’impression que cette journée va hyper bien se passer.

D’abord, en me levant, j’avais envie d’écrire, ce qui est plutôt bon signe. Ensuite, j’ai commencé à organiser mes divers rendez-vous et activités pour les deux jours et demi que je vais passer à Bordeaux et tout semble se goupiller à merveille.

Je pense donc que je ne peinerai pas à trouver une jante pour mon Jumpy Jack Flash (ma camionnette qui tire son nom de sa couleur et d’une chanson des Rolling’ Stones – j’explique pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas). Woui, parce que celle de la roue de secours est complètement voilée. Je m’en suis aperçue lorsque j’ai fait le trajet Dordogne-Bordeaux au début du mois (j’avais du mettre la roue de secours à la place de la roue avant droite parce que, adroite comme je suis, je me suis pris un trottoir et que ça avait fait une belle hernie dans le pneu – voilà, vous savez tout).

Donc lors de ce trajet, impossible de rouler à plus de 80 km/h parce que je ne pouvais pas tenir le volant tellement ça vibrait. Je n’en menai pas large, vous vous en doutez. Bécasse que je suis, j’ai cru qu’il suffisait d’équilibrer la roue. Ouais !

Sauf que non, le monsieur du garage m’a montré sur son instrument qui tourne que la jante était vraiment très très voilée et que ça ne se réglait pas comme pour les roues de vélo avec un peu de patiente et une bonne clé à rayons… Du coup, il a monté le pneu de la roue de secours (qui était en bon état) sur l’ancienne jante de droite (que j’avais collé en roue de secours).

Je ne sais pas si vous suivez…

Et donc maintenant, il faut que je trouve une jante d’occas’ pas voilée (et un nouveau pneu) pour remplacer ma roue de secours.

Je découvre les joies de l’automodébile (terme qu’affectionnait un de mes copains vélorutionnaires).

Ah et puis au fait, je suis drôlement contente. J’ai enfin trouvé le moment parfait pour écrire dans mon roman (une autofiction, plus exactement, commencée depuis des lustres). Depuis plusieurs jours maintenant, je me cale devant l’ordi juste après déjeuner avec le café et je consacre une petite demi-heure, sans pression, à l’écriture. Et ça marche parce que non seulement, ça avance mais en plus, j’y prends beaucoup de plaisir.

les enfants d’Aphrodite sont des cons

Aphrodite’s Child – 666

Là où je suis, j’ai la télé. Je viens de l’allumer – plus pour meubler que pour autre chose – puis je me retourne pour aller me servir un café. Et là, ô miracle j’entends un titre d’un groupe que je n’avais pas écouté depuis longtemps. Je ressors donc de la cuisine pour voir quelle émission diffuse cette perle des années 70 et là, je tombe nez à nez avec une pub pour une voiture électrique.

Purée, les ayant-droit des Aphrodite’s Child doivent être sacrément débiles pour avoir vendu ce travail au grand capital (à moins que ce soit Demis Roussos himself ou l’un.e de ses potes et là, je pleure) !

Je vous laisse avec l’original :

démission

Cela faisait longtemps que je n’avais pas publié dans la catégorie « la chanson du lundi ». alors voilà, je vous laisse en compagnie des Vilars qui chantent Démission (pour Claire).

Bonne écoute !!

Les vilars – Démission

Et comme les paroles sont super, les voilà :

Il est interdit de salarier un homme
Démission…
A la moustache du
capitaine
Hé… Hé patron prends ça dans ta trompe
Démission unilatérale
Démission sans préavis
Démission sans putain de pointage au chomage
Démission point final
Salutations monsieur madame veuillez accepter ma démission, là, comme ça, scotchée sur tes lunettes de champion mondial du dentifrice…
Tous en même temps
Démission massive- Démission collective – Démission générale
On n’en veut plus de vos virements de radin
On n’en veut pas de votre putain de smic à la con
On en veut plus de vos miettes
On ira cultiver la terre, bouffer des racines ou crever sous la lune
Au souk on fera, peut importe, et surtout,
On vous emmerde…
Votre salaire de pièces jaunes
Votre putain d’abonnement à la misère
Vous pouvez vous le rentrer dans le coccyx
Le brut-le net, tu peux t’en faire un papier, tu te l’emballes, tu te le roules en cône, tu te le fumes avec ton comptable et tout le conseil de masturbation
ça comme ça, demain on fait le mur on détale tous
On déclare le rêve général
Nous avons le devoir de désobéir à tous ces marchands de bétail
A tous ces DRH et autres grands prêtres en management
Le devoir d’en finir
Vous m’entendez les galériens ?
On prend sa main droite on prend une feuille, un stylo, on écrit :
« Madame monsieur j’ai l’honneur et le plaisir de vous caler ma démission entre les deux parties charnues
et avec mon meilleur souvenir »Démission…
Vous êtes pas encore partis ?
L’économie c’est un trucqui sent l’ail, un truc qui nous rabaisse, un truc qui nous salitOn est plus grand que ça, Papy, on a des ailes…
économie ça veut dire radinerie
Un sou est un sou
Mais nous on s’en cogne
On va tout voler, on va tout donner, comme ça gratos, ça va vous faire drôle…L’économie c’est la science de l’avarice
Le royaume des enculés
(Ha hou hou….)
Elle attendra l’économie qu’on lui trouve un putain de sens

j’ai rêvé qu’il voulait me tuer

Bon ! Cela faisait un mois que je n’avais pas eu mon ex au téléphone (oui je sais, j’aurais du couper les ponts complètement mais c’est plus fort que moi, j’ai besoin de comprendre ce qui m’est arrivé) et nous avions convenu de nous appeler lundi dernier parce que nous avions un truc à régler.

Je n’aurais pas du l’appeler : une suite de malentendus et de prises de tête. En théorie, je voudrais bien avoir une relation apaisée avec lui mais en pratique, je n’y arrive pas. Maintenant que je connais une grande partie de ce qu’il s’est évertué à me cacher pendant 6 ans, depuis que j’ai vu sous la surface, je ne peux plus croire quoi que ce soit venant de sa part. J’ai désormais toujours l’impression qu’il y a pibale sous caillou (ne cherchez pas, c’est la version « chocolatine » d’anguille sous roche) et qu’il veut me nuire – c’est peut-être le cas d’ailleurs.

Bon bref, je n’ai pas réussi à dormir dans la nuit de lundi à mardi jusqu’à ce que je décroche mon téléphone à 4h du mat’ pour lui laisser un message sur son répondeur où je coupe résolument les ponts. Je sais qu’il ne me rappellera pas. Maintenant, est-ce que moi, je vais réussir à le laisser à cette distance ? Rien n’est moins sûr. Pour l’instant, je n’ai aucune envie de le recontacter pour lui (re)dire ce que je pense de son attitude mais nous ne sommes que mercredi… c’est fragile.

Finalement après, j’ai dormi comme un bébé jusqu’à 10h30 du mat’ (un record en ce qui me concerne) mais j’ai rêvé qu’il voulait me tuer. Ah, foutu inconscient, toujours là quand on n’a pas besoin de lui !!! M’enfin, ça en dit long sur ma confiance en lui…