A Brinon-sur-Beuvron, un petit village de la Nièvre, se déroule depuis 20 ans un festival formidable : Les Petites Rêveries.
En dehors de la programmation qui est toujours l’occasion de découvrir des artistes novateurs et novatrices, l’originalité de ce festival réside dans la forme puisque les spectacles ont en partie lieu chez des habitant.es qui mettent leur grange, leur cour ou leur jardin à disposition de tout.es.
Par ailleurs, en dehors des spectacles en soirée, tous les autres sont gratuits même pour les riches (selon le slogan du festival). Je vous rassure, les artistes sont payé.es par le festival. Et tous les ans, les bénévoles sont nombreux et nombreuses à faire vivre cet événement.
Les spectateurs et spectatrices sont invité.es à participer au financement de l’année suivante en déposant des dons dans des corbeilles à la sortie de chaque spectacle ; ce que quasiment tout le monde fait, en fonction de ses moyens (c’est pour ça que j’adore ce système « au chapeau »).
J’ai eu la chance d’y passer mon dimanche après-midi. J’y ai vu cinq « Petites formes » (des spectacles courts dont certains sont des amuse-bouche qui donnent envie d’aller voir le spectacle dans sa version longue).
Les voici dans l’ordre où je les ai vus (et pas dans l’ordre de mon enthousiasme – il n’y en a qu’un que j’ai moins aimé que les autres) :
Faut pas rater l’Kosh – Human beat-box rigolo
Tout savoir sur Kosh.
Le cri du geste
Un spectacle pour un auteur-interprète tout seul, Idriss Roca, sa bande-son et ses trois objets de jonglage, adaptable et parfaitement adapté au désarroi ambiant de la conjoncture économique et politique proprement catastrophique.
Timothé Poissonnet
Son site officiel, c’est là ! Et son spectacle décoiffe :-D.
Méthode pour rater sa vie
Dans une conférence gesticulée très drôle, Emmanuelle Cournarie nous explique sa reconversion de carrière.
Adsurbe
Un spectacle de danse contemporaine à voir absolument (n’hésitez pas s’il passe près de chez vous) ! J’en ai encore des frissons. Merci à la Oups Dance Company.