Aujourd’hui, j’ai mis le point final à mon livre. Et je parle bien du livre que j’ai écrit et pas de celui qui va être publié. Bien entendu, celui-ci aussi je l’ai écrit mais en fait, je n’ai pas fini le dégraissage : il sera finalement un résumé succinct du livre principal qui comprend pas loin de 800 000 signes. Les deux parlent d’argent et de ce que nous faisons pour en gagner, alors qu’en fait on en a sûrement moins besoin qu’on ne le croit. Le court est plutôt mainstream et ne choquera même pas ma belle-mère. L’autre, le long, est plus radical (mais pas trop quand même – c’est moi qui l’ai écrit et je ne suis pas très radicale). Ça vous paraîtra sans doute bizarre que je prenne les choses dans ce sens-là mais je ne pense pas (sincèrement pas) qu’il nous faille plus d’argent pour être plus heureux. Du coup, il est logique que je n’ai pas écrit un livre qui parle de comment on pourrait en gagner plus. Non, je parle de comment on peut faire pour être heureu.ses avec ce qu’on a.
Un copain à qui je parlais du sujet de mon livre m’a rétorqué que ça allait bien les histoires de « quand on veut, on peut », qu’il fallait arrêter de culpabiliser les gens, que le problème était sociétal et qu’il fallait donc agir au niveau sociétal pour régler les problèmes des pauv’ gens. Bref, je me suis pris une sacrée charge. Il a totalement raison, le problème est sociétal et il faut donc régler le problème à ce niveau…
Mais quand on se sent pauvre, comment ont fait en attendant que des braves gens d’en haut 😉 résolvent nos problèmes ? On subit en courbant l’échine ? On passe sa vie à espérer un changement qui n’arrive pas ? Non, on lit le livre de Marie (je rigole) !!
Les deux approches ne sont pas incompatibles : on peut vouloir agir au niveau individuel et au niveau de la société.
Ça fait combien en pages 800 000 signes ? Je te demande cela parce que j’ai toujours lu des livres qui ont comme unité la page…
Ton livre est écrit gros ou petit ?
Quoi qu’il en soit, écrire un livre : chapeau bas !
Merci Cristophe, ça fait plaisir !!
Alors pour les pages, c’est compliqué. Dans la police de caractère et avec la mise en page de mon éditeur, 240 000 signes représentent environ 190 pages. Pour l’instant mon livre (le gros) est en caractères 10 (sauf les titres) et il fait un peu plus de 240 pages, en A4. Si je convertis à la louche en format livre, il devrait avoisiner les 630 pages. A part ma thèse, je n’avais pour l’instant rien écrit de si gros (ma thèse fait environ 250 pages en A4 et en Arial 11).
Je vais devoir le proposer d’abord à mon éditeur (c’est écrit dans le contrat que j’ai signé pour l’autre livre) qui va le refuser. Après, je le proposerai peut-être à d’autres mais je vais sûrement l’auto-éditer et essayer de le vendre en direct.
Le titre de ce billet pourrait faire croire que c’est la fin de ce blogbalors qu’il suffit d’attendre encore quelques mois… d:-)
Le même commentaire sans faute de frappe :
Le titre de ce billet pourrait faire croire que c’est la fin de ce blog alors qu’il suffit d’attendre encore quelques mois… d:-)
Bah oui Cristophe, !! Et le pire c’est que j’ai des tas de choses sans importance à raconter. Ma petite vie est à la fois la même qu’avant et très différente. Je vais de surprises en surprises… (tu vois, je tease parce que tu m’as donné envie d’écrire finalement). En parlant de faute de frappe, je suis en plein dedans (je re-tease) !
Des bises et à bientôt (juré craché mais tu connais la valeur de mes promesses ;-D)