J’aime bien écouter de la musique quand je fais le ménage et comme je ne sais jamais vraiment quoi mettre (et que j’en ai un peu marre d’écouter ma playlist), j’utilise souvent un site internet connu (mais vu que ce n’est pas un article publicitaire, on s’en fout de son nom) qui me propose des morceaux dans un flow ininterrompu (censé être basé sur mes goûts – même si parfois, je me précipite sur l’ordi pour arrêter des trucs qui m’écorchent littéralement les oreilles).
Mais alors ce matin, les deux premiers titres m’ont replongée illico presto 30 ans en arrière. Ils ont réveillé la punkette en moi.
Entendons-nous bien : je n’ai jamais porté de crête ou d’épingle à nourrice dans les oreilles (quoique parfois, j’ai failli). A l’époque (en plein dans les années 80 puisque je suis née en 1971), les limites entre les univers musicaux étaient à la fois floues et tranchées. Floues parce qu’on ne faisait (je ne faisais) pas vraiment la différence entre le punk, le ska et le punk rock qui était en train d’émerger. Tranchées parce qu’il y avait deux grandes catégories de musique : la bonne et la daube. Et évidemment, tout le monde croyait qu’il écoutait la première catégorie.
Si je dis que ces deux titres ont réveillé la punkette en moi, c’est que depuis toujours je sens qu’il y a au fond de moi cette sorte d’énergie brute que seul le punk me semble capable de transmettre. Et comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas sentie, ça m’a mis un bon coup d’accélérateur. C’est dingue comme c’est bon de sentir que c’est toujours là (alors que j’en étais presque arrivée à croire que j’étais un peu morte depuis quelques temps).
Voici donc les deux titres qui m’ont fait hurler à tue tête et sauter partout dans mon salon avec mon balai ce matin (du coup, Dino – mon chat – a fui dans le jardin en clopinant sur ses trois pattes).
Laaaa la la la la laaaaaaa !!!
Bon, il faut que j’attaque la vaisselle maintenant. Je vais opter pour des trucs plus calmes, sinon je sens qu’il va falloir que je retourne aux Emmaüs pour racheter des assiettes…
En bonus, un morceau beaucoup plus récent (1999) – qui a quand même 20 ans ! Il m’a inspiré le titre de ce post 😉
(La crête et l’épingle à nourrice, c’est du folklore ; le punk, c’est dans la tête !)
Si tu veux poursuivre :
https://youtu.be/oQ1vQPEBlnI
https://youtu.be/KkHp5s6sRUA
Génial !!!!