Nevers – St Pierre des Corps
Je suis partie de Nevers le mardi 2 où j’ai pris un premier train pour St Pierre des Corps. J’y ai rencontré une famille originaire de Die qui allait à Rennes pour visiter la Bretagne (à vélo). On avait tous des bécanes chargées à bloc et ils m’ont gentiment aidée à passer d’un quai à l’autre vu que la gare de St Pierre des Corps n’est pas équipée de plan incliné (il y a une vague glissière – ce qui est mieux que rien, je le concède – impossible à prendre avec un vélo muni de sacoches). Nous n’avions que 10 minutes pour faire le transfert et nous retrouver sur l’autre quai et la mère de la famille flippait grave sa race que le train (celui dans lequel nous étions) soit en retard vu qu’apparemment, cette ligne est coutumière du fait.
En fait, tout s’est bien passé ! Restait l’histoire de la place des vélos dans le train qui devait nous emmener à Nantes. Sur le quai, nous n’étions pas moins de 14 cyclistes et nous n’en menions pas large ! Les cyclistes du cru, eux, affichaient un air goguenard face à nos préoccupations de débutants… Et pour cause !
St Pierre des Corps – Nantes
Quelle n’a pas été notre surprise en découvrant le service grand luxe que la SNCF déploie sur la ligne St Pierre des Corps – Nantes. Comme quoi il est tout à fait possible – quand on s’en donne les moyens – de développer un VRAI service pour les cyclistes (on en a un peu marre des 3 pauvres places pour vélo qu’on trouve habituellement dans les TERs (et je ne parle évidemment pas des places en TGV vu qu’il est difficile de commenter un truc qui n’existe carrément pas)). Mais revenons à la ligne St Pierre des Corps – Nantes : un wagon est dédié au transport des vélos où un monsieur très gentil déploie une glissière, vous échange votre vélo contre un numéro et va le placer dans un emplacement dédié (sans les bagages que vous devez garder avec vous) et vous, vous allez vous asseoir dans un autre wagon. A chaque gare, les cyclistes font la queue pour récupérer leur vélo et hop ! Alors pas d’emballement tout de même, les locaux nous ont dit que ça n’existait que l’été – il ne faudrait quand même pas que trop de monde prenne l’habitude de combiner vélo + train, ça ne ferait pas assez de pollution, de stress et de morts sur la route.
Nantes – Ste Luce sur Loire
Arrivée à Nantes aux alentours de 20 heures, j’ai mis le cap sur Sainte Luce sur Loire où emportée par le vent, j’ai loupé le camping et fait 15 bons km de trop. J’ai donc rebroussé chemin pour arriver au camping Belle Rivière où j’ai reçu un super accueil avec un verre de l’amitié et un porte-clé boussole en cadeau (si, si !!) :-). J’ai passé une très bonne première nuit – à part que le seul briquet dont je disposais a fini sa vie dans la moutarde (je ne sais toujours pas comment) – et suis repartie le lendemain matin assez tôt.
J’ai décidé de noter les campings où j’ai dormi histoire de vous donner une idée de ce qui pourrait vous attendre si toutefois vous vous y arrêtez un jour. Donc :
Camping Belle Rivière à Ste Luce sur Loire : 4,5/5. Accueil chaleureux, sanitaires hyper propres, et pas de bruits de voiture vu que c’est au bord de la véloroute. Prix de la nuit pour un.e cycliste, son vélo et sa tente : 9,81 euros. Autant vous dire que je vous le recommande vivement.
Ste Luce – Angers
Ma première vraie journée de vélo a été un vrai régal : vent dans le dos, piste plate et revêtement hyper bon. Du coup, j’ai été beaucoup plus rapide que prévu et suis arrivée à 12h30 là où j’imaginais camper (à proximité d’Ingrandes). J’ai déjeuné sur le bord de la Loire et du coup, j’ai appelé un copain qui habite à Angers avec sa chérie et avec qui on avait convenu de se retrouver le lendemain pour boire un verre avant que je ne reparte sur la route. Il ne restait que quelques dizaines de km jusqu’à Angers. J’ai donc passé la soirée et la nuit chez eux. Heureuse coïncidence vu qu’il a plu à peu près toute la nuit ! Il y a des fois, j’ai vraiment de la chance !
Le lendemain matin, le ciel était gris mais il ne faisait pas froid : le temps idéal pour faire du vélo.
Sauf que…
Je vous raconterai la suite dans la semaine si je trouve le temps.