pause dordognaise

Le mot « dordognaise » n’existe pas et j’ai eu la flemme de chercher dans le dico mais peut-être que l’un.e d’entre vous pourra m’éclairer…

Je suis actuellement en Dordogne donc, où je fais une sorte de woofing (en gros je travaille de 4 à 6h par jour en échange du gîte et du couvert). Mes activités consistent à préparer et donner le biberon à des agneaux, à m’occuper des poules et des paons et à jardiner (j’aide aussi un maraîcher bio deux matinées par semaine (pour le compte de mes hôtes).

Ma vie est donc un peu toute chamboulée et mon sommeil s’en ressent (j’en ai marre de chez marre de cette purée de pois de ménopause – un conseil : si vous êtes une fille, ne vieillissez pas). Mais sinon, le moral remonte ! D’abord parce que je suis bien entourée et ensuite parce que je bois l’apéro tous les soirs (ça aide !… je rigole, je n’ai pas l’intention de devenir alcoolique).

J’ai fait un test à la con pour calculer mon âge biologique : 68 ans ! Super sympa. Je suppose que l’adresse e-mail que j’ai utilisée va bientôt être pleine de messages m’exhortant à acheter des tas de remèdes anti-vieillissement.

Ça me rappelle ce qui était arrivé à l’un de mes copains quand j’habitais Clermont-Ferrand (on avait 18 ou 20 ans, on était fous, on était beaux !). Les scientologues du coin avaient leur bureau à côté de chez moi et alors qu’il s’apprêtait à venir boire un café à la maison, il s’était fait alpagué par deux de leurs rabatteurs (dont une jeune femme plutôt gironde – c’était d’ailleurs pour ça qu’il s’était laissé arrêter). Ils l’avaient entraîné jusqu’à une table et lui avaient fait passer un test (à la con aussi mais ai-je besoin de le préciser ?) dont les résultats étaient sans appel : mon copain était trop bête et ne s’en sortirait pas dans la vie à cause de son manque de culture (le gars a fini docteur en chaiplusquoi et enseignant-chercheur à la fac – c’est dire la précision dudit test). Mais il ne devait surtout pas s’inquiéter parce que pour régler tous ses problèmes (qu’ils venaient d’inventer), ils allaient l’aider. Tout était écrit dans des gros livres écrits spécialement pour lui. Et pour montrer à quel point ils étaient généreux, ils lui en avaient même refilé un dont j’ai hérité puisque mon copain l’a innocemment oublié à la maison.

Je ne sais pas ce qu’il est devenu. J’ai du le jeter ou le perdre dans un déménagement. Je ne me souviens même pas si je l’avais ouvert. Flûte, si près du but !

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4 réflexions sur « pause dordognaise »

  1. Quand j’ai lu « Je ne sais pas ce qu’il est devenu. J’ai du le jeter ou le perdre dans un déménagement. », j’ai imaginé que tu parlais de ton copain.

    • 😀 C’était un petit peu fait exprès… Les copains, ça va ça vient.

  2. En fait, on dit périgourdine.
    Aaaah toutes ces années sans commenter ton blog, avoue que ça valait le coup d’attendre !

    • Hello,
      Ben oui, c’est ce que je pensais mais après je me suis dit qu’il s’agissait des habitantes du Périgord (je ne sais pas si l’ensemble de la Dordogne fait partie du (des) Périgord ou l’inverse). Bref, c’est compliqué.
      Oui, ça valait le coup !!! 😀

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