Je ne sais pas comment c’est chez vous, mais ici il fait vraiment un temps à aller ramasser des champignons (et à rentrer bredouille mais on s’en contrefout) au fond d’un bois puis à rentrer en fin d’après-midi après une longue marche humide pour boire un bon chocolat chaud – le même que quand on était petit.e, celui que notre grand-mère faisait avec du vrai chocolat fondu.
Rien que d’écrire tout ça, je m’en pourlèche les babines. Cet après-midi (si la pluie se calme un petit peu), j’irais donc au fond d’un bois pour marcher une ou deux petites heures en respirant cette merveilleuse odeur de sous-bois caractéristique de l’automne.
Mais pour l’heure, j’ai prévu d’aller au lavomatique (comme lorsque j’étais étudiante) pour faire ma lessive de la semaine. Il y a une fausse boulangerie à côté (qui fait partie d’une chaîne où tout ce qui est vendu est plus ou moins mauvais à la santé) ; j’y prendrais sans doute un café et un pain aux raisins (je ne sais pas s’il ne vaudrait pas mieux écrire un pain au raisin sans « s » – dites-moi si vous vous souvenez de la règle).
Je vais prendre mon ordi pour écrire pendant que mes petites culottes feront la culbute dans l’eau savonneuse parce que l’envie est revenue après ce désert scriptural.
En fait, l’envie d’écrire n’était pas vraiment partie mais j’utilise actuellement ma réserve d’énergie vitale pour gagner ma vie et du coup, il ne m’en reste plus beaucoup (plus du tout, la plupart du temps) le soir pour m’adonner à mon petit péché préféré, qui consiste essentiellement à (me) raconter des histoires.
Cela fait des mois que je n’ai pas écrit une seule nouvelle pour aucun concours. Le NaNoWriMo arrive à grand pas et j’ai très envie d’essayer d’y participer cette année. Je ne sais pas si j’aurais l’énergie nécessaire mais le désir est là, tapi au fond. Mais comme d’habitude quand je veux le faire remonter des profondeurs, il me faudrait une contrainte supplémentaire. Je vais aller chercher s’il y a des concours en ce moment avec un thème défini, histoire de stimuler ma muse.
À partir de quelle taille doit-on cesser de parler de « petites culottes » pour dire « culottes » ?
Je n’en ai absolument aucune idée d’autant plus que je ne porte que des strings depuis que j’ai 16 ans… Il me semble toutefois que ce n’est pas une question de taille mais d’objet. Ma grand-mère (qui n’est pourtant pas si vieille) par exemple, dit culotte à la place de pantalon.
Tu peux lire ça, par exemple, et ça aussi pour plus d’informations.
Ta grand-mère utilisait peut-être l’expression «user ses fonds de culotte».
Carrément et pourtant, elle n’est pas restée assez longtemps à l’école pour les user 😉