tout détruire pour reconstruire ??

Désolée de revenir sur le sujet mais depuis que j’ai évoqué la possibilité de démissionner, je n’arrête pas d’y penser et plus j’y pense plus j’en ai envie, et plus j’en ai envie, plus je ressens le besoin de le faire vite !!

Y’a des gens qui progressent régulièrement dans un ou plusieurs domaines, qui prennent le temps de goûter le paysage…

Moi, je n’ai JAMAIS fait comme ça. Dans ma vie, j’ai toujours avancé par poussées.  C’est peut-être du à mon histoire personnelle qui a été faite de ruptures traumatisantes (je suis passée plusieurs fois d’une famille à une autre sans aucune préparation, sans même qu’on m’ait prévenue que ça allait changer – le matin j’étais là, le lendemain ailleurs…). Bien obligée de s’adapter !

Bref… Ado, je fus très « fugue »… Adulte, très « on déménage à l’autre bout de la France du jour au lendemain ».

Aujourd’hui, j’ai envie (mais vous ne pouvez même pas imaginer à quel point ça me démange, ça me déborde, ça prend toute la place) de tout envoyer en l’air. Et ce d’autant plus que j’ai un petit peu de sous de côté (des sous qui devaient servir à mon projet de maison mais à quoi bon mettre de l’argent de côté pour une maison que je ne pourrais peut être jamais me payer). Evidemment, je n’ai pas de quoi tenir un siège mais si demain (j’ai vraiment un rdv avec un copain pour en parler demain), j’entrevois ne serait-ce que le bout du bout d’une possibilité d’un autre boulot, je rédige ma lettre de démission.

En fait, je ne sais pas si j’aime être sur le fil à ce point ou si c’est seulement parce que je ne sais pas progresser autrement…

 

18 réflexions sur « tout détruire pour reconstruire ?? »

    • C’est vrai que ça fait un bail mais je l’avais initialement programmée pour la fin 2012 pensant que je pourrai tenir jusque là… et ce n’est pas le cas !

  1. Très difficile d’échapper à ce qui est tracé… Tu es adulte, indépendante et responsable et en même temps la seule à décider, ce n’est pas facile.

    Bleck

    • Les fils qui m’attachent à ma vie actuelle sont solides alors que ceux de mon futur ne sont même pas filés…

    • Excitant, stimulant… Et puis quand on détruit tout, on est obligé de reconstruire…

  2. Hello Marie,

    Tu as envie, tu as la possibilité , fais le sans hésiter !
    Si tu n’es pas entravée par des contraintes – quelles qu’elles soient – ou que tu peux les surmoner relativement facilement , je pense qu’il faut aller au bout de tes idées.
    Bonne chance…

    • J’ai une contrainte de taille (un loyer de 750 euros) ; je dois donc attendre de vivre en coloc’ pour démissionner si je n’ai pas de contrat de travail derrière. J’attends que mon futur colocataire ait trouvé du travail et on se lance !!

    • Môa, je voudrais bien un futur en forme de beau mec avec des carrés de chocolat et des mains de travailleur (et muni d’un cerveau évidemment).
      C’est où qu’on trouve ça ?

  3. Chère Marie,
    Si tu connais la poésie « if » de Kipling, tu sauras que pour être un homme (ou une femme), il faut pouvoir jouer son avenir sur un coup de dés.
    « If you can make one heap of all your winnings
    And risk it on one turn of pitch-and-toss,
    And lose, and start again at your beginnings
    And never breath a word about your loss… »
    Mais ce doit être réfléchi: ne jamais laisser la proie pour l’ombre. Autrement dit, ne pas « changer pour changer ».
    Amitiés

    • Je ne connaissais pas mais c’est très beau… Pas sûre que je sois capable de tout jouer sur un coup de dés (^_^) – et pourtant j’aime jouer.

    • Oui, je connais. Mais ce genre d’expérience me pose toujours question : est-ce que vivre ainsi serait possible si personne autour ne subvenait aux besoins de cette dame ?
      C’est une vraie question pas une manière de rejeter…

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