Puisqu’on n’est pas jeudi et que je ne vais pas vous parler d’un film (référence à une vieille tradition de ce blog où le jeudi, je parlais d’un film), je me suis dit que j’aimerais beaucoup, beaucoup, beaucoup vous parler d’un livre que je suis en train de lire (je l’aime tellement que je ne peux même pas attendre la fin).
Vus que vous êtes de fins limiers, vous avez sans doute compris que je suis en train de dévorer Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.
C’est un livre dont j’avais beaucoup entendu parler – comme l’un des chefs d’œuvre (rien que ça) de la littérature contemporaine des Etats-Unis – mais que le hasard n’avait jamais mis sur ma route.
Et là paf, pendant l’une de mes nombreuses visites à la bibliothèque municipale de cet été (j’ai fait une vraie cure de lecture – je dois être toute pimpante, du coup, après tous ces mots – j’ai lu de tout, du léger, du lourd, du bien, du très bien et du bof…), je suis tombée dessus au détour d’un rayonnage. Ni une ni deux, je l’ai embarqué mais comme j’étais déjà en train de lire un roman et deux ou trois essais (je ne peux pas lire deux romans en même temps, par contre tout le reste, je les lis par brassées – un pour le matin avec le café, un après déjeuner et un avant le dîner quand ça mijote – le roman, c’est un peu tous les soirs) je ne l’ai pas commencé tout de suite.
Bon d’accord, tout le monde s’en fout !
Nous sommes dans une petite ville d’Alabama, au tout début de la grande dépression et l’histoire est racontée par Scout, toute jeune au début du roman, fille d’un avocat qui a décidé de défendre un noir accusé d’un viol (mais ça, on ne le sait pas tout de suite). Scout est une gamine très douée (surtout en lecture) et elle nous fait partager son quotidien d’enfant avec Jem son frère, Dill son amoureux, Cal la cuisinière… et plein d’autres personnages.
Et ben, je vais vous dire, j’adore vraiment vraiment et peut-être bien que Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur va rentrer dans mon top 10 de tous les temps (lequel de mes romans préférés vais-je devoir rétrograder ? – mystère et boule de gomme).
Je chiale quasiment tous les soirs tellement je trouve ça sensible, bien écrit, drôle, frais…
Si vous voulez savoir qui est Harper Lee, c’est là.
Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ?
Le titre m’a rappelé confusément deux choses que j’ai ensuite démêlées :
– une librairie que je fréquentais à Paris rue de Bagnolet : le merle moqueur.
– un film du grand Otar Iosseliani :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9tait_une_fois_un_merle_chanteur
Je jetterai un œil sur le livre si je le croise en librairie ou en médiathèque.
Je ne connais ni la librairie, ni le film. J’irai faire un tour à la première. Je ne sais pas où visionner le second.
J’espère que tu croiseras le livre.
Je l’ai lu en version originale quand j’étais sur les bancs de la fac il y a quelques années () je l’ai adoré.
Bonne lecture
Bonjour Cécile,
Quelle chance tu as de pouvoir lire en VO ! Il y a des tas d’auteurs que je voudrais bien déguster comme ça. L’anglais et moi ça fait deux (à part l’anglais technique).
Merci de ta visite et à bientôt