marie, l’amie des animaux sauvages

Photo by Luke Tanis on Unsplash

Bon, j’imagine que vous êtes nombreux et nombreuses à être assigné.es à résidence, tout comme moi. Alors histoire de se détendre un peu, voici un petit post (hors défi nouvelles – qui, de toutes façons, a pris l’eau de tous les côtés). Enfin bref !

Ouais, je suis l’amie des animaux sauvages. Et ça me rend très fière et pleine de chouetterie (mot inventé) douce à l’intérieur de moi-même.

Ça a commencé la semaine dernière quand j’ai sauvé le rouge-gorge (je dis « le » parce que ces petites bêtes-là sont très attachées à leur territoire et que généralement, si vous avez un mâle dans votre jardin, il n’y en a qu’un) qui s’était enfermé dans la serre. Je ne sais pas comment ni pourquoi ni quand il y est entré mais alors que je sortais pour jeter mon compost dans le composteur, j’ai entendu un bruit bizarre dans la serre. Et là, j’ai vu c’t’e pauv’tit animal affolé et épuisé à force de chercher une issue. J’ai ouvert la serre en grand et il a réussi à trouver la sortie. Ouf…

Deuxième aventure : avant-hier soir, j’étais bien tranquillement allongée dans mon lit en train de regarder une série et je pestais parce que mon voisin bruyant était encore en train de bricoler, à 22h, dans son garage qui jouxte le mur de ma chambre. Grr, il commençait sérieusement à me courir sur le haricot. Alors j’ai enfilé mon jogging et suis sortie pour lui expliquer un peu ma manière de penser. Sauf qu’il n’y avait personne dans le garage. A la place, j’ai entendu des bruits de griffures et des bing bang bong qui venaient de ma cave (située sous ma chambre). Un chat enfermé dans la cave, il avait du tomber par le soupirail sans fenêtre. Ni une ni deux, je suis allée me munir de ma frontale. Courage petit chat, marie arrive ! J’ai ouvert la porte en me reculant, m’apprêtant à voir jaillir un mini fauve. Et pis en fait, rien… J’ai regardé partout dans la cave et décidément rien, pas l’ombre d’un animal et plus aucun bruit. Je me suis dit que j’avais sûrement la berlue mais avant de remonter, je ne sais pas pourquoi, j’ai regardé derrière la porte et là, je l’ai vu… Mon hérisson (oui je dis « mon » parce qu’il habite dans mon jardin depuis plusieurs années) ! Le ch’tit père était tout recroquevillé et faisait le mort en espérant que je me tire vite fait. J’ai choppé deux pots de fleurs en plastique qui traînaient là et j’ai pu le transporter jusque sous la haie. Le temps que je redescende pour fermer la porte de la cave et il avait disparu.

Troisième aventure : le printemps est apparemment LA période des guerres formiques. D’habitude, elles font ça quand je pars en déplacement et je découvre les cadavres (parfois nombreux) quand je rentre. Mais hier, j’ai pu observer ce qui se passe vraiment. Deux colonies s’affrontaient : des fourmis moyennes et des mini mini fourmis. J’ai passé une bonne heure à les observer (vous allez me dire : ça occupe). A la fin, c’est les grosses qui ont gagné et les mini fourmis ont du déménager. Purée, je les ai vu littéralement transporter leurs œufs à travers toute la cuisine. Alors d’accord, je ne les ai pas sauvées mais je ne les pas empêchées de faire leurs petites affaires. J’ai même bien fait attention à ne pas leur marcher dessus alors qu’évidemment, elles ont fait ça pile poil au moment du dîner. Bon bref, le lendemain matin, il n’y avait plus rien sauf les cadavres. Chapeau les fourmis, déplacer une colonie entière en une nuit, il faut le faire !

Si vous regardez la vidéo ci-dessous (faite avec mon téléphone), vous allez vous apercevoir que je suis une sacrée camerawoman et une sacrée monteuse. Et là je dis, chapeau l’artiste !

A bientôt les ami.es ! La prochaine fois, je repars sur le défi nouvelles avec le thème # 19.

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