Alors voilà, depuis ces derniers jours (3 semaines environ), ça ne va pas très fort. Sans vraiment savoir pourquoi, j’ai le moral dans les talons (souvent, c’est l’estomac mais là, dans mon cas, c’est le moral qu’est au niveau de mes chaussettes, ras des pâquerettes…). Bon bref, ça craint.
Je crois que j’ai atteint le niveau le plus bas jeudi ou vendredi – à moins que ce soit ce matin pendant mes 10 minutes de méditation passées à pleurer (pas chouiner, juste pleurer) : les larmes coulaient toutes seules.
Je ne sais pas bien pourquoi je me sens mal. Des causes multiples : le manque de luminosité, la pluie (la neige même), le froid, le vent, la dette chronique de sommeil, une sorte d’épuisement de toutes mes ressources, comme si je n’avais plus de jus sous le capot. Sans compter que si ça continue comme ça, je vais me retrouver coincée ici pour passer l’hiver. Les frontières ferment les unes après les autres et les infos selon lesquelles le bordel va sans doute recommencer me sont parvenues (pourtant, je fais tout pour ne pas savoir : je ne regarde ni n’écoute les infos, je ne lis pas les journaux, je n’utilise désormais facebook que pour mon boulot).
Je me sens usée. Je n’écris presque rien en ce moment ; aucun entrain pour le faire, aucune (presque) poussée créative. Je me sens vide.
Mais comme ça m’est déjà arrivé souvent dans ma vie, je sais que ça va passer. Je patiente, j’essaie de trouver des stratégies pour m’occuper de moi. Bien sûr, je ne peux pas m’empêcher de me recroqueviller encore plus sur moi-même ; ce qui sans doute ne m’aide pas. Mais voilà, il faut aussi que j’accepte que je me suis construite avec ce genre de système de défense. Quand je souffre et que je me sens faible, je fuis les contacts sociaux – tout en imaginant que ce sont les autres qui me fuient.
En fait, je pense que les gens préfèrent les personnes gaies et vivantes, pleines de projet et d’enthousiasme. C’est peut-être plus faux que je ne le crois. Peut-être que ça les gonfle en fait. Je me pose mille questions sur comment je devrais être pour ne pas déplaire.
Je sais bien que ça va passer mais c’est quand même pénible, cette dépression saisonnière et ce putain de noël à la con qui arrive, en plus.
Du coup, je me suis dit que j’allais commencer une petite cure. Il y a un choix pas possible !! Jus de carotte, monodiète à la pomme, cure thermale, levure de bière, magnésium, pissenlit et artichaut…
J’ai choisi la cure de chocolat (arrosée d’une petite bière de temps en temps). Par le passé, ce type de traitement à fait des merveilles sur mon niveau de motivation : je fabriquais tellement de cellulite que j’étais contrainte de sortir de chez moi pour aller nager si je voulais continuer à rentrer dans mes jeans’.
Allez hop, à bientôt (avec mes 5 kilos en plus).
Comment être pour ne pas déplaire ? Bah s’en foutre de plaire ou de déplaire.
Bah woui ! Mais ce n’est sans doute pas si facile que ça si certain.es d’entre nous se posent la question 😉