un océan

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Alors voilà, mes deux québécois sont partis. J’avoue que j’aurais bien aimé que le garçon reste (ils n’étaient pas en couple, juste deux voyageurs, même pas amis). On avait manifestement un tas de choses en commun. D’ailleurs on a pas mal parlé, tous les deux.

Ils sont partis en direction de St Jean Pied de Port, histoire de faire le chemin jusqu’à Compostelle à pied, et puis après… Et puis après, ils verront bien : le Portugal, l’Afrique… et peut-être re-la France et peut-être re-Bordeaux pour lui. Il m’a dit qu’il avait beaucoup aimé mais bon, il y a tellement d’endroits chouettes dans le monde qu’il aura sûrement envie de continuer sa route plutôt que de revenir sur ses pas… Enfin, moi c’est ce que je ferais.

C’est bizarre de laisser partir quelqu’un dont on sait qu’on aurait pu devenir des amis (si ce n’est plus) en étant sûr qu’on ne le reverra jamais.

Québec, c’est loin. Y’a quand même un océan entre nous… et mon vélo ne sait pas nager !

 

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4 réflexions sur « un océan »

    • Ah, si je n’en avais plus c’est que je serais morte et je suis sûre que ça ne te plairait pas non plus.

  1. L’espoir fait vivre, et vivre s’est espérer….sans ça ….
    Alors espéres, c’est tellement beau…
    Amicalement.

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