de rien, c’est cadeau…

Pour mes 50 ans, j’ai reçu un cadeau extraordinaire :-D. Deux, en fait.

Quelques semaines après mon anniversaire, j’ai reçu deux bons dans ma boite : un pour aller me faire écraser les seins et l’autre pour faire caca dans un tube !!

Ça y est, je suis vraiment passée du côté obscur. Bon, je râle parce que j’aurais préféré que la sécu m’offre un aller simple pour une plage ensoleillée. Mais en fait, je me dis que c’est quand même chouette de vivre encore dans un pays qui redistribue une partie de nos impôts en organisant un dépistage systématique de certains cancers.

Mais, et je pense que l’actualité le montre clairement, notre super-système de santé a clairement du plomb dans l’aile. Pensez-donc ! Notre seul recours face à une épidémie serait de recourir à la vaccination OBLIGATOIRE de la totalité de la population. Et tout ça, parce que les gouvernements successifs de ces dernières années (en gros depuis la réforme hospitalière du plan Hôpital en 2007 et sa fameuse absurde « tarification à l’activité ») ont transformé la santé et les hôpitaux en machines à cash !

En plein début du Covid, ils ont même continué à fermer des lits !! En fait, ce qui se passe, c’est que notre gouvernement actuel (mais les précédents lui avaient bien ouvert la voie) a décidé de faire peser sur les épaules de chacun d’entre nous, les résultats de leurs décisions politiques ultra-libérales.

Et la boucle est bouclée : d’un côté, on permet l’engraissement de laboratoires pharmaceutiques privés (qui n’en avaient pas besoin ou alors je veux bien donner toute ma fortune au mec le plus pauvre de la Terre : j’ai nommé Jeff Bezos) et de l’autre, on continue à bousiller notre système de santé. Un cercle vicieux parfait !

Ah non, pas parfait ! Pour qu’il le soit, il faudrait que les retraites et l’éducation rentrent dans la danse. On me dit dans l’oreillette que le travail de sape a déjà commencé. Vous vous en souvenez, non ? Un jour, nous avons accepté sans faire de vagues, de revenir sur un siècle d’acquis sociaux. Et un autre jour, nous nous sommes dit que faire passer nos gosses par les Fourches Caudines de Parcours Sup étaient super bon pour leur épanouissement. Ce ne sont que deux exemples parmi d’autres.

Quand nous serons bien préparés (c’est pour bientôt, ne trépignez pas comme ça !), je suppute qu’on nous demandera de nous coller une plume dans le cul où je pense en nous disant que c’est pour notre bien.

Bon, en attendant que mes compatriotes se réveillent, j’ai fait une petite prière pour que mon caca soit bien traité par une petite main laborantine et que mon intestin soit jugé encore bon pour le service jusqu’au prochain dépistage.

vas donc, espèce de xanthome !

Photo d'un xanthome au coude.

Ceci est un xanthome. On est d’accord : c’est moche !!

Et vas-y, espèce de xanthome !!

Comme je ne sais pas ce que ce mot signifie, il faut que j’ouvre mon dico préféré et qu’est-ce que je trouve ?

Ça : « Affection cutanée caractérisée par de petites taches ou de petites nodosités dures, jaunâtres, à évolution très lente, qui se produisent en certains points du corps.  » Et finalement, je crois que ça sonne bien comme insulte polie. Je crois même que je vais l’adopter pour réagir face aux automobilistes indélicats (au moins, ça les fera peut-être réfléchir).

 

PS : j’ai pris beaucoup de retard dans le jeu mais il faut dire qu’en ce moment, mon amoureux est chez moi et donc…

 

 

objectif 2018

on_my_wayobjectif 2018

Je devrais de nouveau pouvoir écrire régulièrement ici (et ailleurs) – enfin, au moins pour quelques temps.

Alors voilà, j’ai un nouvel objectif de vie (waouh, ça paraît bien ça !!). Je ne sais pas trop encore comment l’atteindre (vu qu’en plus « atteindre cet objectif » sera en fait le début de kekchose et pas la fin – je sais, c’est compliqué).

Bon bref, la seule chose que je sais c’est que pour l’instant, je dois considérer trois trucs très importants : mes sous, ma santé et mes compétences.

1. je vais devoir me serrer bigrement la ceinture pendant ces quelques années – c’est-à-dire que je vais devoir mettre en place des stratégies pérennes (j’aime bien ce mot) pour à la fois gagner des sous sans me vendre au premier venu comme je l’ai fait jusqu’à maintenant (la soumission et la souffrance au travail ne passeront plus par moi, promis juré craché) et pour en dépenser encore moins que maintenant.

2. mon genou gauche n’est pas sorti d’affaire et sera toujours fragile vu que je n’ai plus de ligament croisé antérieur et que mon ménisque est désormais orné d’une belle fissure (je ne sais même pas si ça se colmate une fissure du ménisque).

3. je vais devoir me former à deux/trois petites choses (^_^) qui me seront très utiles chemin faisant (pour l’instant je n’en dis pas plus)

Du coup, je pense que ce blog va se transformer !! Bien sûr, je parlerai toujours de mon nombril et de mes histoires sentimentales, quelques fois imaginaires, souvent platoniques, et plus rarement de fesses… Je parlerai de moi donc mais à travers le prisme de cet objectif à atteindre.

C’est quoi cet objectif ? Ben c’est secret… mais je suis sûre que vous trouverez au fur et à mesure. Je suis plutôt transparente comme fille, non ?

ça, c’est fait

ça_c_est_fait

Bon ben ça y est, je suis rentrée. Et j’ai encore tous mes membres et toutes mes dents.

Comme prévu, rien ne s’est passé comme prévu ! Je n’ai pas eu d’ennui mécanique (juste un tout petit problème de dérailleur réparé en 5 min), je n’ai pas eu d’accident et je ne me suis pas faite attaquée par un chien. En plus, j’ai avancé beaucoup plus vite que je ne le prévoyais (de l’ordre de 65 à 70 km par jour au lieu de 50).

Par contre, j’ai eu quelques moments d’intense solitude, j’ai parfois dormi dans des endroits improbables et j’ai rencontré des gens super gentils tout le long du chemin.

J’aurais bien voulu vous mettre quelques photos du voyage mais là, mon téléphone merdouille un peu. On verra ça plus tard.

Et zou alors ? Ben zou est toujours là !

 

mon pauv’ yoyo

pauv_yoyo

Cela faisait deux jours que mon pauv’ Yoyo se traînait comme une loque. Il ne mangeait presque plus et passait sa journée à dormir, en couinant dès que je le touchais.

Au début, sa truffe était seulement irritée mais ce matin, ça a empiré. Du coup, direction la clinique vétérinaire. Il me faisait pitié dans le tram tout apeuré mon pauv’ pépère.

Après m’avoir sermonné parce que je ne l’ai pas fait vacciné – je ne fais pas vacciner mes chats parce que j’ai connu beaucoup de familles de chats dans ma vie et les seuls qui tombaient systématiquement malades (style typhus ou sida des chats) étaient tous vaccinés – pas que je veuille dire que le fait de ne pas les vacciner les protège, non, mais vu que les faire vacciner ne change rien, je ne vois pas l’intérêt de le faire – bref, digression terminée ; la véto donc (la remplaçante du véto en fait), me dit qu’il a une sacrée hernie ombilicale vu qu’elle met carrément le doigt dedans. Oui madame, je sais madame, il est né avec mais arrêtez nom de nom de dieu de nom de trifouiller mon chat madame. Non mais !! Et pis d’abord, je ne suis pas venue pour ça et non, je ne tiens pas à le faire opérer. La truffe, je suis venue pour la truffe, madame.

Bon, c’t’idiot bête de chat curieux comme une pieuvre (j’ai appris récemment que les pieuvres étaient particulièrement curieuses) a sûrement fourré sa truffe dans un nœud de chenilles processionnaires.

Déjà qu’elles nous font chier les chenilles processionnaires à coloniser toutes les forêts de pins (et par chez moi, y’en a de la forêt de pins), si elles se mettent à attaquer mes chats, là, je dis stop, faut prendre des mesures.

Résultat des courses :

– 2 piqûres dans le cul

– antibiotiques et désinfection + pommade pendant 8 jours

– ça fera 75 euros 10 madame.

Merci les chenilles !!