la vie me joue de drôles de tours…

drole de tours

Depuis ma séparation avec Jean, il y a eu un recollage de morceaux (vous me connaissez, on ne va pas se mentir entre nous). Le processus n’est pas fini, j’en ai encore sur la patate, comme dirait l’autre, et du coup nous vivons des répliques.

Nous devons nous réinventer et ce n’est pas très facile. Ma dernière conversation avec lui date de vendredi soir. Je m’y suis exprimée sans filtre à propos de notre quotidien (qui ne me plait pas plus que ça) et surtout de notre absence de projet commun (alors que c’est quelque chose auquel je tiens). Depuis, pas de contact avec Jean à part un sms samedi pour me dire qu’il n’était pas bien. Tu parles, Charles ! Comme d’habitude, dès qu’il est impliqué, dès qu’il doit se remettre en question, Jean fuit dans le silence…

Depuis lors, en bonne fille compréhensive que je suis, j’attends donc qu’il me rappelle ; ce qu’il ne fait pas.

Et c’est là que la vie me joue de drôles de tours : en lieu et place d’un appel de Jean, j’ai reçu plusieurs sms de David (ça n’était pas arrivé depuis des mois).

Mais euh… Qu’est-ce qu’ils ont ces mecs ?

Alors oui, ils sont malades… et donc, il faut que je les comprenne… les pauvres…

Comme c’est pratique.

Et moi alors, je suis où ? Qui se préoccupe de moi et de mes besoins ?

Là, j’ai un peu l’impression d’avoir le choix entre la peste et le choléra (j’exagère grave exprès –  je suis encore bien trop amoureuse de Jean pour ne le voir que comme une maladie – je vous épargne Sardou et sa maladie d’amour et pourtant, j’étais à deux doigts de vous la coller celle-là).

 

bilan 2015 sans son

uterusCelles et ceux qui me suiv(ai)ent – on ne sait jamais, peut-être en reste-t-il – se sont aperçu.es que ce blog est totalement déserté !
Pourquoi ?
Parce que mon ex le lit et que ça me gonfle qu’il sache ce qui se passe dans ma vie vu qu’il s’en sert pour alimenter ses angoisses et m’embêter ensuite malgré le fait que je lui ai dit et écrit plusieurs fois que je ne souhaitais plus avoir aucun rapport avec lui. Voilà, c’est dit une bonne fois pour toutes.

Donc si tu me lis, arrête, j’en ai plein le dos ! Je ne te veux aucun mal mais laisse moi tranquille et concentre toi sur ta vie et tes projets.

Bilan 2015, donc !

– J’ai déménagé en Bourgogne, dans ma région d’origine et plus précisément à Nevers. Après des débuts très difficiles (les 6 premiers mois ont été un vrai calvaire) sur le plan des relations sociales (le désert), j’ai rencontré de nombreuses personnes et ai reformé un tissu amical assez chouette composé de personnes très différentes avec qui je partage des moments sympas et enrichissants.
– J’ai fait un voyage en Amérique du Sud et un (en vélo) avec mon chéri de Nevers à Faux-la-Montagne.
– J’ai un nouveau très beau vélo, j’ai aussi une serre depuis Noël.
– Mes amours vont bien – avec des hauts et des bas. Depuis deux mois mon chéri habite 3/4 du temps avec moi, ici. J’ai rencontré ses parents. Il a rencontré ma (fausse) famille.
– J’ai créé mon entreprise depuis le 15 juin 2015 : je suis formatrice indépendante et petite main pour les chercheurs. Je ne gagne pas encore ma vie avec ça mais j’ai quand même réussi à travailler un tout petit peu.
– J’ai rencontré un autre Alexis (le premier était bordelais) guitariste avec qui il m’arrive de chanter de temps en temps.
– J’ai dorénavant les cheveux courts et gris – en fait, j’ai des mèches blanches – ce qui me pose depuis quelques temps des problèmes d’image et d’estime de moi-même. Je ne suis pas très bien dans ma peau, me trouvant moche et vieille (ce qui est nouveau) mais j’ai bien l’intention de me soigner.
– J’ai beaucoup maigri : début décembre, je ne pesais plus que 49 kg mais j’ai repris 3 kg depuis ! Je n’ai plus rien à me mettre –  je flotte dans toutes mes fringues. C’est moche.
– Ma Noiraude est morte.
– Je me suis remise à la rédaction de mon bouquin. Je fais de nouveau du Taï chi chuan, je vais à la piscine 3 fois par semaine. J’ai re-arrêté le sucre (en dehors des fruits et de ce qui en contient naturellement). J’ai perdu aux prud’hommes par forfait.

Et les nouvelles fraîches d’aujourd’hui :
– Ayé, j’ai mon numéro ADELI me permettant d’exercer comme psychologue.
– J’ai les résultats de mon IRM de la semaine dernière : j’ai une adénomyose. Autant vous dire que ça me fait une belle jambe (la droite parce la gauche, vous savez !).

Sans le son ?

Voili, voilou comme dirait Jean quand il veut mettre fin à une conversation téléphonique. La prochaine fois, y’aura du son !

prendre le rythme

rythmeprendre le rythme

Bon, bon, bon, c’est pas tout ça mais c’est que j’ai du travail en retard, moi !

J’ai encore passé 5 jours délicieux avec mon amoureux. Il est chouette comme garçon, rien à voir avec un yakusa – ou alors si, mais un yakusa de l’amour (comme c’est meugnon !!). Il faudrait peut-être que je vous en dise plus à ce stade, non ?!!

Vous z’avez dit rythme ?

Le nôtre de rythme, c’est de se voir environ tous les 15 jours / 3 semaines et de passer à chaque fois quelques jours ensemble (de 3 à 5 jours généralement). Plus que ça, nous n’avons encore jamais fait mais c’est prévu puisque nous allons faire un petit voyage à vélo tous les deux jusqu’au plateau des mille vaches. Nous envisageons de faire le trajet en une petite semaine pour l’aller-retour et de passer une semaine à rencontrer des gens et à s’inspirer de toutes les belles choses qui se font là-bas.

Et donc, il va falloir qu’on se supporte pendant 2 semaines…

De la solidité, de la souplesse, que diantre !!

Pour l’instant, notre relation est au zénith (clin d’œil appuyé aux participant.es des 366 alphabétiques) mais je ne sais pas si elle est assez solide pour supporter ça. En fait je dis ça mais je n’y crois qu’à moitié : je sais que notre relation est à la fois forte et souple (ni chêne, ni roseau ou les deux à la fois peut-être). C’en est même affolant (re-clin d’œil) d’en être persuadée à ce point. Je ne sais plus si je vous ai raconté notre première crise… Bon, ce sera pour une prochaine fois sans doute. Le plus important, c’est que cette crise, nous l’avons traversé tous les deux et que ce qui nous lie est renforcé depuis. Et de manière totalement paradoxale (paradoxale si on considère ce qui a déclenché la crise) je suis bien moins insecure qu’avant.

 

je fais du marie

marguerite

Bon et bien c’est fait ! Comme annoncé, je suis incapable de tenir le défi de l’article quotidien (y’a eu un temps que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaître où des fois, j’y parvenais…).

Tant pis pour moi, je vais devoir caser les 4 mots en un seul texte. Et du coup, je vais vous raconter ma vie amoureuse : chouette hein, ça faisait longtemps !!

Je ne sais plus trop si je vous ai parlé de Jean (c’te bonne blague). Jean est mon amoureux et nous avons échangé notre premier baiser le 18 août 2014 sur une plage de l’océan atlantique. Je m’étais subtilement refusée à lui la veille chez moi où je l’avais invité à déjeuner, mais n’ai pas pu résister à sa proposition d’aller à la plage. Ma seule condition : que ce soit une plage de « tout nus ». Pas folle la bestiole, je voulais voir le gars dévêtu et dans la lumière avant tout. Et donc, je l’ai vu à poil avant de l’embrasser. Et bizarrement, ça a posé les bases de notre histoire d’amour.

Lorsqu’on a discuté de comment on voyait les choses entre nous, j’ai suggéré la transparence. C’est bien de tout se dire mais évidemment, on ne peut pas éviter les larmes. Il en a versé, j’en ai versé. Je n’ai pas tenu les comptes. C’est difficile la sincérité. C’est difficile mais au final, on y gagne (si, si, je vous jure). Et puis aussi, on n’arrête pas de se dire de belles choses parce que l’honnêteté signifie également qu’on n’a pas peur d’avouer qu’on s’aime, qu’on tient l’un à l’autre…

Un de ses premiers cadeaux a été un livre ; il me connaît quand même, il n’allait pas m’acheter des diamants (à part les vendre, je ne sais pas du tout à quoi ça sert ces trucs là). L’auteur : Boulgakov. Le titre : Le maître et Marguerite. Si vous ne connaissez pas, je vous conseille de le lire : c’est russe, foisonnant, délirant et foutrement bien.

Ensemble on parle de tout. Il n’y a pas de sujets tabous. Comme on ne se « protège » plus (c’est moche comme expression), on a même évoqué la possibilité d’une naissance. Cela faisait déjà plusieurs mois que mon avis avait changé à ce propos – l’idée d’un enfant avait commencé à faire son chemin dans ma petite tête de linotte (Jean n’a rien à voir dans le début du processus de changement vu que j’en étais arrivée à ces conclusions avant de le rencontrer). Celles et ceux qui me lisent connaissent mon peu d’attrait pour les enfants mais j’ai repensé à tout ça. Alors voilà, je n’ai pas de désir d’enfant ; toujours pas. Mais je sais aussi que dorénavant, je n’avorterais plus parce que bizarrement je me sens capable d’élever un enfant sans père. Dans l’éventualité où le gars n’aurait pas envie d’assumer son rôle, tant pis pour lui. Bon ! Il se trouve que Jean n’a pas de désir d’enfant non plus mais que si, par hasard et en considérant le fait qu’à 43 ans ma fertilité a du en prendre un coup dans les dents, je me trouvais enceinte, il serait d’accord (et heureux, waouh !!) pour vivre ça avec moi. Alors, on essaie quand même de faire gaffe et puisque – détail technique mais néanmoins croustillant – Jean est un garçon qui sait se con-tenir (hi, hi, hi), nous pratiquons le coït interrompu (le retrait donc) ;  méthode qui a quand même selon ce site québécois une efficacité réelle de 78% mais qui bizarrement , selon mes estimations personnelles, a donné des tombereaux de beaux bébés bien gras.

Je suis très heureuse avec ce garçon et pourtant, sur le papier, y’a pas une personne qui oserait parier un kopeck sur nous tellement nous sommes différents. Nous avons les mêmes envies et les mêmes valeurs mais rien de commun dans notre manière d’appréhender tout ça. C’est très étonnant. J’en parlerai sûrement un autre jour. Là, je suis chez lui. Il dort juste à côté de moi. Je le trouve beau. Son souffle régulier m’apaise. Je le réveillerai bientôt : ce soir nous dînons avec ses parents. J’ai un peu le trac mais j’ai hâte de rencontrer ces gens qui sont à l’origine de cet être si étrange que j’aime si fort.

ps. en ce moment, il n’y a pas d’audio parce que je ne suis pas chez moi et que je n’ai pas mes trucs à dispo mais ça devrait revenir la semaine prochaine

Avec Cristophe et sans doute beaucoup d’autres, je me lance dans le jeu des 366 Alphabétiques. Bon, vu que je me connais, je vais sûrement avoir des ratés (vous êtes donc prévenu.e.s et donc ce n’est pas la peine de me disputer quand ça arrivera !!!).

 

merci papa noël…

thank-you

merci papa noel

Désolée pour celles et ceux que la guimauve  écœure mais ce post en déborde de partout.

Ça fait un moment que je n’ai pas parlé de ma vie sentimentale alors allons-y !

Qu’est-ce qui se passe donc avec Jean ? Je sens que vous brûlez de le savoir, petits coquins et petites coquines !! Evidemment, vous n’aurez aucun détail croustillant parce qu’il ne faut pas exagérer quand même.

Alors c’est simple, je suis dans un état bizarre ! Un peu comme si j’avais fait une liste au père noël du gars que j’imaginais parfait pour moi, et que ne le trouvant pas, le bonhomme avait mis sur mon chemin un modèle de catégorie supérieure. Oui, un garçon avec tout un tas d’options et de bonus surprenants dont je n’avais même pas osé rêver… comme si on m’avait surclassée en quelque sorte.

Je ne sais pas pourquoi ça m’arrive mais je vais vous dire que je n’en ai rien à faire du pourquoi ni du comment d’ailleurs. Y’a que je profite et que c’est bon à un point inimaginable.

Je vous avais prévenu que c’était tout plein de guimauve… faut pas vous plaindre, maintenant.